En visite au ministère des Travaux publics le 8 juin 2025, le vice-président de la BDEAC, Jean Paterne Megne Ekoga, a réaffirmé l’engagement de la Banque à soutenir la politique d’infrastructures du Gabon. Entre bilan des projets en cours, notamment les logements sociaux de Bikélé-Nzong, et financement de nouvelles routes régionales, les annonces témoignent d’un partenariat stratégique renforcé.

Le ministre Edgard Moukoumbi et son hôte le vice-président de la BDEAC, Jean Paterne Megne Ekoga. © D.R.

 

Lors de cette séance de travail, les échanges ont permis de faire le point sur les projets en cours d’exécution. Au premier rang de ceux-ci figure le chantier des logements sociaux de Bikélé-Nzong, initié pour reloger les populations affectées par les travaux d’aménagement des bassins versants et du Boulevard de la Transition.

À l’enveloppe initiale de 40 milliards de FCFA déjà injectés, s’ajoutera une rallonge budgétaire de 20 milliards de FCFA, portant l’effort total de la BDEAC à 60 milliards de FCFA pour ce programme. Cette nouvelle somme est déjà disponible mais n’a pas encore été décaissée. La répartition de ces fonds, notamment les tranches d’exécution, relèvera du ministère des Travaux publics.

La Transgabonaise et les routes d’intégration au cœur des préoccupations

Au-delà du logement, les discussions ont aussi porté sur la Transgabonaise, projet structurant pour le désenclavement du territoire et le développement économique. Bien que le communiqué ne précise pas les montants ou les délais, la simple réinscription du projet à l’agenda témoigne de son importance stratégique pour l’État gabonais et pour les bailleurs de fonds régionaux.

S’inscrivant dans une vision de développement équilibré du territoire, la BDEAC a également fait part de sa disponibilité à financer la construction de la route Kougouleu-Medouneu, axe crucial pour désenclaver la province du Woleu-Ntem. Les études étant déjà bouclées, l’étape suivante serait la mobilisation effective des fonds pour démarrer les travaux.

La Banque envisage également d’accompagner le financement des études de faisabilité pour plusieurs routes à vocation d’intégration régionale. Ces infrastructures, au-delà de leur utilité nationale, doivent faciliter la connectivité entre les pays de la CEMAC, en droite ligne avec les ambitions régionales de développement durable.

La BDEAC, un partenaire de long terme

Cette rencontre vient consolider un partenariat de confiance entre le Gabon et la Banque de développement des États de l’Afrique centrale. « La Banque réitère son ambition d’être un acteur majeur du développement durable en Afrique centrale », a déclaré Jean Paterne Megne Ekoga, ajoutant que son institution entend rester un levier efficace de financement pour les États membres confrontés aux défis de la modernisation des infrastructures.

De son côté, le ministre Edgard Moukoumbi s’est montré satisfait de cette coopération dynamique. « Toutes ces propositions viennent renforcer la coopération entre notre pays et ce partenaire financier », a-t-il salué, soulignant la vision partagée d’un développement équitable et durable.

Entre soutien renforcé aux programmes sociaux, ambition régionale et priorités de désenclavement, la BDEAC confirme sa place centrale dans la stratégie de modernisation des infrastructures gabonaises. Ce dialogue avec le ministère des Travaux publics augure de futures avancées concrètes sur le terrain.

 
GR
 

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