Décidé à donner un meilleur visage au 2e arrondissement de Libreville, le maire va en guerre contre les garages anarchiques, sources de bien de désagréments.

Vue d’un garage anarchique. © thisfabtrek.com

 

La municipalité de Libreville a décidé de s’attaquer au problème des garages anarchiques. Dans le 2e arrondissement de la commune, le maire est décidé à prendre le taureau par les cornes. «Dans une zone urbaine comme la nôtre, les garages ne doivent pas être positionnés pêle-mêle. Ils devraient être placés dans des endroits précis», a regretté Albert Oyame sur Gabon 1er.

«Or, les garages se retrouvent à proximité des voies, entre les habitations. Avec tous les risques que cela comporte, c’est quelque chose à revoir», a souligné l’édile du 2e arrondissement de Libreville. Les garages à ciel ouvert ont fleuri dans l’ensemble des six arrondissements de Libreville. Ces ateliers de réparation automobile de fortune présentent très souvent un visage peu reluisant : installation anarchique, épaves de véhicules, huiles usées déversées à même le sol, trottoirs encombrées, etc.

A cela s’ajoute les risques sur la santé des garagistes, les populations environnantes et l’environnement, avec des huiles, produits chimiques, ferrailles et autres déchets. Un spectacle désolant ayant décidé Albert Oyame à rectifier le tir. «Nous avons fait ce premier travail qui consiste à sensibiliser, conformément aux instructions du président du conseil municipal de la commune de Libreville», a-t-il rappelé.

Après la phase de sensibilisation, la mairie du 2e arrondissement prévoit une descente de terrain. «Après cette étape, ça va être la répression», a prévenu Albert Oyame. L’idée est de donner un meilleur visage à son arrondissement. «La mairie a pour objectif de faire de la commune de Libreville, un beau cadre de vie. Dans ce sens, il question que les populations du 2e arrondissement de Libreville vivent dans un cadre agréable», a conclu le maire.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Observateur+ dit :

    Bonne initiative ! A ne pas oublier tout le désordre qui se trouve sur le long du Gué-Gué. En partant du pont, on y trouve garages et scierie à ciel ouvert….

  2. Une gabonaise dit :

    Il est temps, venez également dans le 6e arrondissement. Certains n’ont même pas besoin de local, installés de manière anarchique, ils gênent même la circulation. Occupation illégale de l’espace public. Pourquoi ne pas penser à la mise en place d’un numéro vert afin que les populations puissent signaler tout ces abus ?

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