Sovereign Global France (SGF) a signé, la semaine dernière, un contrat pour la formation d’un bataillon de 450 soldats gabonais qui devront rejoindre les troupes onusiennes en Centrafrique.

Des militaires gabonais durant un stage avec les forces françaises au Gabon (FFG) en janvier 2014. defense.gouv.fr
Des militaires gabonais durant un stage avec les forces françaises au Gabon (FFG) en janvier 2014. defense.gouv.fr

 

Jérôme Paolini et Ernest Mpouho Epigat signant la convention, le 31 octobre 2014. © Ouestfrance.fr
Jérôme Paolini et Ernest Mpouho Epigat signant la convention, le 31 octobre 2014. © Ouestfrance.fr

Prévu pour être déployé à la fin du premier trimestre 2015 en République centrafricaine, un bataillon de 450 soldats gabonais devant rejoindre le contingent onusien devrait être formé sous peu par la Sovereign Global France (SGF). Les termes de cette opération ont été signés le 31 octobre dernier en France, entre le ministre de la Défense nationale, Ernest Mpouho Epigat, et le président de la SGF, Jérôme Paolini.

Ainsi, comme à Djibouti et au Tchad, rapporte le bloggeur Philippe Chapleau, relayant l’information sur le site «Ouestfrance», la SGF va mettre en condition opérationnelle et aux standards des OMP (Opération de maintien de la paix) les soldats gabonais sur une période de 3 ans. Il s’agit notamment d’un programme de conseil et d’assistance pour la mise aux normes ONU du bataillon de réserve gabonais déployé au sein de la Mission des Nations unies en Centrafrique (MINUSCA). La vingtaine de formateurs de la SGF axeront leur formation sur 3 volets, à savoir : le conseil et l’assistance au ministère de la Défense nationale dans ses relations avec l’ONU pour la préparation, la réalisation et le suivi du déploiement, la préparation du bataillon de 450 hommes en vue de sa projection et un programme de conseil et d’assistance pour les inspections onusiennes en Centrafrique et pour la maintenance des équipements sur le théâtre des opérations.

A en croire la source, «les activités de SGF devraient démarrer fin novembre, d’une part à Libreville, au sein du ministère de la défense et/ou de l’état-major général des forces armées, et d’autre part sur le camp de Mouila, à 400 km au sud-est de Libreville, pour l’équipe qui appuiera la montée en puissance du bataillon».

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. SANKARA dit :

    Monsieur le journaliste, votre article ne donne pas l’information essentielle de votre papier: C’est quoi la Sovereign Global France (SGF) ? Une officine privée qui forme une armée nationale? Si c’est le cas, c’est très grave. Parce que ces armées privées, des mercenaires en réalité, n’inspirent pas confiance, vu leurs états de services dans le monde entier (Irak, Syrie, Lybie…)

  2. matador dit :

    Encore un de ces articles bidons… Un premier paragraphe dans lequel on pense tenir une information, puis deuxième paragraphe où notre journaleux rapporte ce qu’aurait écrit un bloggeur notoirement inconnu, puis un dernier paragraphe où c’est carrément l’estocade: on ne sait plus si notre journaleux commente un tract ou bien nous donne-t-il une information au sens journalistique…

  3. keller dit :

    BJ nous sommes a la veille des elections au gabon de grace ne nous amene pas ce genre d’operation . Pourquoi cette formation alors que l’armee gabonaise a toujour pris part aux operations de maintien au Centrafique. je me souviens de l’operation MISSAB dirigee par un gabonais avec success. de quoi s’agit-il?

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