Lancé par le gouvernement, le 30 décembre dernier, le «Prix de l’arrondissement le plus propre, vert et résilient du Gabon» a été bien accueilli à Oyem, le chef-lieu de la province du Woelu-Ntem, qui entend rafler la mise. Le top départ pour les arrondissements de cette ville a officiellement été donné le 5 janvier par le gouverneur de cette province septentrionale, Jules Ndjeki.

Le gouverneur de la province du Woleu-Ntem, Jules Ndjeki, remettant les dossiers du concours à un maire d’arrondissement. © D.R.

 

Sur les instructions du président de la République, le «Prix de l’arrondissement le plus propre, vert et résilient du Gabon» a officiellement été lancé le vendredi 30 décembre à Libreville. Depuis lors les 28 arrondissements que comptent les 9 provinces du pays s’activent pour remporter les 500 millions de francs CFA en jeu. Tel est le cas des arrondissements d’Oyem qui sont officiellement entrés dans la compétition, le 5 janvier, lors d’une cérémonie présidée par le gouverneur, Jules Ndjeki.

Au lancement de cette compétition, le ministre d’État à l’Intérieur et tutelle des collectivités locales, Lambert-Noël Matha, laissait entendre que «l’objectif est d’inculquer à nos concitoyens une véritable culture de la propreté, et de manière plus spécifique, d’offrir un environnement propre et sain ainsi qu’un cadre de vie agréable à ses habitants, d’encourager les arrondissements à développer activement la sensibilisation et l’implication des citoyens en matière d’environnement, de promouvoir l’arrondissement qui a mis en œuvre des méthodes innovantes pour arriver à de meilleurs résultats dans la gestion du traitement des déchets et servir de modèle pour d’autres arrondissements».

À l’échelle du Woleu-Ntem, le gouverneur accompagné, entre autres, du préfet du Woleu, Brice Arcadius Moussirou a présenté aux responsables municipaux le bien-fondé et les règles de participation à ce concours. Dans ce sens, une séance de travail réunissant toutes les parties concernées dans la province a planché sur les critères de ce concours. Ce, a avant de peaufiner des stratégies répondant aux besoins respectifs des arrondissements.

Pour l’organisation de ce concours, le gouvernement s’est attaché les services des Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (CGLU-Afrique). De même, chaque arrondissement va concourir avec ses moyens propres, sur la base des dotations régulièrement inscrites au budget de chaque commune.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Yann Lévy Boussougou-Bouassa dit :

    Sans carotte visiblement on ne déploie aucun effort pour la propreté de sa ville quand on est magistrat ?! Bref. En tout état de cause il faudra suivre de très près l’utilisation par le vainqueur de son prix (coucou la tutelle et les juridictions financières). Quant aux autres, ne pas gagner de prix ne veut pas dire se croiser les bras le reste du temps. Car, la salubrité reste une composante de l’ordre public, donc une affaire d’intérêt général.

Poster un commentaire