Suite de l’entretien accordé à Gabonreview par l’ex-Premier ministre quelques jours après sa rupture avec le Parti démocratique gabonais (PDG). La responsabilité d’un Premier ministre au Gabon, l’agenda personnel de Ndong Sima, la présidentielle de 2016, l’alternance par les urnes, la Francafrique, autant de sujets abordés ici. Le reste des quatre vérités de Raymond Ndong Sima…

Raymond Ndong Sima, le 7 juillet 2015 à Libreville. © Gabonreview

Raymond Ndong Sima, le 7 juillet 2015 à Libreville. © Gabonreview


 
Gabonreview : Dans votre ouvrage, «Quel renouveau pour le Gabon ?», vous dressez un bilan critique de la gouvernance d’Ali Bongo. Or, l’histoire vous tiendra également comptable de ce bilan, du fait de vos postes de ministre de l’Agriculture et Premier ministre. Direz-vous comme l’autre que «je n’ai jamais gouverné» ?
Raymond Ndong Sima : Je pense que mon ouvrage explique très bien le mécanisme de la gouvernance tel qu’il se vit, aussi bien à l’intérieur du gouvernement qu’au sommet de l’Etat. En réalité, comme je l’indique, les conflits entre les articles 8 et 28 de la Constitution que j’aborde très longuement dans mon livre, montrent clairement que le Premier ministre est juste là pour le décor. Il n’a aucune influence sur les choses. Cela veut-il dire que nous nous dédouanons ? Non.
Toutefois, je considère, par exemple, que le Premier ministre n’a pas prise sur la question financière. Pour moi, le chef du gouvernement est comparable au directeur général d’une société. Il dépend d’un président de conseil d’administration envers qui il est comptable de la société qui appartient au conseil. Ainsi le Premier ministre n’a pas la capacité d’assurer la surveillance de la partie financière : il est là pour assurer l’exécution des choses. Non pas que je dirai que je suis comptable ou non… L’histoire ne jugera pas dans l’abstrait, mais selon les faits. Dans les parties sur lesquelles j’avais la mainmise, j’ai fait mon devoir. A ce titre, signer, par exemple, 48 000 actes administratives de sa main, c’est assumer une responsabilité. Mais je n’ai rien vu en ce qui concerne la modernisation de l’administration. Je vous renvoie d’ailleurs à mon discours des vœux de janvier 2014, dans lequel j’avais notamment dit qu’il fallait qu’on revienne à la promotion au mérite. Or, cette dernière suggère la remise en ordre de l’administration. Malheureusement, je n’ai pas pu le faire que j’ai quitté le gouvernement. L’histoire jugera ce que chacun de nous a fait. Mais, en ce qui me concerne, je peux l’affronter sans avoir à m’inquiéter.
Vous évoquiez à l’instant une contradiction entre les articles 8 et 28 de la Constitution. Pouvez-vous nous en dire plus ?
C’est un des nombreux points sur lesquels il faut qu’on débatte à nouveau sur le plan national. L’article 8 de la Constitution nous enseigne que lorsque le président est élu, il définit la politique de la nation et nomme ensuite un Premier ministre. L’article 28.a, quant à lui, dit que le Premier ministre conduit la politique sous l’autorité du président de la République. Au regard de ce qui précède, il y a, en permanence, une espèce de conflit structurel entre celui est allé devant les urnes et qui définit la politique et celui qui la conduit, et qui peut à tout moment être démis, soit par celui qui l’a nommé, soit par l’Assemblée nationale sous le motif, par exemple, qu’elle n’est pas d’accord avec son action. Je pense que cette façon de faire mérite, dans le futur, une réflexion très large car c’est un copié-collé qui n’a pas été heureux.
Dans tout bilan il y a un actif et un passif. N’y a-t-il donc rien de bon sur celui d’Ali Bongo ? Si oui, pouvez-vous évoquer avec nous deux ou trois exemples concrets ?
En réalité, je me suis toujours refusé à établir le bilan de la politique d’Ali Bongo. A chaque fois que cela m’a été demandé j’ai toujours répondu que l’heure n’était pas au bilan, car ce dernier se fait à la fin du mandat. Le président actuel a encore un an de travail. Et il serait mal venu de dire aujourd’hui : «Voici le bilan !» Parce que, que ferions-nous des choses que nous aurions condamnées, que le président achèverait au terme de son mandat ? Qu’à cela ne tienne, nous constatons qu’il y a des choses qui ont été bien faites et d’autres non. A titre d’exemple le stade de l’Amitié à Angondjé est un beau stade. On ne peut pas le nier, à moins de ne pas être objectif. En gros, l’heure n’est pas au bilan : assurons que le chef de l’Etat n’a effectivement pas terminé tel ou tel projet avant de faire un inventaire en bonne et due forme.
© Gabonreview

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Maintenant que vous êtes un homme libre, quel est votre agenda politique ? Candidat à la prochaine élection présidentielle ou membre actif de l’opposition ?
Pour moi et tous les Gabonais, la candidature à l’élection présidentielle est une question prématurée. Je crois que la priorité pour tout le monde, est à la définition d’un projet. Et pour ce faire, il faut commencer par un diagnostic clair : quel est l’état de la nation ? Où en sommes-nous ? La situation est-elle aussi limpide qu’on le dit ou alors est-elle aussi noire que le décrivent d’autres ? Les deux extrêmes doivent être vérifiés. Il faut qu’on ait une meilleure visibilité de la situation du diagnostic. Il faut ensuite travailler à la réalisation d’un projet. Je disais il n’y a pas si longtemps que la crise est comparable à un bourbier qu’il faut traverser. Se battre pour savoir qui est candidat, c’est se battre pour savoir qui va conduire le véhicule qui va nous permettre de traverser le bourbier. En revanche, l’on ignore si le véhicule est une motocyclette, une brouette, une berline, un 4X4, un bull à chenilles, etc. Et donc choisir un candidat aujourd’hui serait prématuré car, saura-t-il conduire le véhicule adapté ? J’estime en définitive que la question de la candidature est une question subsidiaire qui doit venir plus tard. La priorité, de mon de vue, est à la définition d’un projet viable.
Dans quel cadre se ferait ce diagnostic ? N’êtes-vous pas là en train de militer pour le dialogue national appelé par une partie de la classe politique ?
Pas du tout ! Je pense que nous ne pouvons échapper à une formule qui existe partout dans le monde : les partis politiques, les groupes, se constituent autour des projets. Ces derniers s’affrontent car ayant une cohérence interne. Et le meilleur s’enrichit des bons apports ou des bonnes contributions que d’autres projets en compétition peuvent avoir. Je crois que les différents groupes (associations, partis politiques, et.) doivent travailler à leurs projets pour montrer la cohérence de ce qu’ils ont et défendre ces derniers. Et lorsque le peuple sera mis à contribution, parce que le travail explicatif qui sera mis en place aura permis de le faire, ce dernier adoptera le meilleur projet. Et dans ce cas-là, il s’enrichira des apports que les autres auront développés. Je ne crois donc pas à un projet unique, car les philosophies varient selon les sensibilités. A titre d’exemple, certains ne sont pas favorables aux subventions à l’économie, tandis que d’autres estiment qu’on ne peut faire autrement qu’avec des subventions. C’est une approche totalement différente de l’économie. Ainsi, lorsqu’on est favorable il faut expliquer à ces interlocuteurs les mécanismes de financement de ces subventions. Et dans le cas contraire, il faut convaincre sur les moyens palliatifs pour supporter le poids de cette absence d’aide. Ces philosophies doivent donc se déployer, développer leur logique jusqu’au bout pour que la population qui est consultée, se prononce.
 Croyez-vous en la possibilité d’une alternance par les urnes au Gabon ?
Non seulement j’y crois mais je considère en plus que c’est le seul mode d’alternance raisonnable. A mon avis, la vraie question est que peut faire pour arriver à cette alternance par les urnes ? Car, dans le cas contraire, nous serions une exception regrettable. Regardez par exemple le Nigeria, avec une population de près de 200 millions d’âmes, qui vient de nous faire une démonstration magistrale d’alternance. Et nous, pourquoi n’en serions-nous pas capables avec à peine 2 millions d’habitants ? J’estime que, comme les autres, nous sommes capables d’aller à la discussion sur des questions d’organisation et de mise en œuvre. C’est vrai cela n’a pas été le cas dans le passé peut-être, mais il faudrait que l’on trouve les modalités qui permettent d’assurer un changement par les urnes.
L’on a souvent critiqué les hommes, avec entres autres, les présidents de la Cour constitutionnelle ou encore de la Commission électorale nationale et permanente (Cénap). Est-ce que, caricaturalement, les changements ne passent pas par de nouveaux visages au sein de ces institutions ?
Les changements passent par les modalités que nous définissons. Et c’est dans ces modalités que se trouve la marge de manœuvre des personnes en charge des institutions. Car l’on peut très bien changer un président d’institution, et le remplacer par quelqu’un de bien pire encore, plus réfractaire à la lecture des textes qu’il sera chargé d’appliquer. La vraie problématique est de voir les modalités de la personne de qui est chargé d’occuper le fauteuil de telle ou telle institution. Il ne faudrait pas que l’occupation d’un office devienne une question personnelle. Il faut par contre qu’elle s’inscrive dans ce que j’appelle, dans mon livre, le «vivre ensemble». Ce dernier constitue, faut-il le rappeler, les règles que nous avons convenues et qui doivent être appliquées d’une façon satisfaisante pour tout le monde ; et non pas d’une façon partisane. Par principe, je refuse de faire de la position de certains individus un obstacle, car je crains qu’à l’avenir on puisse changer quelqu’un et que, plus tard, l’on se rende compte que non seulement les choses ne se sont pas améliorées, mais ont empiré.
Lorsqu’on est dans l’opposition, l’on critique la Françafrique. Mais lorsqu’on cherche le pouvoir ou quand on y accède, on cherche l’onction de Françafrique. Serait-ce votre cas dans l’éventualité d’une candidature ?
J’ai une opinion très différente sur cette question, je l’ai légèrement abordée dans mon livre. C’est une question qu’il faut étudier dans la perspective historique et non la prendre à la volée. Et la perspective historique est qu’au sortir de la Seconde guerre mondiale, les blocs se sont formés avec l’Est d’un côté, et l’Ouest de l’autre. C’est un fait d’histoire, ça ne sert à rien de le nier. Va-t-on chercher l’onction de la Françafrique ? Je ne crois pas. Et d’ailleurs c’est une mauvaise lecture que les Gabonais sont en train de faire. Personne n’a intérêt à aller chercher l’onction de la France et personne n’a intérêt à se mettre la France à dos. Pourquoi ? Parce que les opérateurs français représentent 30 à 40% du tissu économiques gabonais. Ce n’est donc pas une question d’onction, mais de réalisme. Il faut parler à tous les opérateurs économiques du pays pour les rassurer : partout ailleurs, on rassure l’investisseur.
On doit donc parler, aussi bien à la France, qu’à d’autres investisseurs présents sur le territoire national. Sachant toutefois que l’investisseur français est traditionnellement et structurellement celui qui a la plus grande part dans l’économie gabonaise. C’est pour cette raison que je considère, personnellement, qu’il faut parler avec les Français dans un cadre explicatif. C’est l’investissement direct étranger qui est le premier support de la politique d’investissement que promeut tout gouvernement. Ce dernier repose sur la confiance des investisseurs. Aussi cette situation n’est-elle pas propre au Gabon, le monde est ainsi fait. Même en France, où lorsque Mitterrand a été élu, le débat tournait autour de la présence ou non des communistes au pouvoir et qui risquait de faire peur aux investisseurs. Il faut donc restituer les choses dans leur contexte car la France n’a aucun intérêt à ce que les choses dérapent ici. C’est donc à nous qu’il appartient de faire travail pédagogique sur la base d’un projet qui dit : «Voilà ce que nous avons l’intention de faire».
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Mamboudouiste authentique dit :

    Voila qui est dit clairement par ce Maitre qui m’ a enseigné l’Econometrie quelque part, au Gabon et qui m’ a fourni les élements pratiques d’une privatisation menée au Gabon, tours dans une école poste Maitrise du Gabon. Des Hommes comme RNS, il y a en a la pelle au Gabon qui ne sont guere pris en compte parce qu’ils ont refusé de porter le bandeau et de courber l’échine pour « ramasser les clefs et les papiers ». Tout est dit ici.

  2. cbienbo dit :

    Ndong sima, arrêtes stp. Tu es un responsable toi aussi, tu penses vraiment que c’est en 1 année qu’on peut réaliser ce qu’on n’a pas pu faire en 6 ans!
    Arrêtes de nous distraire stp. Crées ton parti politique ou rentres dans le parti du Front. Produis un vrai programme pour le pays avec les gardes-fous nécessaires au contrôle de l’avancement et de la réalisation de votre programme et les dates clés.
    Tu nous fatigues avec ton verbiage : on souffre. On n’a même pas l’argent du transport pour aller en vacances au village! et tu viens nous parler le gros français! arrêtes ça stp!
    Otep

    • obalango dit :

      cbienbo, tu sais pourquoi notre pays n’avance pas? parce qu’on a des gens comme toi qui n’appuie pas sur pause pour réflechir un peu à comment tu peux aider à faire évoluer ton pays. Tu as l’air frustré, es tu de ce qui disent, on va encore faire comment!? les résignés.
      Moi je suis une femme et je te dis, il faut aussi bouger et ca commence dans ta propre tete, dans ta famille, dans ton attitude. Ce Monsieur Ndong sima me parait un homme sensé et digne et toi tu parles de distraction. eeeeeh Mano, sois un vrai garçon parce que ça la ca manque chez nous! c’ets les femme qui bougent au pays, la preuve, ali fait arreter les femmes non!!!! donc partes, redresses toi et fais ta part

  3. roland dit :

    jai limpression qu’on na pas lu la meme chose cbienbo il parle ici de faire d’abord le disgnostic et de dire ce que lo va faire . vous avez vous vu ou quil dit quil nest responsable de rien . est ce que entrer au front est un programme ou est ce que créer u parti politique est un programme sa apporte quoi a qui pourquoi l’homme gabonnais peut paraitre bete par moment comme sa crier pour crier

  4. imagine56 dit :

    Époustouflant, brillantissime, c’est ce que j’appelle un crack.
    Ça nous change d’autres leaders politiques qui viennent en permanence rabâcher ce que nous savons déjà (d’où la pléthore de leaders tous bords confondus), lui ne parle pas de l’acte de naissance, de l’article 10, il s’interroge sur les articles 8 et 28 qui sèment le trouble au sommet de l’exécutif (PM et Président) ce qui doit en toute cohérence conduire les gabonais à réaliser que les PM n’ont en fait aucun pouvoir et qu’ils ne sont pas condamnables.
    S’agissant de la françafrique, RNS répond calmement qu’il faut se référer à la conférence de Yalta , là où deux blocs d’influence se sont partagés le monde, l’Ouest et l’Est, la douce France, celle des droits de l’homme à cette occasion récolta en  » héritage » la gestion du patrimoine Gabon, dès cet instant le droit de regard de la France sur le Gabon devient « naturel, normal », de même il est compréhensible que les dirigeants gabonais veillent aux intérêts français afin que cette cohabitation qui est de fait est un mariage de raison perdure en bonne intelligence, du moins c’est ce que j’ai compris.
    Cette image du camion dans un bourbier pousse à la méditation, en effet pour sortir ce gros mastodonte genre grumier de la boue, il nous faut un excellent chauffeur, et pour avoir eu l’occasion de discuter avec lui, je vais compléter ce qu’il a omis de dire dans son interview, à savoir  » il faut effectivement un chauffeur, mais quel type de permis à ce chauffeur, un permis B, C, ce chauffeur est comment? un adepte de Bacchus? quelqu’un qui s’adonne aux drogues, un jouisseur qui s’arrête dans les villages pour passer la nuit avec la fille du coin? il nous faut s’attarde sur le profil du chauffeur, avoir le permis de conduire ne doit pas constituer le seul élément de garantie pour sortir le véhicule du bourbier »
    Avec mon franc parler , je lui ai demandé  » les gens disent que tu es pingre, c’est le reproche qu’on te fait » il a souri, pas du tout surpris et encore moins démonté, répondu « je ne suis pas akuine, pingre, je suis resté près de huit ans sans salaire qui est venu en aide à ma nombreuse famille et à moi? plutôt que de ma lamenter, avec mes petits moyens , mon intelligence, j’ai lancé ma société de transport, j’aide les gens , mais à moui, je ne peux pas aider tous les jours, si tu me demandes 5OO.OOO frs et que je te donne 100.000 fr , n’est ce pas de l’aide? »
    je l’apprécie, jamais je ne lui ai demandé 5frs, je ne le fréquentais pas quand il était au 2 décembre, mais une fois sorti de là bas, je l’ai félicité , parce que un organe sain dans un organisme pourri comme le PDG ne peut pas prendre greffe.
    J’aime les leaders qui me tirent vers le haut non ceux qui me ramènent aux banalités quotidiennes et il y en a très très peu
    en tous cas, Ndong Sima sort du lot, vous vous instruisez à ses côtés.
    Pardon aux rapporteurs et rapporteuses qui aiment aller murmurer aux oreilles des leaders  » elle n’est pas en phase avec nous faites attention à cette femme » je suis libre, libre de fréquenter qui je veux, je n’ai pas à avoir l’autorisation de qui que se soit, je n’ai pas encore vendu ma conscience ou mon soutien , aucun leader ne me fait vivre, j’ai mon petit salaire et je fais avec, c’est ce qui me permet de rester la tête droite, je ne milite pas pour un poste éventuel si x ou Y de l’opposition venait au pouvoir, je milite pour l’intérêt général, je ne suis pas demandeur, alors allez au rapport, vous serez récompensé le moment venu, à bon entendeur salut!

    • Fille dit :

      Je me reconnais en vous Imagine56 et j’aime lire vos interventions. Être libre de penser et d’être, ça devient tellement rare, surtout sous nos cieux. J’aime ceux des nôtres qui nous tirent vers le haut, ces gabonais qui ne rasent pas la moquette au nom de petits intérêts. Ceci dit, il faut reconnaître que comprendre l’intérêt général n’est pas une donnée compréhensible par de petits esprits. C’est presqu’un don spirituel.

      • obalango les tocards dit :

        je suis d’accord avec fille et imagine56. la meilleure façon de faire évoluer notre pays ets de commencer à évoluer dans nos tetes aussi. on se plaint toujours. Il est clair que ALI bONGo ondimba est un bras cassé et doublé d’une attitude d’enfant gaté. acte de naissance ou pas, biafrais ou pas, c’est de la distraction pure et simple/ et c’est un détail.
        je suis une femme et je ne vais pas me poser la question des resignés de savoir « on va encore faire comment » il faut se dire qu’on a le choix d’avoir une vie meilleure, nous avons des gens capables, nus avons des ressources, notre pays a du potention mais une bonne partie du peuple semble avoir perdu la foi et la voix.Ali n’est pas un messi pour esperer tout de lui, il le prouve( il tourne en rond). Nous pouvons rnous relever. Regardez nos voisins le cameroun, la guinée maintenant, le nigeria, le ghana, le senegal, la cote d’ivoir (après la guerre); le japn n’a pas de pétrole mais c’est une puissance qui a bati sa richesse sur sa principale richesse: les hommes. Je ne crois pas que Ndong Sima soit un bavard, c’est un homme d’experience.
        je ne suis l’employée de personne mais je me bats et travaille dignement pour nourrir mes enfants, leur offrir le confort la meilleure education et l’attention dont ils ont besoin.

      • Le Petit Librevillois dit :

        C’est encore quelle eglise-la ? du Saint esprit ?

      • imagine56 dit :

        Merci Fille et obalango les tocards
        fint pas le poids n’est ce pas? fini le temps où les femmes devaient la fermer lorsque les coqs de la basse cour donnaient de la voix, l’époque où les femmes étaient soumises (dixit lady Ponce)
        notre ambition les filles, succéder aux hommes parce que dans le fond, en ce qui concerne notre pays, ils ne fopas le poids n’est ce pas les filles? allez dites oui, dites yes oui can kia kia kia
        merci encore

      • Le Rapporteur du Palais dit :

        « Époustouflant, brillantissime » que ca ! Sil ne te nomme pas a son prochain cabinet, alors le type est vraiment pingre comme tu le signales.

        • imagine56 dit :

          Le Rapporteur du palais, Ndong Sima est mon parent, pas parent de village, comme on dit, si j’avais voulu être à ses côtes j’aurais pu être parmi ses conseillers, mais il se trouve que son rapprochement avec Ali ou le PDG c’est selon ne m’a pas plu….
          Donc pour te faire nommer tu procèdes comme le renard? sorry très cher, je laisse ce plat à d’autres, à toi par exemple, tu dois certainement être de la race des émergents, ces cadres à l’expertise douteuse et dont les chaussures etc…

  5. Mamboudouiste authentique dit :

    Technocrate, structuré,travailleur, non tribaliste, je connais ce Homme à la démarche toujours martiale: l’effort et pas de triche, la méritocratie c’est son crédo, voila des Hommes pour le Gabon futur à normaliser, construire selon la cohérence des modèles dont il a le secret. Modeliser les choses pour les faire selon une cohérence qui lamine l’improvisation et le désordre à l’origine de notre retard. Ndong SIMA c’est pas n’importe qui.

    • DeMoabi dit :

      Je vous assure que ce pays regorge des valeurs, et DIEU est avec nous, car de mémoire jamais on a su que dans chaque domaine important de la gestion d’une nation on pouvait avoir des gens aussi constructifs et défaits de toute passion trompeuse. Ce Monsieur est à prendre au Sérieux, peut-être pas comme président, mais imaginez-le comme premier ministre avec des pouvoirs défaits de tous blocage: Il va bosser et sérieusement.
      Mes Frères la date fatidique de 2016 s’approche à grand pas, alors ayons au file des jours une appréciation lucide de chaque discours sans passion ni injures, car le temps n’est plsu en notre faveur pour le perdre encore, même pas une seconde ne mérite d’être perdue par des invectives. LA contradiction bien exprimée avec les mots les plus respecteux peut emmener les leadeurs trompeurs à comprendre que le Peuple est mature désormais et qu’ils ont eux, intérêt àà vitre prendre le train chargé de l’honetété intellectuelle.
      Vive le Gabon et que vive notre chère patrie. Ensemble nous y arriverons et je crois que l’heure a sonné.

  6. Nzela jean dit :

    Ce que je reproche à nos compatriotes est la chose suivante : pourquoi quand il quitte le PDG ils commencent à mal parle de ce parti ?? C’est pas la jalousie ?? Le parti qui leur a donné tous le prestige et les honneurs devient leur sujet de critique . Soyez reconnaissant

  7. Bella Mindzi dit :

    Que dit RNS des propos tenus hier par ACBN: RNS est le seul PM à qui on n’a demandé de démissionner et il ne l’a pas fait. Intox ou réalité ?

  8. IPANDY dit :

    Salut à tous,
    je pense que la démission de RNS est stratégique. Il sera candidat pour disperser les voix. R.N.S n’est pas opposant il fait du cinéma. L’opposition parle de candidature unique et le rôle du pouvoir est d’empêcher cette union. R.N.S ne peut s’opposé au pouvoir il est en train de distraire ceux qui prêtent attention à ce qu’il balbuties. Soyez vigilant.

  9. Nazaire boulinguy dit :

    Toujours aussi insipide. Toujours à avoir peur d’Ali, il tourne autour du pot. C’est vraiment un Fallot ce gars. Personne n’en veut ni dans l’opposition, ni dans la majorité

  10. obalango les tocards dit :

    j’espere que ce monsieur sera candidat. nazaire boulingyu, ipandy & ban, vous me faites peur.
    N’avez vous plus la foi, donc quoi c’est ali,ping , bbm ou l’Un que vous allez cherché votre candidat.
    pardon!!!!!relisez l’interview,voyez le nom meme du journaliste qui l’interview ( c’est pas un journaleux de la Rtg) lui là , c’est qualité….
    la qualité vous fait si peur que vous n’y croyez plus, je comprends, mais la médiocrité, l’amateurisme, l’indecence d’ali et de son troupeau d’agneau vous epatent? C’est ca votre modele, vous voulez leur ressembler? l’economie est dans un etat lamentable, les villes sales et insécures,meme prendre le taxi, circuler dans ton propre quartier tu as peur. aller dans les concert de stroamae, kool an dthe gang et autres stars,les grooves presidentiels, avec les rois du maroc etc… ç est sur ça là que que tu t enjailles….. Dieu est qd mm juste parce que tous ces cabris du gouvernement là, se tapent embouteillage comme nous, leur voiture vont dans les trous comme nous…..pardon, nous les femmes du Gabon, on va avancer et porter pantalon là puisque y a plus beaucoup de garçons dèh……ca va aller, on va vous gerer alors

  11. ateng dit :

    Je ne comprends pas MR Sima quand il trouve prématuré de faire le bilan d’ali bongo? à un an de de fin de son mandat Mr trouve que c’est prématuré? En france on parle des 100 jours, de plus MR Sima site le stade de foot comme réalisation d’ali franchement avec autant de problemes que nous vivons au Gabon c’est pas la construction d’un stade de foot que les populations attendent. à mon avis mr le premier ministre ne veut pas dire clairement que le bilan de son ancien chef est négatif, pourtant il le faut bien les résultats sont là.

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