Le rapport «Doing Business 2013», publié le 23 octobre 2012 par la Banque Mondiale et la Société financière internationale (IFC), place le Gabon au 170e rang sur 185 économies au sujet de la «facilité de faire des affaires» dans un pays. Une régression de cinq places par rapport à 2012.
De l’énergie, du bois, du minerai, des usines et des infrastructures diverses ont ponctué la randonnée, du 10 au 13 octobre 2012, sur «la piste des chantiers de l’Émergence», ce voyage de presse qui a permis de constater, de visu, quels investissements publics annoncés ont été réalisés ou démarrés. Il n’y avait nulle part d’éléphant blanc et il n’y avait pas que des annonces. Du concret ? Oui, il y a du concret…
Ntumpa Lebani, général de la Garde républicaine, qui a été condamné à 5 ans de prison ferme, en mars 2011, pour avoir projeté un coup d’État, a bénéficié de la grâce présidentielle et recouvré sa liberté.
Leader de la presse libre du Gabon en termes de ventes, l’hebdomadaire Échos du Nord vient d’atteindre ses sept ans d’édition, alors même que son promoteur, Désiré Ename, revient d’un exil au Cameroun. Il s’en explique et dément la rumeur au sujet de l’OPA supposée de Maixent Accrombessi ou d’Olam sur le titre. Mba Obame et l’Union nationale, Ali Bongo et BGFI sont également abordés dans cette interview, synthétique et incisive. Rencontre avec un journaliste et patron de presse qui dérange.
La première foire exposition agricole, lancée le 16 octobre 2012 à Gabon expo (Libreville), offre à d’autres secteurs en synergie l’occasion de présenter et de mieux faire connaitre leurs activités au public. C’est le cas d’un stand consacré aux produits halieutiques qui attire bien du monde et où le Premier ministre s’est livré à la dégustation d’huîtres.
La Fondation Mo Ibrahim a publié, le lundi 15 octobre, son fameux «Indice Ibrahim de la gouvernance africaine». Le palmarès classe le Gabon à la 22e place sur 52 pays africains, avec un score global de 53,6/100. L’indice Mo Ibrahim qui promeut la bonne gouvernance dans les pays d’Afrique, vient ainsi démontrer que le Gabon n’est pas toujours à plaindre, même si certains de ses scores laissent à désirer.
Craignant un remake de Bakassi, l’affaire camerounaise-nigériane au sujet d’une île disputée du fait de son processus de peuplement, les autorités gabonaises ont entrepris de faire évacuer les ressortissants nigérians qui occupaient illégalement trois îles gabonaises, supposée désertes, au large des côtes nationales.
La première pierre de la future l’École des mines et de métallurgie de Moanda a été posée par le président Ali Bongo, le 12 octobre, en présence de Patrick Buffet, P-DG d’Eramet. Occasion pour les officiels de visiter également le futur complexe métallurgique de Moanda et pour la presse de s’intéresser à l’avancement des travaux du barrage hydroélectrique du Grand Poubara.
Sur les 20 milliards de dollars annoncés en février dernier pour le développement des infrastructures au Gabon, le pays va consacrer 450 millions de dollars pour transformer l’ancien port de Libreville, le Port-Môle, en projet futuriste. Une annonce faite le 10 octobre par Henri Ohayon, directeur de l’Agence nationale des Grands travaux (ANGT).
Les services communication de la Présidence de la République et de la Primature du Gabon ont entrepris, le 10 octobre, un voyage de presse permettant de constater de visu, quels investissements annoncés ont été réalisés ou démarrés. Occasion pour Henri Ohayon, directeur général de l’ANGT, de décliner le fameux Schéma directeur national des infrastructures.