S’imprégner des réalités liées au secteur agricole à travers le périmètre agropastoral d’Alibandeng. Tel était l’objet de la visite du ministre de l’Agriculture sur ce site agricole, le 29 octobre dernier.

Yves Fernand Manfoumbi, ministre de l’Agriculture. © Gabonreview

Yves Fernand Manfoumbi, ministre de l’Agriculture. © Gabonreview

 

La journée du 29 octobre dernier a été mise à profit par le ministre de l’Agriculture, pour une visite sur les installations de la coopérative des maraîchers et éleveurs du Gabon (Coomeg), basées dans le périmètre agropastoral d’Alibandeng, dans la périphérie de Libreville. Objectif : s’imprégner des réalités liées à ce secteur économique et social, à travers l’expérience de cette coopérative.

Visite du ministre de l’Agriculture sur les installations de la coopérative des maraîchers et éleveurs du Gabon (Coomeg). © Gabonreview

Visite du ministre de l’Agriculture sur les installations de la coopérative des maraîchers et éleveurs du Gabon (Coomeg). © Gabonreview

Yves Fernand Manfoumbi a été édifié sur l’ensemble des composantes de ce périmètre de 65 parcelles maraîchères et de 8 porcheries, ainsi que des préoccupations des animateurs de ce site agricole. «Nous venons auprès de vous, nous enquérir de vos réalités, parce que nous savons tous que la terre ne ment pas. Nous sommes venus vous écouter pour être vos fidèles interprètes auprès du gouvernement», a déclaré le ministre de l’Agriculture.

«Car nous pensons que l’agriculture pourra jouer le rôle du nouveau pétrole du Gabon. Ensemble nous pouvons dépasser les préjuges selon lesquels, le métier de la terre serait celui des échoués. La jeunesse doit prendre conscience sur le métier de la terre pour cela, il faudrait susciter un engouement vers ce secteur», a-t-il déclaré.

Si les opérateurs de ce périmètre agropastoral d’Alibandeng ont dit n’envier aucun fonctionnaire de l’État, il n’en demeure pas moins que la gestion de leur activité n’est pas sans difficulté. Et le président du Coomeg d’égrainer le chapelet de difficultés auxquelles sont confrontés les agriculteurs.

Selon Alain Ekozogo, il s’agit notamment de la marginalisation dans les programmes de l’État pour la réduction de la dépendance alimentaire de notre pays; la cherté de l’alimentation pour leurs porcins, l’absence de projet de pérennisation du périmètre agricole par l’octroi d’un titre foncier, ou encore l’absence d’un prix de mérite agricole pour les acteurs ayant totalisé 20 ans et plus dans le métier.

«Notre vœux le plus cher est de voir ce périmètre agricole être pérennisé à travers l’obtention d’un titre foncier», a insisté le président du Coomeg. Face à ces difficultés, le ministre n’a pas manqué de souligner la nécessité d’unir les efforts des coopératives, en vue de booster le secteur et d’attirer plus de jeunes à la pratique de l’agriculture. «L’agriculture est un gisement d’emplois aujourd’hui pour la jeunesse, elle présente des opportunités en termes de formation», a conclu Yves Fernand Manfoumbi.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. km city dit :

    Vraiment! à beau chasser le naturel, il revient toujours avec les mauvaises habitudes. Voici un ministre qui vient maintenant faire son cinéma. Les visites du terrain comme si nous mangeons ces visites. A-t-on besoin de faire des visites encore alors que les problèmes sont connus? la problématique centrale de l’autosuffisance alimentaire ne devait plus se concevoir sur les questions de visites de terrain; que non monsieur le ministre! mettez les moyens (infrastructures) pour que les jeunes gabonais soient motivés à faire le travail de la terre. Financez IGAD à hauteur de plusieurs milliards pour que cet instrument de promotion de l’agriculture forment des milliers des jeunes gabonais sur ce travail. Je crois humblement pour ma part que les politiques publiques instruites dans le domaine de l’agro industrie nécessite d’être exhumées et mettre en place leur applicabilité. On n’a plus besoin de vos ballades inutiles qui ne sont que l’expression d’un groove entre supérieur et collabo.

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