Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), à travers la planète, la rage transmise par les chiens est responsable du décès d’environ 60 000 humains chaque année, soit une personne toutes les 10 minutes. Depuis lundi, à Libreville, l’Afrique centrale réfléchit à des stratégies dans le cadre de l’objectif «Zéro mort humaine due à la rage du chien à l’horizon 2030».

Selon l’OMS, la rage transmise par le chien tue une personne toutes les 10 minutes dans le monde. © D.R.

 

Moments du lancement du projet sous-régional, le 14 octobre 2019, à Libreville. © FAO-SFC

Particulièrement virale, la rage tue environ 60 000 personnes et des centaines de milliers d’animaux par an, particulièrement dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. En Afrique centrale, où la situation exacte reste mal connue, cette zoonose est reconnue comme une maladie endémique à laquelle il nécessite de faire face. D’où l’atelier tenu du 14 au 15 octobre à Libreville, visant le lancement du projet sous-régional intitulé «Contrôle durable de la rage humaine transmise par les chiens en Afrique centrale».

Organisé par le bureau sous-régional de la FAO, l’OMS et la Commission économique du bétail, de la viande et de ressources halieutiques (CEBEVIRHA), en partenariat avec le ministère gabonais de l’Agriculture, ces travaux étaient inscrits dans le cadre de l’atteinte de l’objectif stratégique «Zéro mort humaine due à la rage du chien à l’horizon 2030», énoncé par plusieurs organisations internationales parmi lesquelles l’Alliance mondiale contre la rage (Garc).

Selon Hélder Muteia, représentant de la FAO, le projet sous-régional lancé à Libreville «vise à développer des outils (plans nationaux et stratégies de communication), à former des experts nationaux à la collecte, le stockage, l’expédition et l’analyse des échantillons d’animaux pour tous les pays et à équiper les laboratoires dans les pays réunissant les conditions requises». L’objectif étant de reproduire en Afrique centrale les méthodes de contrôle expérimentées en Europe et en Amérique, qui ont permis à ces continents d’éliminer la rage.

«La rage, précise-t-il, est une maladie prioritaire dans tous les pays d’Afrique centrale. Elle est systématiquement fatale une fois les symptômes déclarés tant chez les animaux que chez les humains.» En général, cette maladie est transmise par un chien à l’homme par morsure et, plus rarement, par griffure ou par léchage d’une plaie ou d’une muqueuse. Selon l’OMS, elle tue une personne toutes les 10 minutes dans le monde.

 
GR
 

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