La Société gabonaise de services (SGS) est en quête de liquidités pour payer les salaires du mois d’août. Depuis le début de la semaine, la direction générale est en campagne de recouvrement auprès des débiteurs de la société.

Plombée par les tensions de trésorerie, la SGS n’a toujours pas payé les salaires d’août 2019. © D.R.

 

Les agents de la Société gabonaise de services (SGS) broient actuellement du noir. Ces derniers attendent encore leurs salaires d’août et ne savent toujours pas à quelle échéance ils les percevront. Selon la direction générale, des tensions de trésorerie sont à l’origine de cette situation.

«Il est porté à la connaissance de l’ensemble du personnel qu’en raison des difficultés de trésorerie liées aux retards de règlements constatés de nos nombreux clients, le paiement des salaires du mois d’août 2019 est, comme vous l’avez constaté, décalé à une date ultérieure», a informé le directeur général dans une note de service datée du 16 septembre.

Depuis le début de la semaine, Jérôme Andjoua est en campagne de recouvrement auprès de ses débiteurs, pour espérer payer les salaires de ses employés. «Je ne manquerai pas de vous tenir informés du démarrage effectif du paiement des salaires que nous souhaitons voir débuter cette semaine», a assuré le patron de SGS.

En attendant un retour à la normale, le directeur général a invité ses agents au «sens de la responsabilité» pour assurer une «qualité de service» aux clients de SGS. Une situation similaire s’était déjà produite en 2018, où la société a éprouvé toutes les peines du monde à payer les salaires de décembre. La direction avait alors proposé des acomptes allant de 20% à 50% selon les grades, payables au plus tard le 21 décembre.

Offrant des services de sécurité et de gardiennage, SGS est une entreprise de la holding Delta Synergie. Les tourments de la structure ont commencé en 2017. Cette année-là, la société avait frôlé la banqueroute et avait été discrètement mise sous redressement judiciaire.

 
GR
 

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