Les clients de Bikélé ont amorcé le processus d’acquisition des logements. Le 21 septembre à Libreville, ils ont reçu les formulaires de demande de logements qui, une fois remplis, vont être retournés à la Société nationale immobilière (Sni).

Les collectifs des clients de Bikélé lors de son assemblée générale, le 21 septembre 2019 à Libreville. © Gabonreview

 

Bonne nouvelle pour les clients des logements de Bikélé. La Société nationale immobilière (Sni) vient d’ouvrir le processus d’acquisition des logements, cinq ans après le début de ce projet lancé par la Société nationale des logements sociaux (SNLS). Un processus expliqué par le bureau du collectif des logements de Bikélé à tous ses membres, le 21 septembre à Libreville.

«Nous sommes toujours dans le processus avec la Sni qui a reçu le bureau pour que nous puissions commencer la phase de signature de contrats. Il était de bon aloi de faire le rendu à l’ensemble de nos membres, en leur remettant des fiches à remplir dans le cadre du processus avec la Sni», a expliqué le président du collectif. Selon Klaus Oleri, le remplissage de ces fiches est indispensable pour la suite. «Vu que nous avons achevé la phase des expertises pour rentrer dans celle d’acquisition des logements avec les signatures des contrats», a-t-il souligné.

Concrètement, les réservataires et acquéreurs des logements de Bikélé ont reçu des formulaires de demande de logements. Une fois remplis, les documents seront déposés auprès de la Sni qui créera des dossiers pour chaque client. «Et en fonction des éléments qui nous ont été demandés, nous aurons le montant des maisons. Et chaque client va s’engager selon ses revenus et possibilités», a indiqué Klaus Oleri.

Au-delà de la cession des logements, les clients souhaitent que la Sni les réalise tout ce qui est Voiries et réseaux divers (VRD). En août, la Sni et le Génie militaire ont signé un partenariat à cet effet. Les clients espèrent désormais que le pied soit mis à l’accélérateur pour achever les chantiers prévus par cette entente.

«Sur le site, il y a déjà un engin qui est à pied d’œuvre pour tout ce qui est assainissement, caniveaux, vu la saison des pluies. Nous demandons à la Sni d’aller un peu plus vite, car nous attendons depuis cinq ans. Nous sommes presque arrivés au bout du tunnel, et exhortons les autorités à nous aider dans les questions de l’eau, l’électricité et la voie d’accès. Car au-delà des clients de Bikélé, il y a aussi les populations environnantes», a conclu Klaus Oleri.

 
GR
 

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