Landry Amiang Washington a encore plusieurs jours à passer à la prison centrale de Libreville. Le délibéré de son procès, tenu le 23 décembre devant la Cour d’appel, a été fixé au 30 décembre, après la demande de sa mise en liberté d’office formulée par ses conseils.

Landry Amiang Washington sur le banc des accusés de la Cour d’appel de Libreville, le 23 décembre 2019. © Gabonreview

 

Détenu depuis plus de trois ans à la prison centrale de Libreville, Landry Amiang Washington devrait encore y rester. Le délibéré de son procès tenu le 23 décembre devant la Cour d’appel a été fixé au 30 décembre.

Condamné à 3 ans de prison en première instance le 5 avril dernier, Landry Amiang Washington devait comparaitre en appel ce 23 décembre pour outrage au chef de l’Etat, appel à la révolte populaire et escroquerie.

Seulement, avant l’ouverture des débats, ses conseils (Anges Kevin Nzigou, Jean Paul Moumbembe et Francois Meye M’Efe) ont fait constater la violation des dispositions de l’article 400 du Code de procédure pénale. Ces dispositions, ont expliqué les avocats, ordonnent la liberté d’office d’un détenu lorsque son procès n’intervient pas dans un délai de deux mois après l’appel du ministère public.

Se fondant sur ces dispositions, Anges Kevin Nzigou et ses confrères ont exigé la liberté d’office de leur client, ce d’autant que les délais sont largement dépassés. Pour toute réponse, la Cour d’appel a préféré renvoyer le délibéré au 30 décembre. La décision consistera soit à accepter la demande des avocats et libérer Landry Amaing Washington, soit rejeter la demande et recouvrir les débats pour connaître la suite de l’affaire.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Hugo dit :

    Laissez l’enfant, bande de VOYOUS. Ali Bongo (même de son vivant) n’a pas HONTE de lui. Un vrai pauvre type. Il ne mérite rien de ce qu’il a comme reconnaissance. Le seul vrai diplôme qu’il possède c’est celui de VOYOUS de là république.

Poster un commentaire