Effectuant sa campagne électorale dans la province de l’Ogooué-Maritime, le président sortant a rendu un vibrant hommage, le 15 août 2016, à Pierre Mamboundou et à Séraphin Ndaot.

Ali Bongo à Port-Gentil, le 15 août 2016. © Gabonreview

Ali Bongo à Port-Gentil, le 15 août 2016. © Gabonreview


 
Au pas de charge, le président de la République qui brigue un second mandat, a parcouru les localités d’Omboué et de Gamba avant de terminer par un grand meeting au stade Divungui de Port-Gentil. Sur ce terrain où il était il y a quinze jours à peine dans le cadre de la tournée républicaine, Ali Bongo Ondimba a préféré mettre l’accent sur le cas Port-Gentil. Une ville jadis prospère qui, face aux effets de la chute des cours du baril de pétrole, voit sa population littéralement plongée dans le chômage et la précarité.
Quelques moments forts du meeting d’Ali Bongo à Port-Gentil. © Gabonreview

Quelques moments forts du meeting d’Ali Bongo à Port-Gentil. © Gabonreview


Si le candidat Ali Bongo reconnaît la situation dans laquelle vivent désormais les Port-Gentillais, il a demandé aux uns et aux autres de ne pas baisser les bras. Devant des milliers de supporteurs, de sympathisants, des membres des partis alliés de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence qui le soutiennent, le chef de l’Etat sortant a déclaré : «Pour les compatriotes au chômage, nous n’avons pas le droit de baisser les mains». Une phrase qui a suscité des applaudissements et des cris au sein de la foule qui, à son tour, a répondu «on veut le travail à Port-Gentil».
Rappelant que la majorité des Port-Gentillais ne lui avaient pas accordé leur soutien en 2009 lors de sa première élection parce qu’ils ne le connaissaient pas véritablement, le chef de l’Etat a indiqué que malgré ce revers, ce fut la première ville du pays où il s’était rendu. De plus en plus il y est retourné. Et de grands chantiers ont été ainsi lancés et de grands travaux réalisés à l’exemple du pont Ozouri devant relier la capitale économique au reste du pays, entre autres. «Nous allons rendre à l’Ogooué-Maritime ce qu’elle a apporté au reste du Gabon», a souligné Ali Bongo Ondimba qui propose donc aux Gabonais l’Egalité des Chances et le changement radicale des paradigmes afin d’aboutir à l’émergence du Gabon en 2025.
«Est-ce vers le temps de l’égoïsme que nous devons retourner ?» a interrogé Ali Bongo estimant que l’opposition a pour seul programme de société son acte de naissance. Et de préciser qu’il a un «programme qui rassemble tous les Gabonais» et qu’il entend mettre plus de crédits pour la formation et l’éducation des jeunes et des femmes sur qui il fonde de l’espoir. Il n’a pas non plus omis tous les efforts faits dans les autres secteurs pour développer le Gabon et apporter un mieux-être aux Gabonais.
Parlant de l’opposition, Ali Bongo Ondimba a musclé son propos pour fustiger le fait qu’elle fait dans l’injure, entre autres. Pour lui ce sont des hommes et des femmes qui ont occupé des postes, hier, au sein de l’administration et qui n’ont pratiquement «rien fait pour le pays». «Ils ont échoué hier, ils vont échouer aujourd’hui et ils vont échouer demain», a-t-il clamé plusieurs fois, ironisant par ailleurs sur le fait qu’il lui revenait que cette opposition était à la panique. Il a fustigé dans la même veine le fait qu’au lieu qu’elle présente un programme de société digne de ce nom aux Gabonais, ses membres, à en croire le chef de l’Etat, étaient donc simplement en train d’aller de réunion à réunion pour se «partager les postes» au cas où ils plaçaient un candidat unique qui remportait la présidentielle.
Il a donc salué la mémoire des vrais opposants. Pierre Mamboundou, président fondateur de l’Union du peuple gabonais (UPG, opposition) dont le parti s’est effrité au lendemain de sa disparition pour donner naissance à plusieurs factions. Pour Ali Bongo, Mamboundou était un grand patriote qui savait passer l’intérêt de son pays avant ses privilèges. Il a regretté le fait qu’il n’ait pas pu poursuivre l’œuvre de construction du Gabon avec ce grand homme.
Le président sortant a également salué le courage et le choix de Maître Ndaot  Rembogo, le président du Parti démocrate social (PDS) qui dirige actuellement le Conseil national de la démocratie. Assis à la tribune officielle derrière Ali Bongo Ondimba, il a reçu des hommages pour le choix opéré alors qu’il fait partie de l’opposition.
L’ouverture de ce meeting au stade Divungui a été faite par Gabriel Tchango, le coordonnateur provincial de la campagne du candidat Ali Bongo Ondimba, lequel n’a pas manqué de vanter les réalisations d’Ali Bongo dans leur ville et dans le reste du Gabon.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Lukombo dit :

    Cher Ali Bongo ,
    Tu peux mettre tes affiches même dans nos chambres ou dans nos WC , personne ne vas te faire la guerre pour les simples raisons suivantes :
    – l’affiche n’est pas le bulletin de vote
    – Chacun a déjà fait le choix de son candidat
    – certains aiment assister à tes meetings pour se divertir mais ils ne te voteront jamais , c’est la magie de l’isoloir et du bulletin .
    En ce qui concerne Pierre Mamboundou , souviens toi que tu as fait gazé cet homme avec les autres opposants en plein cité de la démocratie en 2009 . Tu étais à port gentil , pourquoi ne rends tu pas hommage à Rendjambé , Agondjo Okawé , André Mba Obame…..etc ?
    Pauvre hypocrite et cynique

  2. Meradie ndossi dit :

    C’est le temps. Notre champion est le plus fort

  3. Jean nzela dit :

    Nous voterons tous pour le champion Ali Bongo . Pas quelqu’un d’autre seulement Ali .

  4. jean Max dit :

    Ali Bongo fait de la figuration; l’UE et les USA viennent d’envoyer un émissaire discret à Libreville pour lui demander de se retirer. j’aimerai voir la tête des émergents au soir du 27 aout. Ali Bongo aura 2 options : CPI ou lynché par le peuple. Son cabinet est au courant et ont pris des dispositions pour quitter le Gabon d’ici peu.

  5. Jean dit :

    Ali Bongo ne se laissera jamais manipuler par n’importe quels propos.

  6. l'ombre qui marche dit :

    Mais ce personnage est vraiment une calamité moi je ne suis pas originaire de l’Ogoouée-Maritime mais ne pas rendre hommage à pierre louis AGONDJO OKAWE ou RENDJAMBE c’est une injure aux marigovéens et à nous autres patriotes gabonais!

  7. Axelle MBALLA dit :

    Je n’ai pas à me surprendre des injures et parjures de cet homme-là. Je n’ai pas à me surprendre des taches de sang qui s’étiolent en continue sur ses mains, sur ses vêtements. Comment en aurait-il autrement d’un homme fruit de la guerre et du crime, socialisé au milieu des écheveaux du crime humain et financier, qui n’étanche sa soif qu’avec le breuvage du sang comme nectar du maintien par la force d’un Pouvoir volé aux gabonais, et qui, pour sa survie, laisse sa vie aux mains des mercenaires venus du Benin, de Somalie, de certains pays arabes, en bradant toutes les richesses gabonaises par des dépenses dispendieuses, une brutalité sans pareille, un mépris de l’Opinion internationale et une posture schizophrénique d’un prétendu rôle d’irremplaçable. Le monde le prend à témoin face au génocide qu’il prépare, en phase avec sa trajectoire sociale qui se résume à l’idée qu’il est né dans le sang et finit sa vie dans le sang. L’horloge électorale est en marche…tic tiac ..tic tac ..tic tiac.

    • imagine2016 dit :

      Le personnage que tu décris ma chère Axelle est effectivement Ali, et pour notre malheur c’est celui là que nous subissons depuis 7ans
      j’espère que nous passerons à autre chose en septembre 2016!

  8. OSSAMI dit :

    Bassé lukombo. Bien di. Nous voterons Ping et Ping!

  9. Meradie ndossi dit :

    Ali bongo est un homme cohérent capable qui ne se laisse pas manipuler par des légions étrangères

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