Le lycée français Blaise Pascal, à Libreville, a décidé de repousser la reprise des cours au 16 mars, à cause du coronavirus. Une décision visant à examiner les enseignants et élèves de l’établissement scolaire qui étaient en vacances d’hiver en France, où cette épidémie a déjà fait 19 victimes.

Le lycée français Blaise Pascal, à Libreville. © D.R.

 

Au plus fort de l’épidémie de coronavirus qui a fait plusieurs victimes en France, le lycée français Blaise Pascal, à Libreville, a décidé de s’aligner aux mesures prescrites par le gouvernent gabonais. Ces mesures touchent les établissements scolaires relevant du calendrier scolaire français, et dont les vacances d’hiver ont pris fin le 8 mars.

«Un certain nombre d’élèves, de familles et d’enseignants de ces établissements sont de retour de France (ou d’autres « zones à risque »), où ils ont séjourné pendant ces vacances», a souligné le proviseur de Blaise Pascal dans une note aux parents d’élèves, daté du 8 mars. «Face au risque qu’ils soient porteurs du coronavirus, ces enseignants et élèves seront invités à rester confinés à domicile pendant la période de potentielle incubation de 14 jours à compter de leur retour sur le territoire gabonais», a annoncé Jean-Philippe Genon.

Le 7 mars, le gouvernement a annoncé une batterie de mesures destinées à «assurer et garantir la protection» des personnes vivant au Gabon. Parmi celles-ci, au nombre de 11, figure «la restriction des voyages vers ou en provenance des pays révélés comme étant à haute risque de contamination. Pour les nationaux et les résidents présentant des symptômes de la maladie en provenance de ces pays, une mesures de quarantaine de 14 jours sera automatiquement appliquée».

D’où la décision de Blaise Pascal de confiner les enseignants et élèves pendant 14 jours, au moment où 949 individus ont été contaminés par le coronavirus, dont 16 sont décédés. Par ailleurs, «pour permettre l’identification de ces élèves et enseignants et éviter tout risque, d’ici là, de contamination de l’ensemble de la communauté scolaire, nos établissements resteront fermés jusqu’au lundi 16 mars, sur décision des autorités gabonaises», a informé Jean-Philippe Genon.

Une disposition qui, visiblement, est approuvée par l’ambassade de France au Gabon. Selon le proviseur de Blaise Pascal, la représentation diplomatique a attitré l’attention des parents d’élèves sur «la nécessité de cette mesure, dans un esprit de responsabilité, de prévention et de prudence, pour l’ensemble de la communauté éducative et de la population résidant au Gabon».

Les parents sont ainsi invités à déclarer à l’administration de Blaise Pascal, dès le 9 mars, «leurs enfants ayant séjourné en France (ou dans une autre zone à risque) lors des vacances d’hiver». Le respect de cette procédure devrait permettre la réouverture des établissement français au Gabon, le 16 mars.

 

 

 

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. moundounga dit :

    Bjr. Morceau choisi: « Une disposition qui, visiblement, est approuvée par l’ambassade de France au Gabon. Selon le proviseur de Blaise Pascal, la représentation diplomatique a attitré l’attention des parents d’élèves sur «la nécessité de cette mesure, dans un esprit de responsabilité, de prévention et de prudence, pour l’ensemble de la communauté éducative et de la population résidant au Gabon» ». Voila une collaboration qui doit faire école afin de nous éviter le pire. Tous les potentiels foyer du COVID-19 devrait faire l’objet de cette quarantaine de 14jours. Doit on envisager un danger de ce coté ou pure prévention, l’avenir nous le dira. Amen.

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