Les travaux de la 5e session du Comité interministériel du Haut conseil pour l’investissement (HCI) se sont tenus le 18 décembre 2018, à l’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI) avec pour leitmotiv l’examen du partenariat public-public en vue de l’atteinte des réformes engagées dans le Plan de relance économique (PRE), entre autres.

Le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, présidant la 5e session du Comité interministériel du Haut conseil pour l’investissement (HCI), le 17 décembre 2018, à Libreville. © Gabon Vision 2025

 

Présidé par le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, le 5e Comité interministériel du Haut conseil pour l’investissement, sous le format du dialogue public-public, s’est tenu avec la participation de plusieurs responsables des départements ministériels et de hauts cadres de l’administration.

Il s’est donc agi pour les parties prenantes d’avoir un aperçu du suivi du Plan de relance de l’économie et du HCI, de présenter les orientations du chef du gouvernement concernant les réformes prioritaires engagées dans le cadre de l’amélioration de la Notation Doing Business, la compétitivité du secteur transport et logistique, l’harmonisation des contrôles et la réduction de la fiscalité. Enfin, les participants ont fait un passage en revue des recommandations des précédentes éditions du HCI ainsi que la préparation du prochain, à savoir celui du Dialogue public-privé, avant la prochaine rencontre avec le président de la République.

«Il s’est agi principalement de faire le point, côté administration, sur l’état d’avancement de la mise en œuvre des réformes contenues dans les lettres de missions adressées aux ministres. Je fais référence aux réformes induites par la mise en œuvre du PRE, mais également à celles identifiée en accord avec le secteur privé», a précisé Emmanuel Issoze Ngondet.

Le Premier ministre, s’adressant aux membres du gouvernement, a rappelé l’importance que revêt le HCI qui, pour lui, «est un outil de institutionnel dont l’objectif premier est de permettre au gouvernement d’avoir un meilleur suivi de la mise en œuvre des réformes engagées aux fins de l’optimisation de notre économie». Ce, d’autant que le gouvernement s’était engagé, au terme de la session du HCI de mars 2017, à garantir l’équilibre des finances publiques, à renforcer le dispositif de financement de l’économie, à optimiser la compétitivité des filières porteuses de croissance, à se doter d’infrastructures prioritaires et à rendre attractif la cadre des affaires tout en favorisant l’initiative privée.

Cependant, a relevé le Chef du gouvernement lors de cette séance de travail, «des indications laissent à penser que certains départements ministériels ne se sont pas approprié les outils de mise en œuvre des réformes». Il cite notamment le manque de collégialité et de solidarité entre les structures administratives, la tendance au refus d’assurer la continuité des actions menées par les prédécesseurs. Des éléments à rectifier pour parvenir aux objectifs visés dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires et de la relance de l’économie.

 
GR
 

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