Les administrateurs de la Compagnie nationale de navigation intérieure et internationale (CNNII), ont entériné, le 15 avril courant, la nomination du nouveau directeur de l’entreprise, lui donnant mandat pour la restructuration à travers le plan stratégique de développement «horizon 2020» qu’il a proposé.   

Les administrateurs de la CNNII travaux du premier conseil d’administration de 2016. © Gabonreview

Les administrateurs de la CNNII travaux du premier conseil d’administration de 2016. © Gabonreview

 

Le premier conseil d’administration de la Compagnie nationale de navigation intérieure  et internationale (CNNII), sous Brice Laccruche Alihanga, s’est tenu le 15 avril dernier. Trois points ont été examinés par les administrateurs : le procès-verbal du précédent conseil d’administration, le plan stratégique «horizon 2020» et la nouvelle organisation de l’entreprise. «Ce fut un bon conseil d’administration. Les administrateurs ont été assez pertinents dans les discussions. Ils ont accepté d’accompagner la nouvelle direction générale, dans sa vision de développement de l’entreprise. La compagnie aujourd’hui traverse une zone de turbulences. Il fallait que le conseil soit imprégné afin de donner mandat quant à la relance des nouvelles activités », a affirmé le PCA.

Récemment confiée à Brice Laccruche Alihanga, la CNNII opère dans un contexte particulièrement difficile. Au plan technique, sur les 14 unités navales que constituent sa flotte, seules quatre sont opérationnelles. Leur exploitation régulière reste problématique du fait de l’absence de moyens de mise à sec et des difficultés d’approvisionnement en pièces de rechange. A cela, il faut ajouter les tensions de trésorerie, l’entreprise étant contrainte de faire face aux charges d’exploitation et d’assurer les salaires de plus 170 agents, répartis entre Libreville et Port-Gentil. «Nous avons donné mandat au directeur général de rechercher les financements pour que nous puissions réparer l’ensemble de la flotte de la compagnie nationale. Dieu merci, nous avons des banques qui acceptent de nous accompagner dans ce challenge», a confié Pierre Sockat.

Devant l’ensemble des administrateurs, le directeur général de la CNNII a réaffirmé sa détermination à faciliter la mise en œuvre des quatre axes du plan stratégique de développement: excellence et efficience, contrôle et qualité, exemplarité et développement humain. «Nous voulons remettre l’humain et notre clientèle au centre de nos activités, de nos processus. Nous allons entamer très prochainement une démarche qualité pour que nos sites d’accueil soient optimaux pour l’ensemble de nos clients. Aujourd’hui nous ne sommes pas organisés comme nous souhaitions l’être, et donc un renfort significatif en termes d’investissement d’unité navale et de matériel d’exploitation est en cours de réalisation», a-t-il déclaré.

La CNNII entend, dans les prochaines semaines, fiabiliser ses lignes intérieures, notamment Port-Gentil, Lambaréné et désenclaver celles de Gamba, Omboué et le Fernan Vaz. Sur le plan international, elle reprendra sa ligne historique (Benin), et couvrira le reste de la côtière, notamment le Togo et la Guinée équatoriale…

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Axel MBALLA dit :

    CNNII? C2N2I? CNI? Mais de quel quitus vous parlez? une vraie honte votre affaire familiale. Un échec pour une prétendue société appelée à allier à la fois les missions de service public de transport par voies d’eaux, et des impératifs de rentabilité. Ni l’Apomandet Jet, ni le Ntchengué, ni le(Ndindi ou encore le Booué) rachetés à prix d’or en Guinée Equatoriale alors que ces Landing Craft étaient en fin de vie ne sont capables d’assumer les objectifs de ce Conseil d’Administration.
    Il suffit de jeter un coup d’œil autour de la table. De qui est-elle composée?
    ONKEYA ( qui a entre ses mains, la mort d’Africa N°1 + Air Gabon + autres sociétés détenant des actions de l’Etat) (L’homme de l’OPRAG : la main armée de la finance sombre du palais)(ROSSATANGA, dévoyé par corruption du palais)(Celui de la SGEPP? ce n’est même pas la peine; admirez les cendres de du CDE, du Conseil gabonais des chargeurs). Dois-je continuer? Inutile.

    Juste bons pour le pillage consacré, fermant la porte à ceux qui savent.
    Une vraie honte…quoi!

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