En dépit de la volonté du gouvernement de désamorcer la grave crise qui secoue l’Université Omar Bongo (UOB) depuis janvier dernier, les tensions continuent toujours au sein de cette institution. 19 étudiants ont été arrêtés le 11 juin par les forces de l’ordre lors d’une nouvelle manifestation de revendications notamment liées à l’opposition à un critère d’âge maximum de 27 ans pour l’accès aux bourses.

Etudiants en cellule

«Nous avons été arrêtés par les gendarmes, dans l’enceinte de l’université, après l’assemblée générale qui a décidé de la poursuite du gel des cours», a déclaré à l’AFP Curtis Ella Ollomo, un des leaders étudiants interpellés, joint par téléphone. «Ils (les gendarmes) nous ont dit qu’ils ont reçu l’ordre de nous arrêter parce que nous troublons l’ordre public. Nous sommes à dix-neuf actuellement», a-t-il précisé.

Selon des sources concordantes, les étudiants ont été interpelés alors qu’ils essayaient de faire cesser les cours. Sur le campus, un étudiant témoin des évènements, a affirmé que «certains des étudiants arrêtés se sont eux-mêmes constitués prisonnier en montant dans le camion de gendarmerie». Une source de la gendarmerie a confirmé les interpellations sans pouvoir en donner le nombre exact. En effet, d’aucuns évoquent 21 arrestations plutôt que 19.

Les étudiants seraient actuellement en détention à la Direction générale de recherche (DGR). Une manifestation de soutien pour demander leur libération est prévue pour se tenir ce mardi à Libreville. Pour l’heure, le ministère de l’Intérieur n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet laissant les rumeurs de torture envahir la capitale gabonaise.

A la faveur d’un débat sur la télévision nationale entre étudiants et responsables de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG), il est clairement apparu que les grévistes ne mettront pas un terme à leur mouvement tant que la mesure du critère d’âge maximum de 27 ans pour l’accès aux bourses sera appliquée. Si l’ANBG s’est défendue en expliquant qu’elle ne faisait qu’appliquer la décision, il revient au gouvernement de se pencher sérieusement sur cette question, sur laquelle on ne le sent pas si impliqué que ça.

 
GR
 

27 Commentaires

  1. delvin dit :

    FRanchement, on ne comprend plus rien dans ce pays, les policiers qui vont cehercher les étudiants au campus, les éétudiants qui sortent leurs camarades des amphis alors qu’ils suivent leurs enseignements et enfin ceux qui montent eux-même dans le car pour sans famille. C’est incroyable! Trouvez de vraies et réelles solutions à ces problèmes S’il vous plaît. J’espère quelqu’un entend ma plainte.

  2. chacha dit :

    c’est tout simplement triste cette situation! comment a -t-on pu en arriver là? vivement que des solutions durables soient trouvées!

  3. Le patriote dit :

    Tant que certains étudiants ne comprendront pas qu’être étudiant n’est pas une profession ni une fin en soi, mais une période de transition et d’apprentissage d’un métier, d’une profession pour le reste de sa vie, on aura toujours ce genre de situation. En supprimant le critère d’âge, on n’encourage pas les gens à finir vite leurs études, on ne récompense pas le mérite, le travail bien fait, la rigueur, au contraire!!

  4. La Fille de la Veuve dit :

    Chers Patriote,

    Prenez un peu de recul fasse aux événements avant de vous lancer. Demandez a Tardin, Directeur General des Bourses et Stages, a Massard Kabinda, Conseiller Spécial d’Ali et cumulativement Président de la Commission des bourses et stages, tous deux inspirateur de cette mesure de limitation de l’âge ouvrant accès a la Bourse, a quels âges ils ont fini leurs études et s’ils étaient toujours Boursiers. Demandez a Patrick Daouda, Conseiller d’Ali et Serge Bertrand Abessolo, Directeur adjoint de Cabinet d’Ali Bongo a quels âges ils ont finis leurs études et s’ils étaient toujours boursiers du Gouvernement Gabonais.

    Un jeune homme qui a son Bac a 19 ans, qui obtient son DEA (M2) 5 ans après et soutient sa thèse de doctorat après 4 années de recherche est-il un cancre ? Quel est l’âge des plus jeunes Médecins Gabonais qui sortent de la faculté de Médecine ? En toutes choses, sachons raison garder.

    Il me semble que la réussite aux examens qui a jusque-là été la condition principale d’attribution et de renouvellement des Bourses est suffisamment pertinente pour permettre une gestion efficace et un reel encouragement pour nos jeunes.

    Il faut vraiment être devenu un courtisan aveugle comme le sont nombre d’entre nous pour vouloir soutenir une mesure aussi sotte.

    Vous comprendez qu’il ne serve a rien de citer Moundounga en exemple. Le concernant, les faits parlent d’eux-memes !

    • chacha dit :

      très chère fille de la veuve, la bienséance voudrait que vous désigner ces hommes par monsieur pour commencer!votre commentaire est tout à fait impropre! quel genre de comparaison! vous qui connaissez le palmarès académique de ces personnes que vous mentionnez, pourquoi ne pas nous le dire au lieu de faire de vagues déclarations?
      et pour votre gouverne, ce ne sont pas monsieur Massard et monsieur Thardin qui ont institués la limite d’âge!il ya des textes qui existent et ces derniers ne font que l’appliquer! est-ce de leur faute si par le passé leurs prédécesseurs n’en n’ont pas fait cas? « Dura lex, sed lex » dit un adage en traduction « la loi est dure, mais c’est la loi »! doit-on faire le reproche à des gens de se conformer aux textes? si vous voulez que le critère de l’âge soit abrogé, demandez à ce que les textes soient modifiés et non rejeter l’anathème sur certaines personnes! certes, les textes ne fixent pas de façon expresse une limite d’âge, mais en faisant une juste déduction des termes dans lesquels elle évoque le parcours et le délai des études, on en déduit logiquement l’âge de 27 ans comme âge de rigueur!
      comme on dit, la critique est aisée et souvent, on s’y adonne sans être réellement au fait des réalités. je consens à dire que le critère d’âge doit sans doute être revu en fonction des études que l’on entreprend, mais elle ne doit pas s’étaler « ad vitam eternam », sinon quelle catégorie d’intellectuels voulons nous pour le Gabon! je suis partisane du meilleur, de la compétence et de la qualité des gens que nous devons former. le Gabon a besoin de ses enfants pour le construire et ce n’est pas en s’éternisant à l’école qu’on jouera la rôle qu’il nous faut jouer pour le développement de notre pays!

      • Le patriote dit :

        Entièrement d’accord avec vous. J’ajouterai ceci:
        Pour intégrer la fonction publique, il faut être âgé de 35 ans maximum. Pour avoir une chance d’intégrer une entreprise à la fin des ses études supérieures, il faut être jeune (moins de 30 ans). Si un étudiant commence ses études supérieures à 25 ans (peu importe qu’il ait une bourse), pour qu’il puisse espérer intégrer une entreprise ou la fonction publique avec un niveau d’étude correct lui permettant de prétendre à une carrière intéressante, qu’il se garde de reprendre. Sinon, ça sera compliqué. De plus, commencer ses études supérieures à 25 ans ne vous permet pas d’espérer obtenir un diplôme comme le doctorat (8 ans minimum après le bac pour l’obtenir sinon plus pour les filières comme la médécine) qui vous ouvre quand même de nombreuses portes.

      • La Fille de la Veuve dit :

        Cher Chacha,

        Toutes ces personnes que j’ai cite ont un Doctorat obtenu au-dela de l’age de 27 ans apres des etudes que je considere personnellement comme brillantes. Volontairement j’ai voulu prendre l’exemple d’etudiants brillants.

        S’il leur avait ete applique cette limite d’age que vous jugez legale tout en reconnaissant qu’elle n’est explicitement inscrite nulle part, notre pays ne pourrait avoir de docteur en droit, en economie, en lettres, en medecine, etc.

        Et que vous le vouliez ou non, Tardin et Massard-Kabinda sont bien les inspirateurs de cette mesure de limitation d’age.

        Nous ne gagnons rien a vouloir toujours defendre l’indefendable. Il n’est inscrit nul part dans la loi une limite d’age pour avoir droit a une bourse d’etudes superieure. C’est le critere de reussite academique qui est inscrit dans les textes.

        Luc Marat-Abila est d’abord venu inscrire la limite pour les bacheliers a moins de 21 ans, alors que lui-meme a eu son bac a plus de 23 ans. La consequence a ete toute simple.

        Comme nous etions sous le parti unique, donc sous la dictature des annes 1980, la solution qui a ete trouvee pour combattre cette mesure inique ce fut la falsification massive des actes de naissance. Aujourd’hui le Gabon se retrouve avec un fichier d’Etat civil qui ne correspond plus a la realite. Aujourd’hui, la diactature emergente veut aller plus loin et les etudiants ont raison de se revolter.

        Maintenant comme vous pensez que cette mesure, comme toutes les annonces brillantes de votre tres estime Emergent en Chef font avancer le Gabon, je n’ai qu’une chose a vous dire : Avancez, le gouffre n’est plus tres loin !

        • Luc Lemaire dit :

          Si je peux me permettre une intrusion dans votre discussion, j’aimerais soumettre les exemples de deux amis, tous deux ayant entrepris des études brillantes mais ayant dû les stopper, il y a 25 ans maintenant, afin de subvenir aux besoins de leur familles respectives.

          Quelques années plus tard, l’un ayant 28 ans, l’autre 35, leur devoir de grand frère accompli, il ont repris leurs études. Le premier est devenu docteur en mathématiques, 8 ans plus tard, et occupe aujourd’hui un très important poste de recherche en intelligence artificielle à Paris. L’autre a repris à zéro des études de médecine. il soigne aujourd’hui les enfants à Fukushima au Japon dans le cadre de l’aide internationale. Tous deux n’ont pu le faire que grâce à des bourses de l’État français, parcimonieuses mais incontournables pour survivre durant leurs études.

          Je pense donc, moi aussi, que l’âge est un critère stupide pour juger de la valeur d’un étudiant. Après, la politique d’un État en matière de bourses dépend de ce qu’il veut faire de ses élites… Et surtout dans quelles classes sociales il veut trouver ses élites.

          • Ki dit :

            Bonsoir monsieur LEMAIRE, vous connaissant de loin, de par un de nos contacts commun, en substance M. NDENGUINO, je suis triste de constater que vous critiqué sans suggérer, ce qui au lieu de faire avancer le débat, le rend terne et triste. Alors veuillez, si ce n’est pas trop vous demander, nous faire grâce de vos propositions en la matière, merci

          • La Fille de la Veuve dit :

            Merci Luc Lemaire pour ce temoignage.

            Ki, inutile de reinventer le fil a couper le beurre.
            Voila un systeme qui a permis a des milliers de Gabonais de faire des etudes et de les reussir :

            1 – On attribue la bourse a un bachelier a la condition qu’il ai la moyenne de 10/20 annuelle en classe de terminale (Pas besoin de moyenne pour les bac scientifiques si on veut continuer a encourager ces filieres. ca se discute). 12/20 de moyenne en terminale pour obtenir une bourse a l’etranger ou Bac avec mention.

            2 – Tant que le boursier reussi a ses examens, sa bourse est renouvelee jusqu’a la fin de ses etudes.

            3 – si l’etudiant a un echec, la bourse est renouvelee.

            4 – Au bout de deux echecs successifs, la bourse est supprimee.

            5 – Un non boursier qui a deux succes successifs se voit attribuer sa bourse.

            Ce sont la de grands principes qui ont suffit a reguler le systeme des bourses grace auquel nous sommes nombreux a avoir pu faire des etudes malgre l’extreme pauvrete de nos parents.

            Ce systeme de bourses a permis au gabon de disposer de ressources humaines de grande qualite que l’on retrouve dans tres peu de pays en Afrique noire francophone.

            Avec tout ce qui se passe en ce moment, le prochain pouvoir au gabon pourrait bien s’appeler « la Reatauration ». Ce qui serait bien triste.

          • Le patriote dit :

            Si on suit votre raisonnement M. Lemaire, cela voudrait dire que même quand on a plus de 100 ans (si on y arrive tout de même et c’est pas gagné pour tout le monde), on doit avoir droit à une bourse d’étude?? Vous avez pris l’exemple de deux de vos amis, très bien. Les étudiants gabonais sont-ils dans le même cas que vos amis (qui sont des cas particuliers tout de même)? Je pense que non. Sinon, qu’ils le prouvent et il faudrait amender le texte de loi pour que ceux qui sont dans de tels cas bénéficient d’une bourse. Une quantité non négligeable d’étudiants gabonais arrivent en première année d’université à 25 ans au moins c’est souvent à cause d’une scolarisation tardive, des échecs répétés, d’un manque de suivi des parents…pas parce qu’ils ont joué le rôle de grand frère.
            Je pense qu’il faut maintenir le critère d’âge, qui n’est pas une invention de Tardin et de Massard comme le dit un lecteur ici, et porter des amendements à ce texte pour certains cas particuliers et veiller à ce que cela soit appliqué.

          • Ki dit :

            Hum! fille de la veuve votre commentaire m’a bien fait rire!
            (reinventer le fil a couper le beurre) bref je pense qu’il est temps d’arrêter de boursicoté et de s’attaquer au fond du problème, car il y un moment alloué à la spéculation et un autre à la liquidation (si vous voyez ou je veux en venir). Les vrais questions ont déjà été posé des propositions faites! (*relisez l’ensemble des post*) si vous en avez encore en réserve, elles ne seront pas de trop, mais par pitié arrêter d’alimenter le feu au risque qu’il ne fasse tarir la sauce.

        • Le patriote dit :

          Le critère d’âge, pour votre gouverne, consiste à dire que quand vous avez plus de 25 ans en 1ère année de licence, vous n’avez plus droit à la bourse. ça ne veut pas dire ce que vous écrivez.

  5. le roi dit :

    le grand probleme a l’UOB c’est que les etudiants ne sont pas serieux, ils passent de fac en fac et veulent tjrs avoir la bourse, mais ecoutez le Gabon c’est pas un four tout, y’a des mecs qui ont eux le bac en 2005 jusqu’a present ils n’ont meme pas la licence et si on regardent bien se sont eux les lideurs dans ces mouvements la, le Gabon c’est notre pays a tous ils faut eviter de favoriser la mediocrité.
    et aussi je voudrais dire ici que l’UOB est a l’image du pays, les logistes sont en vrac laba, les moyennes sexuelement transmises et l’homosexualité voila l’autre paire de manche qu’il faut eradiquer et esperer le calme.

  6. guy massard dit :

    on espère que LA Griffe et son Ntoutoume Nkoghe sont fiers de leur travail de sape et surtout de l’exercice de délation auquel ils se sont livrés vemdredi dernier… Mais que fait le CNC devant tout cela ? Rien… Pourvu que demain soit comme aujourd’hui. Sinon Ntoutoume Nkoghé saura ce qui lui restera à faire…

  7. Ki dit :

    Delvin la solution se trouve dans le premier post de chacha, le tout c’est de réussir à porter ses attentes au niveau des représentants du peuple.

  8. mop dit :

    Suppression Total de toutes les bourses, sauf celles dédiées à la recherche. Transfert de tout ces fonds dans la réhabilitation de l’UOB, et la construction de vrais université moderne et accessible à tous. Frais d’inscription dérisoire, logement étudiant pareil,et tous les pbs seront réglés et tout le monde sera content!!!!! Vive le pays des bisounours !!!!

    • Ki dit :

      intéressant mop, mais je ne pense pas que tous seront d’accord avec toi, surtout en vue de l’application de ce qui pourrait être, encore un autre long projet! donc si tu veux attirer un peu plus l’attention appui tes dires par des chiffres afin que l’ensemble puisse se situer ou invite la communauté à t’aider sur l’initiative (il est possible que ça fasse un buzz!) 😉

  9. EVOUNA MBA SERGE DANIEL dit :

    Tout ça me fait fia!

  10. makossocabrimort dit :

    Chers frères l’application du critère d’âge est une stupidité d’une part et de l’autre non. 1) J’ai eu mon Doctorat en Pharmacie à 43 ans à l’Université CHEIK ANTA DIOP de Dakar (UCAD) car ayant commencé dans la Santé comme infirmier Assistant à 21 ans à l’Hôpital Général aujourd’hui CHL tout en gravissant chaque palier du corps je n’ai jamais eu le complexe d’étudier avec des étudiants ayant l’âge de mes enfants. Je connais de mes condisciples de promotion qui étaient de vrais tarés car incapables de donner le protocole chimique de l’UPSA faisant toujours recours au VIDAL mais qui occupent des postes importants car étant dans le cercle des maudits (Franc-Maçon et politicien)qu’à cela ne tienne,on ne peut pas poursuivre des études supérieures sans bourse c’est très dur aujourdh’ui car nécessitant beaucoup de documentation c’est de la mer à boire pour nos enfants de pauvres.l’application de celle ci est un non sens. 2) Mais à vous les Tom 10 en L1 pensez vous que l’Etat va continuellement vous distribuez gratuitement l’argent du contribuable qui vit dans la misère gratuitement. Si votre statut d’éternel étudiant vous plait moi non car raison pour laquelle je suis reparti étudier car ayant été rabaissé par un condisciple d’école car m’ayant dit d’essuyer mes pieds si je voulais monter dans sa voiture. Que ressentez vous quand vous voyez un condisciple bien cravaté passer devant vous en haillons. Certes chacun à son destin mais on peut le modifier si on est ambitieux et détenteur d’une force de caractère. Pour revenir à mon séjour au Sénégal, la bourse qui à mon avis est un soutien pouvant vous permettre d’acheter des ouvrages n’est pas destinée à cela, quand un étudiant gabonais a perçu sa bourse vous ne le verrez pas dans une librairie mais dans un prêt à porter entrain de s’acheter le dernier costume à la mode ou la dernière pountanini pour épater les petites collégiennes? ou dans une boîte nuit la plus branché de la capitale. Attends le DG peut se permettre de s’acheter une bouteille de champagne de 25 000 frs car étant pour lui des broutilles mais toi l’étudiant en quoi pourrais tu te comparer à lui avec ta minable bourse. Celle ci finie en une virée tu iras quémander chez les parents les dernières pièces de 100 frs destinées au pain des enfants n’est ce pas? En un mot attribuez la bourse à ceux qui le méritent peu importe l’âge et non aux Toms 10 en L1 de faculté en faculté car inutiles dans la mesure que peut attendre l’ETAT d’eux? comme mon cousin qui dit au village qu’il est à l’UOB or étant encore en L1 depuis 6 ans à user les fonds de ses culottes en faisant des va et vient entre la FDSE et la FLSH. Bourse aux méritants non aux Toms 10 car nous ne travaillons pas pour eux mais pour la relève du pays.

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