Au regard de la situation sociale délétère que traverse le pays, le Haut Conseil des acteurs non étatique et l’ONG Croissance Saine environnement ont appelé, le 18 décembre dernier à Libreville, à une concertation nationale.

Yvon Martial Ntzantsi Miyagou et Nicaise Moulombi, le 18 décembre 2014 à Libreville. © Gabonreview
Yvon Martial Ntzantsi Miyagou et Nicaise Moulombi, le 18 décembre 2014 à Libreville. © Gabonreview

 
Brossant le tableau social ces derniers mois, le coordonnateur de la Maison des acteurs non étatique, Yvon Martial Ntzantsi Miyagou, qui s’est également prononcé à l’occasion de ce point presse, a passé en revue les questions de la cherté de la vie, de la précarité, de la pauvreté au Gabon, ainsi que de certaines institutions de la République qui peinent à trouver leurs marques. Malgré son tour d’horizon qui laisse percevoir que les voyants sont globalement au rouge, il ne perd pas espoir de voir les uns et les autres s’asseoir autour d’une table pour discuter et trouver des solutions capables d’apporter un bien-être aux Gabonais.
Il a donc lancé un appel à tous les acteurs politiques nationaux à répondre positivement à la suggestion du Représentant spécial des Nations-unies pour la paix et la sécurité en Afrique centrale. Yvon Martial Ntzantsi Miyagou les a de ce fait invités à pérenniser les acquis si chers aux pères-fondateurs du Gabon. D’autre part, il a lancé un appel aux partenaires internationaux du Gabon, à l’instar du secrétaire général des Nations-unies et aux agences du système des Nations-unies, du tribunal pénal international, de la Commission de l’Union africaine, du Secrétaire général de la Francophonie, de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale, entre autres, pour qu’ils consolident les acquis de la démocratie, en garantissant la paix ainsi que les biens, les droits humains et la dignité de la vie en République gabonaise.

Nicaise Moulombi, le 18 décembre 2014 à Libreville. © Gabonreview
Nicaise Moulombi, le 18 décembre 2014 à Libreville. © Gabonreview

A sa suite, le président de Croissance Saine Environnement, Nicaise Moulombi a déclaré : «Nous sommes loin de penser, comme certains, qu’il n’existe pas de crise politique, sociale et environnementale au Gabon, au risque d’être l’aveugle qui refuse de voir ce qu’il a devant lui». Ce faisant, il souligne qu’en tant qu’acteurs de la société civile, il invite le président de la République, les acteurs de la majorité, de l’opposition, les chefs traditionnels et coutumiers, les acteurs de la société civile dans leur diversité, entre autres, à «débattre et trouver des solutions aux problèmes qui minent et paralysent la cohésion sociale de notre si beau et cher pays». «Nous vous engageons à retrouver l’âme profonde du Gabon : le consensus», a-t-il déclaré rappelant que «le Gabon a toujours été un exemple de médiation dans les conflits régionaux et africains».
Nicaise Moulombi souhaite que raison soit gardée et que seul l’intérêt des Gabonais prévale. «Notre intérêt à tous est de faire de ce pays béni des ancêtres et de Dieu, un îlot prospère à l’instar des pays émergents. Cela passe par la maîtrise de nos égos».
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Pauline Lekissi dit :

    Mais de quelles tensions parlez vous ? Tout va bien au Gabon … Jaloux … Ali-Odjukwu est un bon PR …
    Nous avons la plus belle Marina au Monde …!!! Jaloux ..
    Nous avons la meilleure prime jamais distribuée à des fonctionnaires , la PIP ….
    Des cadres de très haut niveau , reconnus mondialement ..Acrombess et Manfoum´et Billy et ..et … RAF …
    Tout va bien , laisser nous Avan….. On vous connaît …

  2. Jean Jacques dit :

    Ali est un grand Président , visionnaire …
    Vous êtes des « profitos-situationnistes » …. Le pays va bien …

  3. Pauline Lekissi dit :

    Très bonne initiative ….la solution est Simple ..L’ACTE DE NAISSANCE « …. ACTE DE NAISSANCE …ACTE DE NAISSANCE … ACTE DE NAISSANCE …

  4. la République dit :

    Bonne initiative de la société civile. C’est à ce moment que la sagesse et l’expérience des fils et filles du Gabon est plus que utile. Mieux, que tous les Anciens sortent de leur silence pour ramener la sérénité et la pays traditionnelle de notre pays. Quand je parle d’Anciens, c’est l’ensemble des personnes de tout bord.

  5. Observateur dit :

    Déclaration intéressante qui relève du bon sens.

  6. le puant dit :

    Pour le gabonais lamda , la concertation nationale ou conférence nationale ,c’est selon ; est conditionnée à la demission de ALI BONGO .
    Ce Faussaire ne doit plus parler au nom du Gabon ! Pourquoi cette passivité qui habite nos forces de securiés et de défence !? Ce n’est meme pas de la passivité ,mais la HAUTE TRAHISON !
    Votre fin est proche , il est grand temps de faire vos valises .
    En tout cas l’avenir du gabon se décide demain à RIO .
    TOUS A RIO POUR LIBERER LE GABON .

  7. Bouka Rabenkogo dit :

    Chassons Ali le biafrais et sa légion de mafieux apatrides. Un point, un trait. Il n’y a plus de 2016. Le vide constitutionnel est constaté depuis mercredi 29 octobre 2014 date de la publication en France du livre « Les nouvelles affaires africaines », du journaliste d’investigation français Pierre Péan. Les institutions chargées de faire appliquer l’Article 13 de la constitution en sont incapables et complices du biafrais et sa légion de mafieux apatrides. Allez jusqu’en 2016 revient à dire qu’Ali Bongo l’anticonstitutionnel a été légalement élu en 2009 et que les dispositions de l’Article 10 ne s’appliquent pas au faussaire Ali Bongo.
    Nous considérons comme complice de haute trahison toute personnalité politique qui envisage encore l’élection de 2016. Le Gabon ne peux plus souffrir d’être un pays «hors la lois» et présenter à l’international l’image d’un peuple complice d’un parjure. Les différents meeting organisée ça et là n’ont qu’une valeur égocentrique. Ils ne conduisent pas à l’essentiel: faire partir Ali ou le chasser du pouvoir.
    Mesdames et messieurs les leader politiques, la comédie à assez durer. Si Ali le biafrais et sa légion de mafieux apatrides ne sont pas chassés avant la Noel, c’est à dire le 24 décembre 2014, alors le Mouvement «Les Patriotes» retirera toutes les réserves qu’il accorde aux actions du Front uni de l’opposition et a tout autre mouvement politique de l’opposition.
    «C’est fini, les combines politico-politiciennes».
    Le meeting du 20 décembre doit être celui du départ sans conditions d’Ali le biafrais et de sa légion de mafieux apatrides.
    A bon entendeur…
    Chassons Ali le biafrais le voleur et sa légion de mafieux apatrides. Prière de visionner la vidéo cijoint: https://www.youtube.com/watch?v=ON5oS6yafOI

  8. Bassomba dit :

    On ne vous comprend plus, vous dites que Ali est illégitime et illégal, en attendant vous le solliciter pour discuter; il faut savoir ce que vous voulez!

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