Les échanges au cours du dialogue politique ouvert le 28 mars dernier sont encadrés par un code de bonne conduite adopté par le Comité ad hoc en février 2017. Ce document fixe le cadre des relations entre les participants.

Les participants à la phase citoyenne du dialogue politique. © Dialogue Politique 2017
 

Entre les querelles d’égos et les rancœurs, une montée de tension lors des échanges n’est pas à négliger au cours des travaux du dialogue politique initié par le président de la République. Pour court-circuiter l’incendie avant même qu’il ne débute, le Comité paritaire ad hoc réuni en février 2017, a adopté un «code de bonne conduite», lors de la phase préparatoire du dialogue. Celui-ci régira les rapports des participants.

Selon le comité d’organisation du dialogue politique, l’observation des prescriptions de cette charte apparaît comme une condition sine qua non pour que les participants s’accordent sur des propositions conjointes, au terme d’échanges qui porteront sur des enjeux à priori clivants.

Le document dont les textes font office de serment pour le bon déroulement des assises, dans le respect et la tolérance d’autrui, engage les participants à : promouvoir un esprit républicain, par l’instauration d’un climat de confiance entre les participants ; agir de façon à sauvegarder, promouvoir et renforcer la paix, l’unité et la cohésion nationales dans leur comportement, paroles, faits et gestes et à traiter leurs pairs avec respect, tolérance et sans aucune discrimination ; retenir le consensus comme mode de prise de décisions.

Il les invite par ailleurs à s’abstenir de tout acte susceptible de porter atteinte aux objectifs du dialogue politique. De même, il proscrire tout propos à caractère régionaliste, ethnique, raciste, sexiste, injurieux ou religieux, ainsi que tout recours à des personnes physiques ou morales dans le but de porter atteinte aux objectifs du dialogue. Ce code qui contient 13 dispositions proscrit également toute manipulation, intimidation ou corruption d’autres participants au dialogue politique, ainsi que toute divulgation par quelque moyen que ce soit, des informations relatives à ce dialogue avant qu’elles ne soient rendues publiques.

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Heinz-Levi dit :

    Il y a plusieurs types de dialogues mais ici, on l’a qualifié de dialogue national.
    En Afrique, le dialogue national a une connotation particulière. C’est généralement dans les pays en crise qu’on parle de dialogue national.
    Discussion entre personnes, entre partenaires ou adversaires politiques, idéologiques, sociaux, économiques, en vue d’aboutir à un accord, mais un accord sur quoi dans le cas du Gabon ? Y’a t-il crise au Gabon ?
    Si oui, alors c’est peut-être là où se situent, à mon avis, les enjeux qu’on doit en toute responsabilité définir, car les éléments à l’origine de cette crise, ne seront pas abordés . On peut de ce fait conclure aisément que le débat est faussé d’avance.
    En français facile,avis à ceux qui savent écouter: n’allez donc pas d’évoquer les sujets qui peuvent mettre mal à l’aise.
    L’élections est derrière nous, la page des morts est tournée ./
    Pour finir, je me demande Comment on parviendra à faire une omelette sans casser les œufs.
    Merci

  2. AGORA dit :

    La page des mort est tournée? Va dire sa aux parents des disparus. …ils ne sont pas partis en vain, ces martyrs. Un dialogue sans débat …de la pâté pour chat,n’importe quoi…code de bonne conduite. …dite plutôt ne parlé pas des sujet qui fâchent. .tssss!

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