En déplacement à Mimongo, dans la province de la Ngounié, la ministre de l’Éducation nationale a donné le coup d’envoi des épreuves écrites du BEPC 2025. Elle en a profité pour souligner l’importance de chaque élève, annoncer la construction d’un complexe scolaire sur pilotis et valoriser les langues nationales.

La ministre d’État, Camélia Ntoutoume Leclercq distribuant les épreuves, le 10 juin 2025 à Mimongo. © D.R.

 

La ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq, a lancé le 10 juin 2025, au lycée Alexandre Madoungou Mbary de Mimongo (Ngounié), les épreuves écrites du Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC). Cette année, 40 091 candidats sont inscrits à travers le pays, dont 2 223 dans la province de la Ngounié.

Au terme de la première journée, les élèves affichaient une certaine sérénité. «C’était quand même facile, les épreuves sont abordables. Pour le moment tout va bien pour moi. Je pense aussi pour tout le monde», a confié une candidate. «Au début des mathématiques, c’était l’exercice 3 qui était un peu difficile. On n’a pas eu d’accident, c’était bien», a dit un autre.

Camélia Ntoutoume Leclercq a justifié son déplacement à Mimongo, localité enclavée, par l’importance qu’accorde le gouvernement à l’équité territoriale. «Nous sommes bien heureux d’avoir effectué ce déplacement. Chaque candidat à travers le pays compte, même s’il faut venir dans l’arrière-pays aussi loin que Mimongo pour 63 candidats, nous l’avons fait et nous souhaitons à tous nos 40 091 candidats sur l’ensemble du territoire national bonne chance, bonne réussite», a-t-elle déclaré.

Quelques étapes de la visite. © D.R.

Construction prochaine d’un complexe scolaire

La visite a également mis en lumière les conditions d’apprentissage difficiles, notamment les inondations récurrentes dans l’établissement. Pour y remédier, la ministre a annoncé la construction prochaine d’un complexe scolaire sur pilotis. «Nous avons tenu à venir toucher du doigt nous-mêmes les difficiles conditions d’apprentissage et du travail du personnel de la communauté éducative ici», a-t-elle ajouté.

Ce déplacement s’inscrit aussi dans la volonté présidentielle de valoriser les langues nationales. La ministre a salué les élèves Babongo pour leur interprétation de l’hymne national en langue ibongo lors du Festi-School.

 
GR
 

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