En collaboration avec les ministères de la Promotion des PME et de l’Agriculture, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation (FAO), organise du 30 janvier au 3 février, une formation technique à l’endroit des transformateurs des produits locaux.

Le représentant de la FAO, Helder Mutaia et les ministres Biendi Maganga Moussavou, Yves Fernand Mafoumbi à l’ouverture de la formation, le 30 janvier à Libreville. © Gabonreview

 

Renforcer les capacités en matière de traçabilité et d’étiquetage des produits et de maitrise des outils des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), pour mieux valoriser les produits locaux, tels sont les principaux objectifs visés par la formation technique organisée par la FAO au bénéfice des transformateurs des produits locaux.

Animée par des formateurs spécialisés dans la transformation des produits agricoles d’Afrique, cette formation rentre dans le cadre de la mise en œuvre du projet « La sécurité alimentaire en milieu urbain en Afrique centrale grâce à une meilleure disponibilité de la nourriture produite localement », signé le 5 aout 2014 entre le Gabon et la FAO et lancé en janvier 2015.

Quelques moments de l’évènement. © Gabonreview

Ce projet vise deux objectifs stratégiques de la FAO que sont : l’accroissement et l’amélioration de la  fourniture des biens  et services de l’agriculture, de la sylviculture et de la pêche d’une manière durable. Mais aussi faciliter des systèmes agricoles et alimentaires plus inclusifs et efficaces au niveau local, national et international.

Présent à l’ouverture des travaux, le représentant de la FAO a estimé que « cette formation est d’une importance capitale en ce sens qu’elle offre aux participants des neuf provinces d’échanger leur expérience mais aussi de tisser des partenariats durables », a déclaré Helder Mutaia.

Pour le ministre de la Promotion des PME, « l’utilisation des NTIC pour le marketing digital sont autant de réponses aux difficultés d’ordre structurel et technique rencontrées par nos agriculteurs », a déclaré  Biendi Maganga Moussavou. Ce qui selon lui, « cadre avec l’ambition de son département ministériel qui est de consacrer la compétitivité par la qualité des produits « Made in Gabon » en amplifiant leur commercialisation ».

Cette formation, selon le ministre de l’Agriculture, «  permettra d’améliorer, d’accroitre et diversifier la disponibilité de la nourriture pour les populations urbaines et périurbaines», a affirmé Yves Fernand Mafoumbi annonçant la création, dans le cadre des réformes à venir, d’une «institution de financement de l’agriculture devant permettre de booster l’agriculture gabonaise».

Les organisateurs de cette formation sont convaincus les enseignements dispensés permettront la réduction des pertes post récolte, la pérennisation des unités de production et la diversification des produits.

Abrité dans 6 pays de l’Afrique centrale, que sont le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, Sao Tomé Et Príncipe et la Tchad, ce projet de la FAO vise trois axes d’intervention à savoir le renforcement du cadre institutionnel, l’augmentation de la productivité  et la gestion post récolte et postproduction.

Auteur : Jean-Thimothé Kanganga

 
GR
 

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