Dans une opération coup de poing menée dans la forêt de Bakoudou, les éléments de la Garde républicaine ont interpellé une vingtaine d’orpailleurs clandestins, majoritairement originaires du Gabon et du Congo. Ces derniers s’adonnaient à une exploitation illégale de l’or dans une zone historiquement convoitée pour ses ressources aurifères.

Quelques-uns des orpailleurs illégaux arrêtés en pleine exploitation aurifère. © GabonReview

 

C’est une véritable rafle que viennent d’opérer les éléments de la Garde républicaine, dans la province du Haut-Ogooué. En mission dans la région, ces derniers ont interpellé 21 orpailleurs illégaux, de nationalité gabonaise et congolaise, dans la forêt dense de Bakoudou, localité du département de Lekoko, dans la commune de Bakoumba.

Cette zone est connue pour abriter d’importants gisements aurifères. Elle a d’ailleurs été exploitée pendant plusieurs années par le groupe marocain Managem, avant l’arrêt de ses activités, laissant place à une multiplication des activités artisanales, souvent illégales.

Des réseaux transfrontaliers bien organisés

Parmi les personnes arrêtées, onze seraient de nationalité congolaise. Selon les premières informations recueillies, ces derniers auraient traversé la frontière par l’un des nombreux chemins non contrôlés reliant le Gabon au Congo voisin, avec pour seul objectif : repartir avec la précieuse ressource.

Mais leur entreprise illicite s’est heurtée à un dispositif sécuritaire renforcé dans la zone. Les militaires de la Garde républicaine ont pu les surprendre en pleine activité, mettant ainsi un terme provisoire à cette exploitation clandestine.

Dans le cadre de la procédure, les mis en cause ont été remis à l’antenne provinciale de la Direction générale des recherches (DGR) du Haut-Ogooué. Une collaboration efficace entre forces de sécurité et services de renseignements, saluée localement pour son efficacité.

D’après des sources concordantes, les 21 orpailleurs devraient être déférés dans les prochains jours devant le parquet de la République près le Tribunal de première instance de Franceville. Ils répondront de leurs actes devant la justice gabonaise, au titre de l’exploitation illégale de ressources naturelles et de l’entrée irrégulière sur le territoire.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Gayo dit :

    Pour les pères de famille gabonais ainsi exposés, je ne comprends ce qui constitue une exploitation illégale. Sont ils entrés dans un terrain privée où l’accès est légalement interdit ou ils ont fouillé du sable ou de la boue sur la terre de leurs ancêtres où aucune interdiction légale et explicite n’existe pour pouvoir nourrir leur famille dans un Gabon où la précarité touche de nombreuse famille? Je soupçonne le nouveau pouvoir de vouloir en faire à nouveau une chasse gardée au détriment de notre pays alors que Managem, les Bongo et acolytes qui ont pillé cette ressource sans que rien ne rentre au trésor restent impunis.

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