Dans le contexte de la présentation solennelle du candidat unique de l’opposition, le 16 août à Libreville, Moukagni-Iwangou suggère « un gouvernement de large ouverture au sein de l’opposition» en cas de victoire.

Moukagni Iwangou, le 16 août 2016, au carrefour Nkembo à Libreville.  © Gabonreview

Moukagni Iwangou, le 16 août 2016, au carrefour Nkembo à Libreville. © Gabonreview


 
Gabonreview: Quelle est le sens de cette candidature unique à 10 jours de l’échéance électorale?
D’abord parce que c’est le vœu des Gabonais qui l’ont fortement recommandé et ensuite parce que cela nous réconcilie avec notre histoire ; celle du Front qui s’est engagé à proposer un candidat au Gabon. C’est un événement heureux. Qu’il arrive 10 jours avant l’échéance n’est pas plus mal.Quelles sont les bases de cet accord? Comment est-ce que cela va-t-il se concrétiser surtout si vous aviez le pouvoir?
Le mérite revient au président Myboto qui a continué à croire jusqu’au bout dans la Dynamique unitaire. Il l’a donc pris sur lui en se mettant au-dessus des clivages, de conduire un processus qui aurait pu désigner monsieur Oyé Mba parce que c’est son militant. Mais il s’est résolument placé au dessus des clivages et cela a conduit à la désignation de monsieur Jean Ping comme candidat. Nous sommes fiers de cette désignation et nous allons œuvrer avec les Gabonais à prendre le pouvoir.
Comment seront déployées les différentes équipes des candidats pour soutenir la candidature unique au niveau national ?
Vous êtes  là dans les modalités pratiques qui vont se régler à travers les réunions qui vont arriver. Au demeurant, l’acte qui formalise l’accord a recommandé un commandement unique dans le pilotage de la campagne. Les équipes resteront en place et il y aura un comité de pilotage pour nous permettre de toucher les Gabonais.
Que ferait l’opposition en cas de victoire de Jean Ping?
Il y aura un gouvernement qui sera constitué par l’opposition naturellement. De ce point de vue, oui, il y aura un gouvernement de large ouverture au sein de l’opposition et c’est tant mieux.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. mayes sur mer dit :

    Félicitations au peuple gabonais et à ses leaders. Vous être un homme.

  2. KIEM dit :

    Monsieur Moukagni, est-ce vraiment le moment d’en parler ?

  3. Le lecteur dit :

    Tout est clair, donc c’est l’un des arguments qui a prévalu lors de la désignation de ping,et on vient nous dire que c’est le voeu des gabonais, alors que nous ne sommes qu’à la désignation d’un candidat, on vient nous parler de gouvernement de large ouverture, et bien dit donc.

  4. l'ombre qui marche dit :

    Beaucoup de gabonais ignorent les rouages de la politique quand quelqu’un se rallie à un autre c’est qu’il y a une base d’entente même pour travailler! c’est pourquoi même dans le privé un travailleur gabonais ne sait pas que lorsqu’il va pour l’entretien d’embauche s’il a de l’expérience il faut la faire valoir il signe n’importe quoi et lorsque les choses tournent mal il se rend compte piteusement qu’il avait mal négocié avec le patron! Mr MOUKAGNI IWANGOU a raison il faudra bien un gouvernement de large ouverture qui sera en fait un gouvernement de transition qui viendra ancrer la vraie démocratie au GABON! car après les élections seront à 2 tours au GABON et maintenant chaque candidat ou parti devra prouver sa valeur! dans le gouvernement de large ouverture: MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX, PRESIDENT DU CONSEIL SUPERIEUR DE LA MAGISTRATURE: Mr MOUKAGNI-IWANGOU

  5. OSSAMI dit :

    Moukagni ne fait que repondre aux questions du jourmaliste. Pourquoi le vilipender. Si Ping est président, n’y aura t-il pas un gouvernement composé des membres de l’opposition? C’est de la chicane inutile.
    La candidature unique de l’opposition n’est peut être pas le voeu de tous les Gabonais, mais c’est celui des Gabonais qui veullent le changement pour mettre fin au règne des Bongo. Le Gabon n’est pas une monarchie ou le royaume des Batékés encore moins celui des Ombambas.

  6. BUKETI dit :

    Elisons d’abord PING président, puis portons-le jusque dans son fauteuil de président. Chaque chose en son temps!
    Elisons d’abord PING président; puis portons-le jusque dans son fauteuil de chef d’Etat. Chaque chose en son temps!

  7. Fils Du Pays dit :

    Cela n’est pas suffisant.
    Ils faut ratisser plus large que cela, les discussions doivent continuer avec Ben Moubamba, Raymond Ndong Sima et Ngoulakia. Paul Mba Abessole, Maganga Moussavou et Moussavou King doivent aussi être impliqués.
    Il faut dépasser les clivages politiques, les ethnies et les égos. C’est le peuple qui est important pas la carrière politique d’un seul homme.
    Intégrez aussi la société civile et les femmes, discutez avec Camille Mouivo-Matsima et Dieudonné Minlama Mintogo.
    Ensuite il va falloir se battre pour l’intégrité des résultats. Car Tata Marie Madeleine qui est Présidente de la cour constitutionelle depuis que je suis né et son ami le Président de la CENAP roulent pour Ali. Donc rien n’est gagné pour l’instant.
    Dans ce contexte Le PDG n’aura plus qu’une seule option pour se maintenir au pouvoir: Le trucage des résultats, à savoir si les listes de votants ne sont pas déjà biaisées.
    Mais au moins le Peuple ne vous reprochera pas de n’avoir pas mis vos égos de côté pour choisir l’Union et la Concorde. Les valeurs de cette nation !
    Continuez les tractations.

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