Dans une déclaration lue par Léon Mbou Yembit, l’Union des Forces du Changement (UFC) dénonce «une chasse aux sorcières».

Léon Mbou Yembit. © jp-rougou.blogspot.com
Léon Mbou Yembit. © jp-rougou.blogspot.com

 
Comme on pouvait s’y attendre, l’Union des forces du changement (UFC) – regroupement auquel appartient l’Union pour la nouvelle République (UPNR), le parti de Me Louis Gaston Mayila – s’est prononcée sur la mise sous mandat de dépôt de celui-ci pour une présumée affaire de contrefaçon de billets de banque.
Les membres de l’UFC ne croient guère en la version officielle. Ils dénoncent une nouvelle affaire politique. S’exprimant par la voix de Léon Mbou Yembit, son président en exercice, l’UFC estime qu’il s’agit d’une «chasse aux sorcières contre les leaders politiques de l’opposition». Or, le procureur de la République a indiqué que Me Mayila est poursuivi pour des faits relatifs à l’exposition de billets de banques contrefaits, la non-dénonciation d’une infraction qualifiée comme un crime et d’une autre qualifiée comme délit. Autant de crimes prévus et punis par les articles 105 et 170 de Code pénal. «Me Mayila doit comparaître devant la Cour criminelle selon la procédure de crime flagrant parce que l’infraction d’exposition de faux billets de banque que nous avons retenue à son encontre est qualifiée de crime par notre Code pénal», a indiqué Sidonie Flore Ouwé, citée par Gabonactu.com. Une lecture pas du tout du goût des membres de l’UFC qui estiment que Louis-Gaston Mayila est victime d’une stratégie mûrement réfléchie visant à discréditer et neutraliser, par tous les moyens, l’opposition gabonaise.
Dans leur déclaration, les membres de l’UFC s’interrogent sur le fait que ce soit la plainte de Me Mayila qui ait déclenché l’affaire. «Si Me Mayila avait été pris la main dans le sac, pourquoi c’est sa plainte qui déclenche l’enquête ?», se demandent-ils, relevant que «de statut de plaignant, tout a été organisé pour faire de Me Mayila l’accusé et de le jeter en prison au terme d’un artifice expéditif». Ils interrogent, en outre, sur le fait que les personnes au domicile desquels le véhicule gagé par Mayila a été retrouvé «ne sont-elles pas inquiétées ?», s’interroge encore l’UFC pour qui Me Mayila est un avocat prospère doublé d’un homme d’Etat averti, nanti d’une expérience professionnelle et politique connue de tous. D’où leur dénonciation du fait que le président de l’UPNR soit placé «sous mandat de dépôt sur la foi des allégations d’escrocs notoires, de vrais faux gendarmes et magistrats ayant usé de fausses qualités, qui tentent de retourner la situation en accusant le président de l’UPNR d’être à la tête d’un réseau de fausse monnaie». Pour eux, tout ceci a des allures de «manœuvres dilatoires visant à détourner l’opinion des vraies préoccupations du peuple gabonais».
En attendant et au-delà de cette déclaration, l’UFC invite ses militants et sympathisants à se mobiliser autour de leur collègue. Et Léon Mbou Yembit d’annoncer une conférence de presse sur ce sujet le 4 octobre prochain à Montage-Sainte au domicile de Louis-Gaston Mayila. A noter que s’il est reconnu coupable Me Mayila risque, selon la loi, la réclusion criminelle à perpétuité.
 

 
GR
 

21 Commentaires

  1. jean-jacques dit :

    Franchement M. le prof, vous êtes un intellectuel, si la justice présentait les preuves(coupons de banques, machine) vous allez dire quoi? Au lieu d’attendre la décision de la justice, vous pensez que Mayila est victime pour les faits politique.
    C’est pour cela notre pays n’avance pas les mêmes loi que vous avez signé, vous êtes les premiers à vouloir bafouer.
    C’est pour dire que les crimes rituels au Gabon ce sont les hommes politiques qui les pratiquent.
    En Afrique toujours la politique qui est au centre. Quand la police américaine avait arrêté l’ex. D.G de FMI. est ce que les membres de l’organisation se sont levé pour dire c’est faux les faits , ils sont resté tranquille jusqu’à la décision de la justice. POURQUOI EN AFRIQUE LE MALHEUR TOUJOURS L’AUTRE qui est à l’origine. changeons nos mentalités.
    On a vu PENDY BOUYIKI aller en prison pour trafique du courant. il était du PDG vous avez vu les pedegistes parlent des manœuvres politicienne? ou l’ex. gouverneur Mamadou Tsoumou.

    • Le citoyen libre dit :

      Le 1er à bafouer les lois est le regime (PDG) en place, s’il faillait vraiment faire justice au Gabon il n’y aurait plus de PDGistes en liberté parce qu’ils sont les 1ers à les violer.
      Pour exemple ALI en 2009 avait utilsé un faux acte de naissance pour constituer son dossier de candidature et la loi est tres claire dessus mon tres cher Jean-Jacques, donc ne viens pas une fois de plus denoncer le Professeur qui voit cette condamnation comme une chasse aux sociere à la proche de la prochaine election presidentielle, mais une chose qui est sur en 2016 mais sans Mayilla ALI ne sera plus president du Gabon, le dossier du depart d’ALI est deja ficellé.

    • massuku dit :

      Jean Jacques, pendant que tu ponds tes inepties, rappelles toi qu’il y a 3 ans environs l’avion présidentiel gabonais avait été arrêté au Benin avec à son bord le Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat gabonais, plusieurs prostituées et avec comme cargaison officielle de la drogue et de la fausse monnaie. Cette histoire connue de tous avait fait grand bruit, mais votre loie qui agit toujours comme un missile a tête chercheuse ne s’est jamais appliquée. Les seuls justiciables au gabon sont ceux assis au bout du canon et les hommes au pouvoir qui sont les plus fort sont des hors la loie, ils sont eux placés du côté de la cross du fusils d’où leur slogan force reste à la loie. Jean Jacques, le commun des mortels que nous sommes vous saisie peut être mal, mais expliquez ce que vous PDgiste définissez comme la loie? Merci et bonne lecture.

    • la voix des causes perdues dit :

      La voix des causes perdues
      Union-Travail-Justice est la devise de la République Gabonaise. Mais moi la voix des causes perdues je pense qu’il serait plutôt juste de dire Union – Travail – Justice (avec le j renversé).
      En effet vous avez tous sans doute entendu parler de l’Affaire qui secoue la classe politique au Gabon, ou plutôt devrais-je dire qui anime les débats ces derniers jours au Gabon. Affaire désormais nommée <>.
      En effet moi la voix des causes perdues je pense que les gens ou les différents lecteurs débattent sur un problème de fond oubliant comme toute chose qu’avant le fond il y’a d’abord la forme. Et c’est de la forme dont je vais parler ici et pointer certaines personnes du doigt tout en me posant certaines interrogations.Accrochez-vous car vous réfléchirez par vous-même et verrez que cette affaire a plusieurs contours ou zones d’ombres.
      Première interrogation : Un riche homme politique comme Mayila, peut-il se déplacer de chez lui pour, comme le dit sa famille, la visite d’un terrain qu’il veut acheter à Angondjé avec sur lui une somme de 3 millions de francs cfa seulement ? Qu’elle parcelle de terrain peut être à ce prix là dans un quartier huppé comme celui là ?
      De la visite de parcelle, comment se retrouve t-il dans une villa avec des feymen (faussaires)?
      A qui appartient ladite villa dans laquelle on a retrouvé les machines servant à la fabrication des faux billets ?
      Si l’on en croit l’article publié par le quotidien l’Union, qui cite des sources judiciaires sûres, l’ancien ministre de l’intérieur d’Omar Bongo dispose, dans cette zone de Libreville (Angondé-Okala), d’un <> voué à la fabrication de la fausse monnaie, puisque contenant une planche à billet. Louis Gaston Mayil a été pris, semble t-il, la main dans le sac, mais est-on si sûr qu’il est la seule personnalité disposant d’un tel arsenal à Libreville ou en Province ? Selon des sources proches du dossier, quelques domiciles servant à la fabrication du faux existent, mais ces sources refusent d’avancer toute autre information.
      Par ailleurs beaucoup de personnes se demandent pourquoi, si c’est lui qui est à l’origine de cela, aurait-il porter plainte ? Bonne remarque.
      Mais moi la voix des causes perdues je me pose plutôt la question suivante : Pourquoi a-t-il menti en allant porter plainte ? Car sur cette première plainte était marqué <>.Pourquoi avoir menti à Madame Sidonie Flore Ouwé (Procureur de la République) qu’il s’agissait d’un braquage dans son bureau alors que rien n’en était?
      Concernant le Magistrat impliqué dans l’affaire le dénommé EDZO EDZO Gérard Masudi. Il a été interpellé à Angondjé le mercredi 17 Septembre au soir. Après son interpellation il fut placé en garde à vue.
      Mais comment expliquez-vous que quelqu’un qui n’est nullement encore reconnu coupable (car il n’a pas encore été jugé), puisse le lendemain de son interpellation et de sa garde à vue voir son nom dans tous les journaux et les réseaux sociaux ?
      Le mercredi soir il est interpellé et le Jeudi 18 Septembre en matinée son nom se retrouve dans tous les journaux? Je vous rappelle que la présomption d’innocence existe belle et bien dans la loi Gabonaise. Vous pourrez dire ce que vous voulez mais moi, la voix des causes perdues, pense que le Juge EDZO EDZO est la victime d’un acharnement personnel. Mais de la part de qui ? Suivez ma démonstration allant dans ce sens et vous allez comprendre.
      Concernant le fameux problème de forme dont je parlais plus haut je vous rappelle que Maître Louis Gaston Mayila et le Juge Edzo Edzo doivent être soumis a une procédure spéciale et non à une procédure de droit commun car ce ne sont pas de simples civiles du fait de leur fonction respective (l’un étant Avocat et l’autre Magistrat).Ce n’est pas moi qui le dit mais le législateur. Je ne prends cause pour aucun des deux mais je me fais l’Echo des voix perdues. Ne perdons pas le fil de nos idées car il s’agit de démontrer le caractère arbitraire, d’acharnement personnel subi par ces deux fils du Gabon.
      Parlons-en de cette procédure spéciale car avant de reconnaître si Maître Mayila et le Juge EDZO EDZO sont coupables il faut d’abord une enquête préliminaire menée dans le respect des lois en vigueur en République Gabonaise. Et après ladite enquête, ce sera lors du procès qu’on reconnaitra ou pas leur culpabilité. C’est mon avis.
      Maître Louis Gaston Mayila étant Avocat, l’enquête le concernant doit obéir à l’article 47.Quand au Magistrat Edzo Edzo, Juge au Tribunal administratif de Libreville, il ya un problème de procédure du fait même de l’implication d’un Magistrat.
      En effet, les poursuites répressives à l’encontre d’un magistrat, compte tenu de la spécificité de ses fonctions, obéissent à des règles particulières fixées par les dispositions des articles 507 et suivants du Nouveau Code de Procédure Pénale. Il en résulte que : <>
      Au regard dudit article voyez-vous une seule fois le nom du Procureur de la République cité ? Plus grave encore, plusieurs magistrats gabonais n’étaient pas au courant des dispositions de cet article.
      L’enquête a-t-elle été menée par le Président du Tribunal administratif de Libreville (supérieur hiérarchique du Magistrat en cause) ou continue-t-elle à être diligentée par Sidonie Flore Ouwé, dans le cadre de la garde-à-vue ordonnée depuis plus de 8 jours ?
      Comment se fait-il que pour placer Maître Mayila et le Juge Edzo Edzo sous mandat de dépôt, Madame le procureur convoque le Président du Tribunal administratif dans son bureau alors qu’elle n’a aucune forme de compétence pour placer le Juge et l’avocat ?
      Et le Président dudit Tribunal administratif (Supérieur hiérarchique du Juge Edzo Edzo) accepte de se rendre dans le bureau de madame Ouwé alors que c’est le contraire qui devrait se faire ? Voyons, mais dans quelle République sommes-nous ? (Elle est quand même, je vous le rappelle, Présidente du Tribunal administratif et Ouwé Procureur de la République (qui relève du parquet).Donc Ouwé n’est nullement le supérieur hiérarchique du Président du Tribunal administratif.
      Madame Sidonie Ouwé a prolongé la garde à vue du magistrat de 8 jours. C’est écrit dans quel code au monde?
      Pire encore, le Juge EDZO EDZO a été inculpé pour <>.vous rendez-vous compte ? En quoi a-t-il troublé la paix publique ?
      Madame Ouwé Sidonie pense qu’il suffit de décider comme avec un coup de baguette magique sur l’intitulé d’une inculpation alors que cela ne cadre en rien avec les faits reprochés au magistrat. Moi, la voix des causes perdues, je dis merci à Madame le Procureur de la République car elle montre aux yeux du monde qu’au Gabon il n’y a que des Parodies de Justice. Bravo Madame !!!
      En effet, quel que soit les faits reprochés au Magistrat en cause, à la sympathie ou à l’antipathie que l’on peut avoir à son égard, le respect de l’Etat de droit commande que la procédure spéciale visée par les dispositions précitées soit mise en place, et moi la voix des causes perdues je dis tel ne semble pas être le cas à ce jour. Je pouce plus loin encore :
      Madame le procureur a-t-elle compétence à placer l’avocat Maitre Mayila et le Magistrat EDZO EDZO sous mandat de dépôt ? Nonnnnnnnnnnnnnnnn et Nonnnnnnnnnnnnnnnn et encore NONNNNNNNNNNN. Ce n’est pas moi hoooooo c’est l’article 507 et suivants du Nouveau Code de Procédure Pénale qui le dit.
      Et selon mon enquête je vous informe de source sûre et certaine qu’à ce jour Maître Louis Gaston Mayila ne se trouve pas à <> (Nom de la prison centrale de Libreville) mais bel et bien chez lui.
      Alors question : Pourquoi Sidonie Ouwé magistrat de son état et de surcroit Procureur de la République viole-t-elle la loi qu’elle est sensée faire respecter ?
      Pensez-vous qu’elle ignore les dispositions du Titre VIII de l’article 507 du Nouveau Code de Procédure Pénale ?
      Pour ma part il s’agit d’une utilisation arbitraire du pouvoir de Madame le Procureur de la République car Maître Mayila et le Juge Edzo Edzo sont placés sous mandat de dépôt mais pourquoi l’un est à la prison centrale (Juge Edzo Edzo) et pas l’autre (Maître Mayila) ? Pour ceux qui ne me croient pas encore vous allez vite comprendre.
      Lors de son séjour au CHU d’Angondjé pour raison de santé et avec les différents coups reçus (il était encore considéré comme gardé à vue et de ce fait non coupable) et avant d’être arbitrairement placé sous mandat de dépôt par Sidonie Flore Ouwé, le Magistrat EDZO EDZO fut menotté sur son lit d’hôpital par les agents de la Police Judiciaire sur instructions. Et selon vous de qui ? Certainement pas moi, pauvre voix des causes perdues.
      Où est le respect des droits et des principes même de l’intégrité humaine ?
      Comment des agents de la Police Judiciaire peuvent-ils obéir aveuglement à ce genre d’ordre (Taper sur un être) et en plus, à l’encontre d’un magistrat peu importe les faits qui lui sont reprochés ?
      Pour ma part des sanctions doivent tomber et en premier sur Madame le procureur de la République Sidonie Flore Ouwé. Mais rassurez-vous Madame le Procureur Ali n’en fera rien. Car au Gabon contrairement à ce qu’on veut nous faire croire, l’injustice et l’impunité ne sont pas sanctionnées (le cas Ndoye Loury en est un exemple patent).
      Par ailleurs, la cour d’appel administrative (qui fait office de juge d’instruction dans cette affaire) voyant le problème de compétence du Procureur soulevé a demandé au Ministère public, donc au Parquet de la République, la transmission du dossier. Et cela, en vain.
      Et lorsque le dossier fut transmis, certains éléments (comme les procès verbaux et les rapports) qui permettent d’instruire l’affaire étaient absents.
      Question : A votre avis, qui peut sciemment enlever les éléments d’un tel dossier ?
      Qui, malgré le problème de compétence précédemment soulevé dans cette affaire détenait toujours (irrégulièrement) le dossier de l’Affaire Mayila ?
      Un autre élément pour vous montrez le caractère arbitraire et l’acharnement de Madame le Procureur sur son collègue.
      Lorsqu’elle donne une interview sur une notion de droit, le juge EDZO EDZO fait ensuite sortir un polycop pour démontrer l’inexactitude des propos et thèmes juridiques évoqués par elle. Et après réflexion, le Juge EDZO EDZO n’avait pas tout à fait tord et, certains de ses collègues magistrats le reconnaîtrons.
      Voyez-vous, au Gabon dire que quelqu’un s’est trompé c’est se mettre soi même la corde au coup alors que dans d’autres pays (où l’on favorise l’intellect et le respect même du débat intellectuel direct ou indirect) ce serait un véritable plus intellectuel.
      Voila Messieurs et Dames la Justice au Gabon. Laissons tomber l’espace d’un instant les discours passionnels et posons nous les vraies questions au delà de toute appartenance politique. La vérité c’est que Madame le Procureur de la République Sidonie Flore Ouwé règle les comptes au Juge EDZO EDZO Gérard Masudi car certains magistrats murmurent des les coins de Libreville qu’il y’a des antécédents entre Sidonie Ouwé et le Juge du Tribunal administratif (notamment sur certains dossiers lorsque le Juge EDZO EDZO étais substitut du Procureur).
      Mais moi la voix des causes perdues j’ai le devoir de dire la vérité et toute la vérité aux yeux du monde. Voici comment Madame le Procureur de la République règle les comptes à ses collègues. Et aux autres magistrats je dirais :
      HONTE A VOUS CAR AUJOURD’HUI C’EST LE JUGE EDZO EDZO DEMAIN A QUI LE TOUR ?
      HONTE A VOUS CAR DANS TOUTE UNE CORPORATION PERSONNE NE RELEVE TOUS LES PROBLEMES CITES PLUS HAUT ?
      DANS TOUTE UNE CORPORATION PERSONNE NE DENONCE LA GARDE A VUE ET LE MANDAT DE DEPOT ARBITRAIRE DONT LE JUGE EDZO EDZO FAIT L’OBJET COMME LES BRAVES AVOCATS L’ONT FAIT AVEC MAÎTRE MAYILA ?
      Finalement comme le disait ma grand-mère :<>.
      Et à Madame le Procureur je dirais, à force de vouloir salir et noyer quelqu’un, on fini plutôt par le rendre encore plus grand. NOTEZ-LE
      Je ne dis pas qu’ils n’ont forcement aucune culpabilité ou responsabilité dans cette affaire mais ils ont tous droit à un procès juste et équitable dans le respect des lois.
      Ce dispositif est de nature à démontrer que l’enquête menée par madame Ouwé, au-delà du caractère arbitraire susvisé, pose un problème de Procédure qui doit être résolu afin que triomphe l’Etat de droit et que soit garantie la solidité de l’institution judiciaire.
      LA VOIX DES CAUSES PERDUES

  2. Djouori dit :

    Jean Jacques,
    Tu ne peux juger la probite intellectuelle de Mbou Yembit sur la base de son propos politique. Il reagit au nom de l’UFC et non au nom de ces competences universitaires. Je ne suis pas membre de l’UFC. Je ne connais meme pas son poids politique. Cependant, le premier paragraphe de ton commentaire ressemble a un jugement de valeur. Alors, je te prie de distinguer une ideologie ou une orientation politique de la demarche intellectuelle. La politique peut ne pas etre objective parce qu’elle protégé sa ligne de pensee. Ce que le professeur en tant que professeur ne peut pas faire au nom de la dialectique.
    En outré, si je suis bien ta logique, dans l’affaire Mayila, on doit separer la justice du politique. D’accord avec toi mais quand on doit etre juste on doit l’etre jusqu’au bout et avec tout le monde. Dans les annees 90, la griffe informait regulierement ses lecteur de la fabrication des faux CFA a la presidence. A ce jour, 0,00 enquete. La premiere dame de la 2e republique a commis des actes qui ne sont pas toujours qualifies par les procureurs de la republique dans les provinces ou se trouvait implante la banque du Gabon et du Luxembourg. Tout en considerant la presumption d’innocence de l’ex premiere dame, j’aurais bien voulu etre procureur et verifier les origins de sa fortune et a combine de gabonais elle a fait mal.
    Je ne defends pas Mayila et je tiens a ce qu’il soit juge pour ses actes, cependant je souhaite une justice aussi pour tous, y compris la famille Bongo, l’incarnation sociale et humaine de la corruption au Gabon. N’ayons pas la memoire courte, tous ceux qui ont participle au regne du PDG directement ou indirectement sont des presumes corrupteurs ou corrompu, du policier dans la rue qui controle les vehicules a l’infirmiere qui fait des consultations dans les hopitaux en passant par l’agent d’état civil qui etablis les faits. Bref, nous sommes tous corrompus. Alors jugeons nous nous-meme au lieu juste de prendre Mayila.
    A bientot,
    Nga Mpughu

  3. Le Nouvel Observateur dit :

    A la place de ces « Messieurs Amis de Mayila », je portrais a la banque pour verification tout argent que j’aurais recu des mains du suspect faussaire. Regardez bien la photo qui illustre cet article. Il semble chercher dans la pochette de son veston un billet de Mayila. « Ou est-ce que j’ai mis les 10 00 qu’il m’avait offert la derniere fois ? J’espere que c’est pas un faux##!!
    Oui, vaut mieux en rire

  4. lestat dit :

    L’idéal aurai été qu’ils attendent le verdict au lieu de venir tout le temps parler de manigance politicienne, n’est ce pas Mayila est souvent accuser d’être proche du pouvoir en place et ce malgré sa position politique ( Opposition), Dans notre pays dès qu’une personne connue est poursuivi en justice , c’est forcement un règlement de compte. Laisser la justice faire son travail et a la fin chacun pourra juger de la sanction ou pas , mais de toutes les manières qu’il soit condamné ou pas certains trouverons toujours a redire!

  5. keller dit :

    Bonjour j espere qu’il ne sortira pas un faux billet le nouvel observateur

  6. Ismael dit :

    D’accord avec le nouvel obs. Il vaut mieux en rire, au Gabon nous connaissons tous au moins une personnalité politique et même au gradé qui s’est fait avoir par les trafiquants en tout genre et surtout pour la fausse monnaie. Le problème ici c’est notre rapport à l’argent. Comment comprendre que Mr Mayila, si tant est sa culpabilité est avérée, puisse se fourvoyer à ce point. Ce Mr à tout connu, tout eu, Dieu a créé ce monde de tel sorte que à un certain âge on se met en retrait de certaines choses et qu’on passe la main à ses enfants et petits enfant. C’est la recherche perpétuelle de l’argent par tout moyen qui tue nos hommes dits politiques. Pour la petite histoire, ds les années 80 alors que j’étais en classe de 5eme nous avons reçu maître Mayila, alors ministre de l’éducation nationale ds notre établissement et je n’avais pas 14ans aujourd’hui à la 40aine il est tjrs là à chercher à grappiller le miang, à quel moment devrait il laisser la place à ses propres enfants? Pour qlq1 qui a eu une telle vie, il faut le reconnaître, extraordinaire, ceci est un châtiment du Très Haut. Vraiment honte à lui et à ses semblables qui ne comprennent pas qu’il faut passer la main et aller « cultiver son jardin ».

    • Le Guisir dit :

      Je temoigne qu’en ces temps-la, il venait jouer au rand Feal de ses terres, avec 2 avions pilotes par des blancs au garde-a vous (cela vous donne une idee de la faillite de Air Inter qu’il gerait) Il distribuait alors des billets tete de Bongo craquants, les 10 000 d’alors, Dieu seul sait s’ils etaient vrai ou faux, mais ma grand-mere disait deja qu’elle n’en voulait pas, que c’etait de l’argent de sorcellerie ! Elle savait que l’argent facile n’est jamais de l’argent propre. De sa tombe, je l’entends dire, « Je vous l’avais dit ! » Et de ce Yembit elle aurait tout simplement ricannne « Il connait »

  7. Victor Mabe dit :

    Notre opposition a encore raté l’occasion de se taire ou d’avoir un peu de jugeote. Comment comprendre en effet que des personnes qui prétendent mettre en exergue des aspects de moralisation de la vie publique et politique puissent soutenir de façon aveugle des tels agissements. J’ aurais voulu qu’ils encouragent la justice à traquer d’autres coutumiers du fait. Car c’est sur que Maître Mayila n’est pas le premier homme politique à suivre cette voie d enrichissement criminelle.
    Je dis bravo Mme le Procureur, nous demandons simplement que la lumière soit faite dans la transparence. Je suis surpris de constater que quelqu’un comme Mouity Nzamba connu pour son intégrité puisse défendre la position de l UFC.

    • jean françois dit :

      soutenir de tels crapules! il ferait mieux de garder silence. Je ne suis pas pro Ali, mais je dois reconnaitre que pour la première fois, je ressens la sensation que certains crimes et fraudes (pas toutes helas…) ne sont plus impunies.

  8. dsk ne m'a pas violée(Nafissatou Diallo) dit :

    Toi aussi D.G!

  9. harvy dit :

    Selon le journal « Le temps » dans sa parution du 30 septembre dernier, le collectif « Les notables et fils de Bitam » inviteraient René Ndemezo’o Obiang et Emmanuel Ondo Methogo, tous deux tenors du Parti Démocratique Gabonais (PDG) à Bitam, à quitter cette formation politique au motif qu’elle ferait preuve de mépris vis-à-vis de cette localité du nord du pays.
    je ne fais que passer ohh

  10. okoura dit :

    Monsieur Mbou Yembit ne faite pas l’avocat du diable si non vous risquez de porter l’opprobre comme lui. Mayila devrait être là à garder ses petits et non courir après l’argent pour être mêler finalement à des affaires de fausse monnaie . Quelle honte!!!!

  11. #Akébé vite !!! dit :

    @ Ismael tout à fait d’accord avec vous il est l’un des rares gabonais qui n’a aucune raison de se retrouver melé de près ou deloin à des actvités pareilles aucune raison c’est vraiment désolant…
    A croire que lui meme n’était pas conscient de la trajectoire de sa vie.

  12. Gabson dit :

    Presque 50 ans , 1 demi siècle donc sous les tribulations d’une même famille prédatrice. Résultat, les gabonais en sont encore à boîte le café-misère, sans parler de la merde qu’on sert aux gens dans les fameux dos-tournés. Et ça veut encore s’accrocher au pouvoir. Il faut croire que certains sont endormis dans une forme de léthargie cérébrale qui ne dit pas son nom. Où alors ils sont mangés à la sauce vaudou du béninois en chef Acrombessi qui façonne leurs vies d’éternels affamés courant après des os et des miettes…

  13. jean-jacques dit :

    M.Massuku s.t.p de grâce , quand je fais mes commentaires je ne cite personnes au nombre que vous êtes et vous avez le courage de dire les bêtises dans quel dictionnaire vous avez vu on écrit la loi avec e à la fin ça monstre combien de fois certains d’entre vous qui commentent sur ce site n’ont pas de niveau. on écrit la loi ou les lois pas les bêtises que vous écrivez la loie ou les loies vraiment quel massacre.

    • Mireille Mihindou dit :

      Je croyais pourtant t’avoir dit de ne plus prétendre être le meilleur en langue française car même la poussière de ta chaussure te surclasse. « Je ne cite personnes » ici personne ne doit pas prendre « s ». on ne dit pas « ça monstre » mais plutôt « ça montre ». Et à l’école primaire on nous a dit qu’il vous inverser le sujet dans des phrases interrogatives. merci.

  14. jean-jacques dit :

    Tu es l’avocate ou la femme de ce maudit Massuku.? Maintenant vous êtes forte en français j’espère que tu as beaucoup étudier par ce que ton silence est dû à tes cours de français que tu faisais la nuit à l’école des adultes.
    Quand tu fais ton retour sur ce site c’est pour venir me tacler.Sans motif.Tu m’agresse avec tes mots.

  15. OLAME dit :

    MBOU YEMBIT a lui même dans le passé été victime d’un piège de ce type.
    Des gens venus lui présenter un produit et d’autres qui filmaient pour le discréditer. Donc il sait de quoi il parle.
    Lisez FAITS DIVERS de vendredi dernier, il donne un autre son de cloche.

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