En prélude à l’organisation d’une réunion d’ensemble en septembre prochain, la présidente de la «Plateforme des femmes pour le développement» a démarré, le 11 août dernier, son programme de visites aux femmes par le 6ème arrondissement de Libreville.

Les responsables de la Plateforme en compagnie des élues du 6ème arrondissement. © Gabonreview
Les responsables de la Plateforme en compagnie des élues du 6ème arrondissement. © Gabonreview

 

Les femmes présentes à la mairie du 6ème. © Gabonreview
Les femmes présentes à la mairie du 6ème. © Gabonreview

Parce qu’«une femme qui détient un pouvoir d’achat est une force incommensurable pour l’homme», comme l’a déclaré la mairesse du 6ème arrondissement qui accueillait la délégation conduite par le ministre des Relations avec les institutions constitutionnelles, Porte-parole du gouvernement, les responsables de la «Plate-forme des femmes pour le développement» ont échangé, le 11 août dernier à la mairie de Nzeng-Ayong, avec les femmes de cette circonscription. Si depuis sa première sortie officielle, le 22 septembre 2012, la structure n’avait pas assez fait parler d’elle, c’est que, a justifié sa présidente, Denise Mekam’ne, «on aime aider en silence». Au lendemain de la mise en place d’un programme d’aide financière aux Gabonais économiquement faibles, cette entité a estimé qu’il est de son devoir de mettre en œuvre une campagne de sensibilisation dans les arrondissements de Libreville et Akanda.

Disant viser essentiellement l’autonomisation de la femme, les principales responsables de la «Plate-forme des femmes pour le développement», accompagnées par Cécilia Ndavé Ndjoy, experte en stratégies entrepreneuriales, sont allées présenter les opportunités offertes par la mise à disposition de financements pour les activités génératrices de revenus. Pour la présidente de cette organisation, l’objectif de la tournée est de sortir la femme de sa paresse et lui offrir l’occasion de s’assumer. «La femme est une valeur sûre, même si elle a tendance à s’autocensurer», a affirmé Denise Mekam’ne, soutenue par la vice-présidente de la structure : «Nous sommes le socle même de la famille et partant de la société gabonaise. Nous ne devons plus tendre la main, mais devons apparaître comme des partenaires des hommes qui, eux, sont plus prompts à réagir devant de telles opportunités», a dit Collette Moudouma.

Si le programme d’appui aux activités génératrices de revenus s’adresse à tous les Gabonais porteurs de projets, la «Plate-forme des femmes pour le développement» dit vouloir sensibiliser les femmes sur la nécessité de se constituer en associations, de renforcer celles existantes et de préparer leurs dossiers, avant de soumettre leurs préoccupations aux experts dudit programme en septembre prochain.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Ngonzet dit :

    C’est une bonne chose. Que ces femmes se lèvent et soient effectivement des partenaires véritables pour les hommes.

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