L’Université Omar Bongo (UOB) s’attèle à la reprise des activités pédagogiques, suspendus depuis mars en raison du Covid-19. Mais face à la menace du terrible virus, toujours actif, les autorités rectorales doivent prendre toutes les dispositions pour assurer la protection des étudiants, enseignants et personnel de l’université.

L’UOB s’attèle à la reprise des activités pédagogiques, suspendus depuis mars en raison du Covid-19. © D.R.

 

Dans la perspective de la reprise de cours à l’Université Omar Bongo, l’administration doit faire face à la menace du Covid-19, à l’origine de la suspension des activités pédagogiques en mars. «D’où la nécessité et l’urgence de mettre en place une unité de veille et de riposte sanitaire au Covid-19 afin que l’UOB ne soit pas un foyer de contamination communautaire», a estimé le recteur de l’UOB, le 10 avril à Libreville.

Selon Mesmin-Noël Soumaho, avec ses 35 000 étudiants, ses 750 enseignants-chercheurs permanents et vacataires et ses 300 personnels Atoss, l’UOB est la plus grosse administration publique du Gabon, devant celles des forces de sécurité et défense. «Il nous faut donc mettre en place le plus rapidement possible toutes les mesures barrières de distanciation physique afin de reprendre les activités pédagogiques en toute sérénité», insisté le recteur de l’UOB.

Au niveau de la tutelle, l’on assure avoir pris le problème à bras-le-corps avec  la mise en place d’un groupe de travail intégrant la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) pour la fourniture en eau, les forces de sécurité, la présidence de la République et le ministère de Budget. «Ce groupe de travail va élaborer une stratégie qui permettra d’installer des cubitenaires,  avoir des masques, gels et thermo flash», a assuré un haut responsable au ministère de l’Enseignement supérieur.

Par ailleurs, le Covid-19 a été un révélateur  de fracture et fragilité de l’environnement pédagogique de travail. Il a ainsi mis en exergue non seulement le retard accumulé en matière d’infrastructures pour respecter la distanciation physique de manière générale, mais singulièrement la quasi-absence d’infrastructures numériques pour opérer le basculement à l’enseignement à distance. De ce fait, la digitalisation s’impose aujourd’hui à l’UOB comme un impératif et non comme une alternative.

 
GR
 

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