Les Nations unies ont réaffirmé, le 8 décembre à Kigali, leur détermination à soutenir les efforts de paix et de sécurité en Afrique centrale, en étroite collaboration avec leurs partenaires régionaux.

Les ministres de l’Unsac réunis à Kigali (Rwanda). © Service communication Unoca

 

La 45e réunion du Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (Unsac) s’est tenue le 8 décembre à Kigali, au Rwanda. A cette occasion, les Nations unies ont réaffirmé leur détermination à soutenir les efforts de paix et de sécurité en Afrique centrale, en étroite collaboration avec leurs partenaires régionaux, en particulier la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC).

Le Représentant spécial du Secrétaire général et chef de l’Unoca, François Louncény Fall, a insisté sur cet engagement après avoir exprimé ses inquiétudes par rapport à la situation politique et sécuritaire dans la sous-région. L’Afrique centrale «demeure confrontée à de nombreux défis», a-t-il relevé, mettant l’accent sur les difficultés auxquelles font face certains pays membres de l’Unsac.

C’est notamment le cas du Burundi et de la République démocratique du Congo (RDC), où «les tensions politiques et sécuritaires» constituent toujours «une source de profonde préoccupation». «J’appelle toutes les parties prenantes à faire le choix du dialogue, inclusif et de bonne foi, pour résoudre leurs différends par la voie pacifique», a exhorté François Louncény Fall. En ce qui concerne la RDC, ce dernier a estimé qu’il est important de renforcer les efforts en vue de la mise en œuvre de l’Accord Politique du 31 décembre 2016.

Le Représentant spécial et chef de l’Unoca a également évoqué les tensions dans les régions du Nord-ouest et Sud-ouest du Cameroun, notamment pour réitérer la position de l’Onu. «Nous condamnons les récentes attaques perpétrées contre les forces de défense et de sécurité ayant entrainé des pertes en vies humaines», a-t-il insisté, rappelant que les Nations unies tiennent au «respect de l’intégrité territoriale et de la Constitution du Cameroun». Il a également émis le vœu que le gouvernement camerounais poursuive ses efforts pour un dialogue afin «de faire baisser de manière durable les tensions persistantes».

Si François Louncény Fall a attiré l’attention sur la situation qui prévaut dans la région du Pool (Congo Brazzaville), il a salué les efforts entrepris par les Nations unies en RCA. «La Déclaration de Kigali sur la situation en République Centrafricaine» adoptée à l’issue de la 45e réunion de l’Unsac traduit une forte mobilisation pour la paix.

Elle recommande notamment aux partenaires régionaux et à la communauté internationale de «s’impliquer davantage pour que le Conseil de sécurité poursuive l’allègement de l’embargo sur les armes, en vue de l’équipement et du réarmement des Forces armées centrafricaines (FACA) et encourage la Minusca à soutenir la restauration de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national».

La 45e réunion de l’Unsac a également adopté une Déclaration sur la réforme du Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique centrale (Copax).

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Titus dit :

    On a fini par comprendre que la Banque Mondiale, le Fonds Monétaire International (FMI), l’UNESCO et autres, sont des pièges dans lesquels les créateurs de l’ONU entraînent les autres pour mieux les exploiter, en vue de renforcer leur domination. Ils ont créé en plus de nombreuses superstructures, « les Organisations Mondiales » de ceci et de cela, qui leur servent de cheval de Troie dans les Etats. Il y aurait beaucoup à dire sur cette institution que le général de Gaulle, cet homme d’Etat français, a très tôt eu raison d’appeler « machin », c’est-à-dire une chose à utilité variable, selon les intérêts et intentions de celui qui la tient.

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