Le nouveau bâtiment abritant les services du ministère des Affaires Etrangères peine à offrir de meilleures commodités à ses nouveaux locataires. Après l’épisode de l’incendie, il y a deux semaines, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a suspendu la fourniture de l’électricité le 27 février 2019.

Le bâtiment des AE est désormais alimenté par un groupe électrogène après la suspension de ses services par la SEEG. © D.R.

 

Les locaux du ministère des Affaires étrangères sont plongés dans le noir. La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a suspendue la fourniture de l’électricité. Cette suspension intervenue le 27 janvier est due aux impayés de facture accumulés par le ministère des Affaires Etrangères.

Selon un agent, cet incident est dû à la négligence ou à l’incompétence. Car, il existe un compte SEEG pour l’administration. «C’est un compte qui paie annuellement les factures de l’administration». Les responsables du ministère «n’ont pas fait basculer les compteurs individuels sur ce compte», a-t-il expliqué.

Pour pallier la difficulté, le bâtiment est alimenté par un groupe électrogène. Mais pour combien de temps ? La série noire continue pour les AE, l’ancien bâtiment commence à être vandalisé.

Si lors de la Déclaration de politique générale du Premier ministre, le 26 février, l’Assemblée nationale a demandé au gouvernement un peu plus d’attention à l’égard de la diplomatie gabonaise, la SEEG n’a pas voulu attendre la réaction du chef de gouvernement sur ce dossier. Elle a privé de lumière ceux qui conçoivent les stratégies de rayonnement du Gabon à l’international, au lendemain du premier Conseil des ministres du Cabinet Nkoghe Bekale. Peut-être que le vrai patron de la diplomatie gabonaise, actuellement présent à Libreville, décantera la situation.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Josephine Ntyam dit :

    Ce que je crois, en analysant cet article , est que clairement, nos agents au Ministère des Affaires etrangères ont besoin d’un suivi psychologique. Ils ont traversé des moments difficiles qui ont baissé le rendement dans leur travail. Quand tout va bien, généralement, on pense à tout. Si les responsables de la gestion des comptes de fournitures d’électricité ont omis d’assurer le paiement c’est qu’ils ont été confrontés à un sérieux problème qui a mis en eux le dégout de travailler sérieusement. Alors, dans les DCRH il faut penser au suivi psychologique des agents. Prévoir cette cellule de veille de la performance et tout changera.

  2. Abieri dit :

    Pour le travail qu’ils font ils n’ont pas vraiment besoin d’électricité, s’ils étaient des lumières cela se sauraient 🙂

  3. Desiré dit :

    Amusant : la seeg 100% gabon fait ce que seeg veolia n’a pas pu faire pour se faire payer au risque de se faire traiter de colons, sales blancs, Français cupides …. J’ai honte de mon pays.

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