Intervenant le 29 octobre courant, le président de la République a évoqué des sujets aussi variés que le soutien aux projets liés à l’autosuffisance alimentaire, la diversification des économies africaines, le respect de l’environnement et le suivi des partenariats.

Ali Bongo (au 2d plan), lors de son allocution, le 29 octobre 2015 à New Delhi. © DCP-Gabon

Ali Bongo (au 2d plan),  le 28 octobre 2015 à New Delhi. © DCP-Gabon


 
Sur la période 2014-2015, le Gabon, sixième fournisseur africain de l’Inde, y a exporté l’équivalent de 793,06 millions de dollars US de bois, ouvrages en bois, minerais, scories et cendres. Si, dans le même temps, les importations de viande, produits pharmaceutiques, fer et acier se chiffrent à 42,67 millions de dollars, beaucoup de choses restent à faire.
S’exprimant devant ses pairs, après son entretien avec le Premier ministre indien, le président de la République a estimé qu’il s’agit désormais de réfléchir à la nécessité de mettre en place un cadre juridique adapté, induisant la signature d’accords de promotion et de protection réciproques des investissements. Pour ce faire, il n’a pas manqué d’appeler à affronter les difficultés du moment. «Il est vrai que notre sommet se tient dans un contexte marqué par l’impact de la chute des prix des matières premières sur nos différentes économies. A cela s’ajoutent les défis liés aux changements climatiques et à la lutte contre le terrorisme international, qui impactent négativement la croissance. Mais nous avons tous, quelles que soient nos zones géographiques respectives, des moyens divers pour bâtir des stratégies appropriées pour venir à bout de ces fléaux», a-t-il lancé, ajoutant que seule une coopération franche peut permettre d’atteindre les objectifs des différents pays. «Nous avons tous fait le choix judicieux de la transformation de nos économies. Il est donc urgent, dans le cadre de notre partenariat, que l’effort d’appui à l’industrialisation des économies africaines soit intensifié et accéléré», a-t-il déclaré, se disant convaincu que «la coopération sud-sud» rendra les économies du Sud moins sujettes aux effets pervers du marché international. «C’est dans ce sens que je plaide pour que d’ici à 2020, plus aucune de nos matières premières ne soit exportée sans avoir subi au préalable au moins une première transformation», a-t-il appuyé.
Ayant encouragé la création d’une chambre de commerce conjointe ainsi que d’un conseil d’affaires afro-indien, Ali Bongo a estimé que ces outils sont de nature à favoriser «un rapprochement bénéfique des secteurs privés indiens et africains», à travers «l’extension du régime de préférence tarifaire à taux zéro offert par l’Inde, à l’ensemble du continent africain, (qui) favorisera un accroissement substantiel des échanges commerciaux, déjà encourageants, entre (les) deux espaces». Sur la question environnementale et les impacts des projets de développement sur les populations, il a appelé les investisseurs indiens à «soutenir les efforts du Gabon dans la mise en œuvre du programme Graine», recommandant d’«inclure le Mécanisme de développement propre (MDP), préalablement à l’éligibilité d’un projet afin de ne pas compromettre le bien- être des générations futures». «Cette exigence, a-t-il précisé, s’inscrit dans la droite ligne des Objectifs du développement durable (ODD), notamment en ce qui concerne les défis liés à la préservation de l’environnement et à la lutte contre les changements climatiques». Enfin, préoccupé par la non-effectivité d’un nombre conséquent de projets initiés avec certains pays du continent, il a souligné «la nécessité de mettre en place un rigoureux mécanisme de suivi-évaluation périodique garantissant la mise en œuvre efficiente de tous (les) projets».
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Mengué Mba dit :

    J’espère qu’avec cette coopération, les bâtiment publics à l’abandon comme celui des Archives nationales, seront réfectionnés.

  2. Oteteign dit :

    J’apporte la correction à la date indiquée sur la photo, laquelle a été prise lors de l’interaction avec les entrepreneurs indiens, le 28 Octobre dernier et non le 29 Octobre.
    C’est un séjour très fructueux pour l’avenir de l’économie gabonaise. Ce que je souhaiterai que les gabonais retiennent des indiens, c’est le courage, la créativité et l’endurance. LIttle, little… et on y arrivera.

    • Grimba dit :

      Quelle flagornerie!!! le courage, la créativité et l’endurance on ne vous en demande pas tant!!! On vous demande du patriotisme.
      c’est absence de courage qui vous ont poussé a faire venir le PSG, le Bresil, Messi, R-Kelly ? Ou bien c’est votre coté jouisseur solitaire ou votre mépris pour les gabonais? C’est absence de courage qui va faire qu’en 6 ans vous allez livrer une centaine de maisons construites soit 17 par ans ?
      Monsieur faut arrêter avec les conneries vous avez visité un beau pays je suppose que vous en avez profité pour visité les beaux palais de la bas. En fin de séjour vous avez fait des emplettes aujourd’hui votre famille est heureuse des cadeau ramenés.
      Mais Monsieur de grâce ne venez pas sur internet nous faire croire que vous y êtes allés pour travailler s’il vous plait ayez un peu de pudeur.
      Courage, créativité, endurance ???? Vous avez toutes ces qualités.
      Le courage de faire venir défiler des brésiliennes nues à la place de la fête des cultures que vous avez assassiné. Vous n’en avez eu ???
      La créativité vous l’avez, les montages financiers que vous utilisez pour qu’un bien acheté par l’état gabonais soit la propriété de M.M.A . Il y a t-il plus créatif que cela ?
      L’Endurance? Mais depuis 49 ans vous êtes au pouvoir c’est cela l’endurance non malgré nos gémissements nos pleurs vous riez
      Monsieur il vous manque le patriotisme NON en fait il vous manque l’HUMANISME.
      Je connais votre réponse pas la peine de me répondre. Je suis un aigri. Je n’ai rien fait pour le Gabon a part commenter sur internet. Le pays change le président travaille… laisser nous avancer
      Un dernier conseil monsieur, Victor Hugo disait dans Océan “La suprême bassesse de la flatterie, c’est d’encourager l’ingratitude.”
      Michel Audiard avait vraiment raison “Dans la flatterie, aucune précaution à prendre, aucune limite à respecter. On ne va jamais trop loin.” et il a rajouté « Les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît. »
      Bonne après-midi jouissez bien de vos emplettes ramenés d’Inde

  3. IPANDY dit :

    Les populations sont sans électricité dans ton pays, elles sont obligés de barrer les routes et créer des désagréments au autres usagés. Tu va signés des partenariats avec des indiens alors que les gabonais manque du minimum vital. Tous ça c’est pour venir mentir encore le peuple en venant pompé que le Gabon vera l’arrivé des hommes d’affaires indien. Vraiment ce boulémique de président nous prend pour des idiots, mais ça marche plus maintenant.

  4. africanostra dit :

    Vraiment je ne vous comprends pas. Vous critiques tous et souvent sans objectivité. Quand vos champions seront au pouvoir dans ce pays, ils feront la même chose en allant en Inde, singapour ou ailleurs chercher des investisseurs qui pourront créer de l emploi pour les gabonais. Mais la vous ne critiquerez pas n’est ce pas? Vous oubliez que vous n avez rien. Pas de technologies (domaine du pétrole,de l’agriculture ou autre) mais vous êtes la a critiquer sans rien apporté. Qu’est ce que le gabonais a déjà inventé qui pourrait permettre d’aider notre economie, developper notre industrie, etc. RIEN.
    Je ne suis pas toujours d’accord avec les agissements du pouvoir en place mais il faut
    savoir reconnaître qu’il y a certaines choses qui sont faites pour faire avancer le pays.

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