Libreville abrite du 23 au 25 janvier 2020, la huitième assemblée générale de l’Agence des cafés robusta d’Afrique et de Madagascar (Acram). Cette rencontre de la capitale gabonaise devra aboutir à la définition des mécanismes et stratégies favorisant l’implication de la recherche scientifique dans le secteur caféier.

Ouverture des travaux de la 8e assemblée générale de l’Acram à Libreville, le 22 janvier 2020. © Gabonreview

 

Le ministre de l’Agriculture Biendi Maganga Moussavou a ouvert, le 22 janvier, les travaux du colloque scientifique de la huitième assemblée générale de l’Agence des cafés robusta d’Afrique et de Madagascar (Acram). Les assises de Libreville sont placées sous le thème : «Amélioration de la productivité et la qualité du café Robusta en Afrique de l’Ouest et du centre : État d’avancement du projet régional et perspectives».

Cette rencontre scientifique offre aux acteurs de la recherche scientifique une plateforme d’échange et d’appréciation des contours du projet de la redynamisation de la culture du café robusta, délaissée au cours des années 1990, dans l’espace Acram. Les participants vont également définir les mécanismes et techniques plus modernes des conditions de récolte, de séchage et de stockage. Un travail qui devra être accompagné par une démarche marketing, capable de valoriser davantage ce café de basse altitude.

«Il nous faut renforcer les échanges entre les pays producteurs de robusta, développer des programmes de production de matériels, réorganiser les circuits de commercialisation et attirer notre jeunesse vers les métiers de l’industrie caféière. Ces travaux de Libreville viennent conforter l’orientation de la politique agricole du Gabon, dont les reformes participent à la redynamisation de la filière café», a déclaré Biendi Maganga Moussavou, soulignant que le café est un produit stratégique pour la plupart de ces États.

Au cours de cette journée dédiée au colloque scientifique, qui débouchera sur les réunions des comités techniques, puis sur les travaux de la huitième l’assemblée générale, les participants discuteront des problématiques pays des États membres de l’Acram, dans le cadre d’un partage d’expérience. L’objectif est de permettre de passer d’une filière de subsistance à une filière professionnalisée et durable, économiquement profitable pour l’ensemble des acteurs, et repositionner l’Afrique sur le marché mondial.

«La culture du café est d’une importance vitale pour les économies de nombreux pays africains membres de l’Organisation interafricaine du café sur le plan social. Cette culture joue un rôle dans la fixation de la population agricole et dans la création d’emploi au niveau des zones rurales. L’existence de notre organisation doit viser davantage la valorisation de nos cafés. Cette démarche devrait d’une part, permettre à chacun de nos pays, de contribuer de manière plus significative à l’économie caféière du continent», a déclaré le président de l’Acram, Enselme Gauthon.

Le directeur général de la Caisse de stabilisation et de péréquation, Thierry Mboutsou, a émis le vœu de voir les échanges de ces assises jeter les bases solides d’une véritable redynamisation de l’Acram. «Avec la mise en place du secrétariat exécutif à Libreville, l’Acram a pris un tournant qui augure des lendemains meilleurs, car se voulant plus dynamique dans son fonctionnement», a-t-il affirmé. Ce dernier s’est félicité de la nomination du Gabonais Ismaël Ndjewe Ndomba au poste de secrétaire exécutif de l’Acram.

 
GR
 

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