Le vice-président du gouvernement, Alexandre Barro Chambrier, a lancé, le 11 septembre 2025, les travaux d’aménagement et de bitumage du tronçon routier Yombi–Mandji– Omboué, s’étendant sur 244 kilomètres. La cérémonie, qui s’est déroulée à Mandji, a été marquée par la présence de hautes autorités, dont le président de l’Assemblée nationale de la Transition et des responsables locaux. Grâce à ces travaux, les provinces de la Ngounié et l’Ogooué-Maritime seront mieux connectées.  

Le vice-président du gouvernement, Alexandre Barro Chambrier, sur le chantier. © Communication gouvernementale

 

Projet d’importance et stratégique pour le développement des infrastructures nationales, notamment pour la province de la Ngounié qu’il traverse, les travaux d’aménagement et de bitumage du tronçon routier Yombi–Mandji– Omboué ont été lancés, le 11 septembre, par le vice-président du gouvernement, Alexandre Barro Chambrier. Le projet s’inscrit dans le cadre de la vision présidentielle ambitionnant de moderniser les infrastructures nationales et de renforcer la connectivité territoriale du pays.

À terme, l’aménagement de cette route va accélérer le désenclavement des localités traversées, le renforcement de la liaison entre les provinces de la Ngounié et de l’Ogooué-Maritime, ainsi que l’amélioration des conditions de circulation et de sécurité pour les usagers. Le projet devrait stimuler de manière significative l’activité économique et commerciale dans la région.

Durée contractuelle de 48 mois, 1800 personnels spécialisés et près de 600 engins déployés

© Communication gouvernementale

La réalisation des travaux a été confiée à l’entreprise Ebomaf Togo, reconnue pour son expertise en infrastructures routières. Le ministère des Travaux publics supervise les opérations via plusieurs directions spécialisées, et le financement est entièrement assuré par l’État gabonais. «La durée contractuelle est de 48 mois, avec 1800 personnels spécialisés et près de 600 engins déployés», a précisé le ministre des Travaux publics, Edgard Moukoumbi.

Le projet ne se limite pas à la construction de la route. Il intègre des travaux connexes essentiels au bien-être des populations locales, conformément au dialogue préalable avec les communautés. Le ministre a ainsi évoqué la «réalisation de forages pour l’accès à l’eau potable» et la «réhabilitation des établissements scolaires et sanitaires» situés sur le tracé.  Toutes choses démontrant la volonté du gouvernement à accompagner le développement social en parallèle de l’infrastructure routière.

Edgard Moukoumbi a appelé à la coopération des populations en les exhortant «à faciliter la tâche à l’entreprise en adoptant des comportements citoyens et responsables pendant la durée des travaux». Il a de même rappelé que «cette infrastructure doit être un modèle de durabilité et d’efficacité, au service du développement économique et social du Gabon».

 
GR
 

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