Selon la dernière publication de l’agence de notation, la note du Gabon, plombé par des retards dans le règlement de sa dette extérieure, reste la même avec une perspective qui passe de stable à négative.

© lematin.ma

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L’appréciation de l’agence Standard and Poor’s sur le Gabon, est tombée le 31 juillet dernier. Comme en février dernier, la note du pays reste à «B+» avec une perspective qui passe de stable à négative, du fait des retards dans le règlement de sa dette extérieure, tant commerciale que bilatérale. Le service de la dette accuse, en effet, des arriérés de 29 millions d’euros, soit à peu près 19,3 milliards de francs, ce qui représente moins de 1% de l’ensemble de la dette du pays. «Ils (les arriérés) sont survenus en raison d’un problème de coordination entre l’administration en charge de la gestion de la dette et le ministère des Finances et non de l’incapacité du pays à régler sa dette», se défend le gouvernement. Standard and Poor’s évoque, à ce titre, «une gestion du service de la dette qui reste source d’interrogations» qui en, l’absence de réformes, pourrait «conduire à un défaut de paiement». D’où la dégradation des perspectives du profil créditeur du pays.

L’agence de notation indique avoir noté que le Gabon a pris des mesures visant à éviter une situation d’arriérés. Elle tient également compte de ce que le pays est sévèrement frappé par la baisse des prix du pétrole qui compte pour 44% de ses recettes, 80% des exportations et 25% de son Produit intérieur brut (PIB). Standard and Poor’s a toutefois maintenu les notes B+ et B, respectivement sur le long et court terme, expliquant que le pays a effectué un effort de diversification de son économie. N’empêche, les indicateurs macroéconomiques sont au rouge et la croissance du PIB devrait baisser à 14,3 milliards de dollars, contre 18,4 milliards de dollars en 2014. Dans le même temps, le déficit public est attendu à 10% du PIB. Pour le financer, le gouvernement risque de s’endetter de nouveau, portant le volume global de la dette à 38% du PIB en 2015, contre 28% en 2014.

Standard and Poor’s craint, enfin, que la décision du gouvernement de hausser les salaires ne déclenche un nouveau vent de protestation. L’agence note, en effet, «une décision diversement appréciée, ou certains pensent que cela ne concerne que les fonctionnaires, avec le risque de voir ceux qui ne bénéficieront pas des hausses subir une inflation des prix sur le marché».

 

 
GR
 

4 Commentaires

  1. jean -jacques dit :

    ONU,BM, FMI, BAD, EU.avec le soutien de FBI, la police SUISSE,La police d’Israel, LES MEDIAS,IL FAUT DES ATTENTATS(OPERATIONS DE GRANDES VIRGURES) SUR LES COMPTES DE TOUTES LES AUTORITÉS DEPUIS 1960 À 2015 POUR BLOQUER LEUR COMPTES ET VOIR CLAIR LA SITUATIONS FINANCIERE DU PAYS.

    Les gens se posent des questions ou parlent de retards , manque d’argent dans les caisses de l’Etat, l’argent est passé où? demander Ping, Myboto, tous les grodicodiles qui sont dans l’opposition aujourd’hui, les milliards qu’ils ont volé sous l’ere d’OBO l’argent est dans leur comptes en France , USA, CANDA SUISSE. pourquoi pas FMI. BANQUE MONDIALE, les institutions Financières Internationales NE BLOQUENT PAS TOUS LES COMPTES DES anciens hauts cadres du Gabon en commencant par tous les membres de la famille d’OBO, y compris les comptes de OBO lui même qui leur laissait c’est possible, si l’argent de kadafi avait été bloqué , c’est possible de le faire. On va resoudre tous les problemes des DETTES. c’est beaucoup d’argent rien que les comptes de myboto et ping paient deja la dette interieure du pays. et les comptes d’OBO pour payer toute la dette du Gabon et les comptes TOUGUI, MASSIMA, LOUEMBET, KAPITO, DOUPAMBY, MAMA LEPO pour casser tout Le Gabon et transformer en grand DUBAI.et les comptes de lepoumba, NDUMBA ,RAWIRI, ESSONGUE, MBORANTSO, pour augementer le salaire min. à 300000. et les compte de Jacky, Tortue,Paulette,l’homme de nkembo pour augmenter les bourses d’etudes, les amis la liste des voleurs du pays est tellement il faut um mois pour se rappeler voila les gens qui ont pillé et continuent de tuer le Gabon.Voila les responsable de la situation du Gabon.

    C’est pour cela il nous faut un president qui n’a jamais occupé poste de responsabilité ou politique. de preference un militaire beret rouge, tout le gouvernement rien que les militaire pour matraquer tous ses gros pilleurs et les jeter en prison.si possible negocier avec l’Onu pour les envoyer TPI pour qu’il soient jugé et condamnés pour crimes financières.

    Sinon d’ici 2090 on aura plus la possibilité de payer les salaires.

  2. Cyr dit :

    Jean Jacques????? Tu as bu du pilli pilli ce matin?

  3. Kombila dit :

    Une gestion calamiteuse qui s’est accommodée du silence complice des institutions de la République. Car on en arrive, avec consternation, à relever que le gouvernement a dégradé cette note tout seul, en faisant des choix assez curieux comme, par exemple, ne pas s’acquitter rapidement de sa dette intérieure, qui aurait pu être plus costaude sans la perspicacité d’ certain chef renvoyé depuis lors à ses chères études. D’où la crainte de descendre encore plus bas dans les entrailles de la paupérisation. Quand le président Ali avait commencé son mandat, on s’est tous demandé pourquoi embrassait-il autant de grands projets d’un seul coup. A un an de la fin de ce mandat, on reste profondément dubitatifs : dans quel état se trouve réellement le Gabon en ce moment ? Tous ces éléphants blancs, ces projets commencés mais jamais terminés, ces caisses de l’Etat visiblement à sec : qu’est-ce qu’on ne nous a pas encore dit ? Est-ce que, par extraordinaire, ces caisses pourraient se remplir avant les élections de l’année prochaine ?

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