Du 18 au 22 juin 2025, le ministère de la Santé du Gabon, avec l’appui de l’OMS, de l’UNICEF et de ses partenaires, organise la deuxième phase des Activités vaccinales intensifiées (AVI). Destinée aux enfants de 0 à 59 mois et aux femmes enceintes, cette campagne nationale vise à renforcer la couverture vaccinale et rattraper les retards, pour prévenir efficacement les maladies évitables et offrir un avenir plus sûr aux communautés.

Lancement de la 2e phase des Activités vaccinales intensifiées pour protéger enfants et femmes enceintes, le 18 juin 2025. © GabonReview

 

Le Centre de santé d’Awendjé, dans le quatrième arrondissement de Libreville, a accueilli ce mercredi 18 juin 2025 le lancement officiel du deuxième passage des Activités vaccinales intensifiées (AVI). Cette campagne, qui s’étendra du 18 au 22 juin 2025, s’adresse aux enfants de 0 à 59 mois ainsi qu’aux femmes enceintes sur toute l’étendue du territoire national.

L’objectif de cette deuxième session est double : vacciner les enfants n’ayant pas encore reçu leurs doses et rattraper les retards enregistrés, afin d’assurer leur bonne croissance et leur santé globale. «Du 18 au 22 juin 2025, tous les enfants de 0 à 59 mois recevront, dans les centres de santé, les vaccins contre la tuberculose, la poliomyélite, l’hépatite, la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, les pneumonies, la méningite, la rougeole, et la fièvre jaune. Les enfants de 6 à 59 mois recevront également une capsule de vitamine A, essentielle pour renforcer leur immunité et prévenir les maladies oculaires», a précisé le Dr Marie-Reine Chirezi Fabry, représentante résidente de l’Unicef pour le Gabon, Sao Tomé & Principe et la CEEAC. 

Un engagement fort des autorités et partenaires

L’OMS, l’UNICEF et les autres partenaires techniques et financiers ont réaffirmé leur soutien au gouvernement gabonais pour accroître la couverture vaccinale et prévenir les épidémies. Le Dr Chirezi Fabry a ainsi lancé un appel fort : «Nous vous lançons un appel solennel : amenez vos enfants dans les centres de vaccination. La vaccination est un droit pour l’enfant et un devoir pour les parents. Un enfant vacciné est un enfant protégé. Et un enfant protégé, c’est une communauté plus sûre. Après ces cinq jours d’intensification, nous vous encourageons vivement à poursuivre le calendrier vaccinal de routine dans les structures de santé».

Quelques moments forts du lancement. GabonReview

Figure emblématique du sport national, Bruno Ecuele Manga, capitaine des Panthères et défenseur des droits de l’enfant auprès de l’UNICEF, était également présent pour sensibiliser les familles. «C’est vrai qu’il y a beaucoup qui sont réticents, mais un vaccin aujourd’hui, c’est un avenir meilleur pour un enfant. Ça sauve beaucoup de vies et c’est très important. Bon courage à toutes les mamans et j’espère que vous rassemblerez d’autres mamans aussi pour venir faire vacciner leurs enfants», a-t-il déclaré.

Pour Alain Charles Rotimbo, secrétaire général du ministère de la Santé, cette campagne est une affaire de tous : «C’est une responsabilité collective et c’est ensemble, unis, que nous pourrions atteindre nos objectifs dans l’amélioration des couvertures vaccinales pour prévenir efficacement les épidémies», a-t-il souligné, avant d’ajouter : «chers parents, venez faire vacciner vos enfants sous les sites choisis. Chères femmes enceintes, par ce geste, protégez-vous et protégez vos enfants à naître en bonne santé. Ensemble, assurons un avenir plus sûr à nos enfants et à nos communautés». Pendant ces cinq jours, agents de santé et sensibilisateurs seront déployés dans les centres de santé, quartiers et villages afin de garantir une couverture maximale et gratuite.

Des résultats encourageants depuis février 2025

Les résultats du premier passage des AVI, en février 2025, ont été jugés encourageants : 8 925 enfants vaccinés avec le pentavalent, faisant passer la couverture de 49 % à 64 %, et 8 561 enfants vaccinés contre la rougeole, avec une progression de 54 % à 81 %. Ces chiffres montrent l’impact positif de cette approche, d’où l’importance cruciale de ce second passage, qui vise à consolider les acquis et atteindre les enfants encore non protégés.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. ELIWA dit :

    C’est bien…
    Mais, avez-vous au moins pris le temps de procéder à la vérification de ces vaccins via nos propres laboratoires ( si, nous en avons la capacité, les hommes et infrastructures) ?
    Ce n’est pas tous les « cadeaux financés » de l’extérieur qu’il faut accepter.
    Vous avez (l,Etat) la responsabilité de protéger d’abord vous-même votre population… Souvenez-vous du scandale des effets secondaires des vaccins (FIZER) en France pendant la COVID.
    Faut-il avoir une foi aveugle (Comme dans les églises de réveil) aux institutions que sont l’OMS et l’UNICEF ???

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