Une série de reniements, hésitations, improvisations et autres rajouts aux éléments programmatiques initiaux ont rythmé les 5 premières années du mandat présidentiel en cours. Retour sur 5 années en demi-teinte.

Ali Bongo, le 16 octobre 2014, lors de la célébration par le PDG de ses 5 ans de pouvoir. © DCP Gabon
Ali Bongo, le 16 octobre 2014, lors de la célébration par le PDG de ses 5 ans de pouvoir. © DCP Gabon

 
«On peut toujours communiquer, vanter nos mérites mais, le peuple, lui, ne croit qu’en sa réalité quotidienne» C’est le constat d’un hiérarque PDG à la suite de l’annonce d’une multitude d’émissions et manifestations célébrant le 5ème anniversaire de l’accession du président de la République à la magistrature suprême. La présidence de la République et le secrétariat exécutif du PDG ont beau s’autocélébrer, dire tout le bien qu’ils pensent des 5 dernières années, le scepticisme est là. Comment accréditer l’idée d’un bilan élogieux quand tout et chaque jour, le petit peuple est confronté à des difficultés croissantes pour régler ces petits riens de la vie quotidienne ? Entre la flambée des prix du loyer, une rentrée des classes loin d’être effective, des embouteillages récurrents, des problèmes d’approvisionnement en eau courante, une difficulté en remplace systématiquement une autre.
Cette réalité est d’autant plus insoutenable que le climat général exhale un parfum nauséabond de crispation, de fracture sociale aux fondements idéologiques. Ali Bongo avait promis «aller plus loin et poursuivre l’ancrage de notre système institutionnel sur des institutions solides et une gouvernance incontestable», s’engageant à «garantir et renforcer le pluralisme politique, la liberté d’opinion et d’expression, la liberté d’association et d’entreprise à travers les institutions républicaines existantes». 5 ans plus loin, l’Union Nationale, principal parti d’opposition, est dissout, les acteurs de la société civile n’ont jamais été si peu consultés, le Conseil national de la communication brille par des oukases à nulles autres pareilles, les avocats laissent éclater leur frustration quant à la surprotection des magistrats, au non-respect des procédures et à la mutation des juges en justiciers. 5 ans plus tard, l’Assemblée nationale se révèle être une chambre monocolore, introuvable et qui, ne comptant qu’un seul groupe parlementaire, doit, aux termes de son règlement intérieur, être en incapacité de constituer un bureau et même de fonctionner normalement, les postes et le temps de parole étant répartis selon les familles politiques. On ne dira rien de cette cohorte de compatriotes laissés sur le bas-côté de la route pour «délit d’opinion» tout comme on passera sur le cas de la Cour constitutionnelle au sujet de laquelle tant de choses ont été dites et redites, le président de cette institution ayant, face à des journalistes médusés, laissé éclater ses états d’âme en mars dernier, au point de reconnaître que les élections ne sont pas bien organisées au Gabon ou que certaines décisions prises à l’encontre de citoyens l’ont été en fonction de leurs poids politique.

Le chantier de la Cour constitutionnelle... d’une exceptionnelle durée. © Gabonreview
Le chantier de la Cour constitutionnelle… d’une exceptionnelle durée. © Gabonreview

Usine à gaz
Rarement une institution aura été aussi décriée et aussi représentative des errements du régime en place que la Cour constitutionnelle. Nonobstant sa récente régularisation, qui s’est faite dans des conditions aux confins de la prise illégale d’intérêts, la situation de son siège n’est pas pour arranger les choses. Pour de nombreux observateurs, l’exceptionnelle durée du chantier visible sur le front de mer à Libreville n’est qu’une expression supplémentaire de la vocation réelle des grands travaux sous Ali Bongo : servir de prétextes à des opérations à but personnel. Du projet de marina duquel on redoute désormais une catastrophe écologique en passant par la Zone économique spéciale de Nkok ou les investissements d’Aman Resorts, leurs montages financiers ouvrent systématiquement la porte à la suspicion. Jamais, on n’en voit les conventions, leur publication étant toujours remise à la Saint-Glinglin. Des fois, ils s’enlisent ou finissent par tomber aux oubliettes. Il en va ainsi des projets de construction des barrages hydroélectriques sur l’Okano et les chutes de l’impératrice Eugénie. Ali Bongo avait pourtant promis une «mise à niveau de notre infrastructure économique de base». Si on doit reconnaître qu’il a tenu à son engagement de créer «une agence des grands travaux, disposant de toutes les compétences requises pour la mise en place rapide d’infrastructures complexes«, on ne peut que déplorer que cet établissement public se soit transformé en usine à gaz, en gouffre à sous voire en pays de Cocagne pour rastaquouère de tout poil. Or, on est toujours en attente de ce «cadre juridique et réglementaire favorable aux partenariats publics privés».
Oubliées aussi ces infrastructures publiques, écoles et internats promis. Après avoir transformé les vestiaires d’un stade de football en lycée, ce sont maintenant les écoles primaires qui deviennent des collèges d’enseignement secondaire. Au grand dam de «ceux qui n’ont presque rien» et «se sentent marginalisés». C’est peu dire que le social est une des principales faiblesses du bilan d’étape du mandat en cours. Le rapport Mc Kinsey est venu exposer cette réalité dans toute sa nudité. Pour le petit peuple ce ne fut qu’une «manipulation politicienne«. La preuve que les politiques se servent de sa misère. Redoutant de servir de marchepied une fois de plus, il n’attend plus qu’une chose : que «le Gabonais moyen soit le premier bénéficiaire de la richesse nationale». Mais, pour l’heure, les internats appartiennent à l’histoire ancienne, les salles de classes sont bondées, surchargées tandis que les hôpitaux manquement de tout ou presque. Et si la couverture maladie touche de plus en plus de monde, le mécanisme donne déjà des signes d’essoufflement : il n’est plus rare de voir des officines pharmaceutiques ou des cabinets médicaux rechigner à servir les détenteurs de la carte d’assuré
Démolition de la cité de la Démocratie
Ali Bongo avait promis «qu’un appui conséquent (serait) accordé aux acteurs culturels, aux artistes et aux intellectuels, pour leur permettre d’exprimer pleinement leur art et leur savoir tout en assurant une protection de leurs droits en tant qu’auteurs» et que des «industries culturelles (seraient) encouragées à travers tout le pays et plusieurs infrastructures culturelles (musées, conservatoires, théâtres, bibliothèques) mises en place ou redynamisées, notamment le Ciciba afin de mieux valoriser notre patrimoine national et notre riche histoire». Mais tout ceci est demeuré de l’ordre de l’intention. Si le Bureau gabonais des droits d’auteurs a vu le jour, il y a de cela 1 an maintenant, plus personne n’a entendu parler des appuis aux initiatives ou infrastructures culturelles. Du coup, la démolition de la cité de la Démocratie avec sa salle des banquets et de spectacles prend un autre sens, une résonance encore plus profonde. Rétrospectivement, cette opération apparaît comme une grave attaque contre le patrimoine culturel et historique national : avant 2009, les rencontres et concerts avaient lieu dans des espaces dédiés, aujourd’hui les unes se tiennent sous des tentes et les autres n’ont d’autre choix que de se déporter vers l’Institut français du Gabon, c’est-à-dire hors du territoire national. C’est tout dire…
Il reste à Ali Bongo 2 ans pour remplir son contrat. Mais les jours semblent comptés… L’opinion observe. Et chacun sait que les reniements, hésitations, improvisations et autres rajouts aux éléments programmatiques initiaux n’ont d’autres fins que le bonheur ou l’enrichissement de quelques-uns, qu’ils ne profitent qu’à des entités ou individus bien identifiés. Parfois, on aimerait que le triptyque «paix-développement-partage» ne soit pas qu’incantatoire…
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Minko dit :

    Ah ! Roxanne , tes rédactions sont inspirées de Dieu le père himself !
    J’attends de lire avec impatience la plainte que tu ne manquera pas de recevoir de la par de JEAN JACQUES et MANONDZO et GEORGES MBHA , ces brillants défenseurs de l’Emergent en chef .
    JEAN JACQUES , pardon post une thèse digne de toi!
    MANONDZO, pardon , relève toute les contradictions de Roxanne , pitié , éclaire nous !
    GEORGES MBAH , dit nous que Roxanne est une opposante et qu’elle a certainement incitée les 50 mil opposants qui ont hués sur l’incomparable visionnaire en chef , pardon, dénonce cette opposante au B2 , pardon, pitié !

  2. Le citoyen Libre dit :

    Celebration des 5ans d’echecs.
    Femmes PDG dancés c’est tout ce que savez faire..!

  3. Ridicule dites vous? dit :

    Parfois, on aimerait que le triptyque «paix-développement-partage» ne soit pas qu’incantatoire… merci pour cette lumière!

  4. Ridicule dites vous? dit :

    « Je ne serais heureux que lorsque les Gabonais seront heureux » depuis 5ans le PR est un homme heureux en témoigne les concerts fêtes, spectacles carnaval courses voyages de plaisir(pour suivre la coupe du monde la finale de la Ligue de champion et autres….)qu’il a organisé durant ces années; il est donc un homme heureux puisqu’il n’a jamais cessé de faire la fête.
    mais combien de Gabonais a t-il réussi à rendre heureux depuis 2009? je reconnais qu’il y en a eu c’est vrai des bien heureux mais combien????
    pour moi voici le plus gros mensonge du PR durant ces 5ans de magistère.

  5. Henri Louboua dit :

    Depuis quand un President en exercice fete cinq ans de son mandat en toute pompe quand il lui reste deux ans. Prouve a suffisance que Ali Bongo O m est pas e PR moderne dont il veut se faire passer. Dois je lui rappeler qu il est le PR de tout les Gabonais et pas seulement Des pdgistes. Maintenant ce qu il en est du bilan de son mandat. Tout simplement mediocre!!! des chantiers ici et la on peut le lui reconnaitre. Mais combien d entre eux ont ameliorer effectivement et de manniere efficient la vie des populations. Hopitaux sans eaux, pond utilliser pasr meme pas le 1/4 de la population, PIP une fois integrer on cours chercher un consultant apres avoir couper les FC des fonctionnaires soit disant c est de leur faute. Maintenant on apprend que c est la faute de l ancien ministres. Bref Ali Bongo ton mandat est mediocre comme ton parcours. Meme Ton pere a su reussir la ou on ne l attendais pas. Mais toi ?

  6. LE MEDIATEUR dit :

    Ouf! A vous lire on se croirait dans un feuilleton hypnotisant car votre manière de peindre la dure réalité évidente de notre terroir est si vraisemblablement la description d’un état de lieu sans contexte…Mais nous nous en remettons à Dieu comme Israël en Egypte le jour du salut est là disons tous en Jésus amen! Que Dieu bénisse notre Gabon au-delà de tous ces échecs et de notre méchanceté gratuite disons encore amen!

  7. serge obama dit :

    comme d’hab un bon réquisitoire avec une bonne dose d’idéologie…bon article!!!

  8. manondzo dit :

    Ce que vous voulez c’est la perfection! Mais elle n’est pas de ce monde! Soyez honnêtes, certes il y a des manquements, comme partout ailleurs, mais en 5 ans il y a eu beaucoup de changements positifs. Si vous ne les voyez pas (parce que aveuglés par la haine)demandez à qui de droit les informations vous indiquant (en tant qu’aveugles)les réalisations faites par Ali!

    • Stestockfr dit :

      Vous pouvez toujours rêver, un pays sans pauvreté ça n’existe pas. Vous pouvez avoir le meilleur du développement que cela n’y changera rien. Un pays se développe à son rhytme en fonction de la volonté de ses habitants. Force est de constater que le gabonais n’est pas du genre bosseur mais plutôt râleur. On peut mettre la faute sur le président, c’est facile et ça nous permet de se voiler la face. Mais en réalité quelque soit le président, Ali (que je soutien) ou un autre, le pays n’avancera pas vraiment tant que le gabonais lui même se bougera pas le c…
      Je pose donc la question, pourquoi n’y a t’il pas ou tres peu de gabonais: commerçant, chef de chantier, jardinier, plombier, gardien de maison, chauffeur de taxi, fabricant de brique, etc…. On ne peut pas tous être fonctionnaire.

      • MAYOMBO MAPANGOU JEAN CLAUDE dit :

        Stestockfr
        Mon chèr, sache que le programme pour le GABON EMMERGENT de 2025 n’est pas une requete des gabonais, ALI lui meme a fait son programme Nous le prenons simplement au mot. le résultat est sans appel, les annonces faites durant la campagne ne sont quasiment pas faites.
        Par ailleurs, sache qu’il y a des gabonais qui travaillent et excercent des metiers que vous citer, il est vrai qu’il ne sont pas nombreux…
        Mais mon frère comprend que : vu les richesse qu’a Le Gabon, le Gabonais economiquement faible à le droit de se dire qu’il merite mieux, ce n’est pas absurde tu en conviens ??? Pourquoi certains doivent profiter des richesse du Gabon et d’autre pas, n’est-ce pas injuste.
        Un exemple simple:
        le Quatar avec 1 million d’hab. aucun quatari n’est artisan ou cordonnier, parceque meme le prince/roi dépense beaucoup d’argent, l’ETAT s’assure au moins que sa population ne manque de rien…
        Donc mon frère, ce n’est que du bon sens.
        Outre ce aspect, sache que c’est au président d’insiter les pop à faire preuve d’indépendance finacière…toi et moi savons que ces politiques font exprès de priver le peuple de leurs droit afin de les rendre indispensable…
        Mon frère j’étais comme toi un moment et j’ai changé d’Avis car les faits sont là.
        Fraternellement,

    • Jeseraiprésident dit :

      Mon chère Manondzo, Si pour toi le faite que les autre dénonce leurs réalités sociale au quotidiennes,c’est de la haine alors là ta tous faux,car si toi ta de la Chance d’Avoir tous les Midis une assiette bien garnis dit toi aussi qu’il y a des Gabonais qui ne l’on pas,non pas parce qu’il sont paresseux!!!non,mais parce que nous connaissons tous la réalité du Pays….l’impact du changement positif est à quel niveau???ne soi pas contradictoire!!!ou c’est ton chef qui l’est « tu dit la perfection n’est pas de ce monde » mais ton chef dit « qu’il ne sera heureux que lorsque tous les Gabonais,il dit bien tous Gabonais seront heureux » enfin de toi ou lui veut du Bien du Peuple?????

    • zobolus dit :

      @nmanondzo
      c’est vraiment regrettable. Je préfère ne pas trop me prononcer sur tes propos. Je te comprends ….

    • Télesphore OBAME NGOMO dit :

      @ Manondzo,
      Pour donner plus de crédibilité à votre « riposte » suite aux évocations claires et vérifiables par tous de l’auteur de l’article, il aurait été plus pertinent que vous nous égrainez les différentes réalisations qui ne sont pas dotées de haine faites sous l’ère de l’émergence.
      Ce d’autant plus que vous savez que le gabonais est exigeant, zut râleur je voulais dire.
      Attention au langage qu’on utilise. L’émergence du mot râleur donne casseur…2016, ca promet.
      TON…

  9. malouba. dit :

    C’tt simplement bien dit et bien écrit…roxanne n’en déplaise aux enervants, chapeau!

  10. L'observateur du cord de garde dit :

    je ne suis pas politique! mais chers gabonais, soyons realiste et reconnaissant qu’en 5 ans nous voyons les routes envancées,la construction des hopitaux dans la capitale, les logements etc….! paris n’a pas été construit en un seul jour

    • MAYOMBO MAPANGOU JEAN CLAUDE dit :

      Mon frère,
      Arrête avec Paris, nous sommes au Gabon et au 21 siècle. donc les avancées technologiques font que les projets se réalisent en 1 voire 2 ans.
      Franchement une route ce n’est ce qui est le plus complexe ???
      En Cinq ans on voit juste que les projets débutent. je sais pas si tu as été au Gabon ces dernier temps mais ce n’est pas assez vu l’argent investi.
      de tous les projets d’envergure donne moi un seul qui est achevé à 100% ????

    • LE MEDIATEUR dit :

      Bonsoir à tous
      Ce que je ne comprends pas c’est que si je ne m’abuse le Gabon accuse déjà un retard d’un demi siècle sur un certain nombre d’aspect( Infrastructures routières, aménagement territorial, …) Franchement construire les routes aujourd’hui serait pour ma part un non événement
      Exemple: La Guinée Equatoriale en si peu de temps entrain de combler son retard bien qu’avant sans les gros moyens
      Le Gabon aujourd’hui serait ma foi le professeur de la Guinée…mais en mon sens est vrai le slogan populaire élève dépassant parfois son prof quand on compare les changements indéniables de la Guinée par rapport au Gabon…Bref!
      Ce que je veux dire pourquoi vous vous obstinez à défendre l’indéfendable (Ou faite juste votre Buzz sur la toile ou vous êtes diaboliquement vraiment sérieux)
      Mes chers compatriotes, le défunt ç tout dit dans sa confession avant sa mort: Dieu ne nous a pas….Attention je ne nous exhorte à reconnaître que nous avions long temps péché contre Dieu et contre le GABON à cette allure ou vont les choses le jugement est proche nul besoin d’être un prédicateur pour comprendre les signes avant coureurs Que Dieu sauve le Gabon disons en Jésus amen!

  11. Gabson dit :

    Ali aura pillé et détourné plus d’argent en 5 ans qu’en 42 ans du père Omar. Il a compris que certains se contentent des miettes et des approximations comme quand on lui demande de vrais échangeurs qu’ils nous livre des ponts. Le manque d’exigence, la complaisance et l’autosatisfaction permanente de certains expliquent la dérive et la déroute du plan stratégique Gabon émergent mis en place par le sénégalais mandaté pour ça. Décalage abyssal entre les gesticulations stériles d’Ali ses sbires et ses bougeuses de fesses de lUf-pédé-G et la réalité sur le terrain que vivent les gabonais. Faites un tour à la décharge de Mindoubé et vous verrez des gabonais faire les poubelles comme des chiens. Et ça veut se gargariser d’un bilan aussi nullissime. En réalité , 5 après Ali est toujours en quête de légitimité et de popularité. D’où le show (spectacles, foot, marathon, course nautique etc), le strass et les paillettes. Mais le pauvre , malgré toute cette débauche d’énergie et d’argent, rien n’y fait. Il a encore été copieusement hué au stade de l’amitié dernièrement lors du match Gabon-Burkina. Les sondages diligentés en catimini le crédite de moins de 5% de cote de popularité. Et on sait que si une élection avait lieu aujourd’hui il serait crédité de ce score minable.

    • Stestockfr dit :

      Va voir comment ça se passe au Brésil, question décharge publique. Pourtant c’est un pays dont on ne peut pas douter de son développement et de sa démocratie. Rien ne t’empêche de lancer un projet de valorisation des déchets. Fait quelque chose pour ton pays.

      • MAYOMBO MAPANGOU JEAN CLAUDE dit :

        Je ne sais si tu as essayé de créer une entreprise au GABON, Mais sache que c’est impossible si tu n’est pas associé à un baron du Parti, ou etre soit meme un Pédé-giste.
        Esssaie et dis moi comment tu fais car c’est dur …

        • Stestock dit :

          @Mayombo
          Oui, j’ai crée une entreprise et en toute franchise, sans être associé à qui que ce soit. En gros cela m’a pris 3 semaines. Je te résume rapidement les étapes: CDE pour les 1ere info, Cedoc pour le certif de résidence, ensuite impôt puis tribunal et retour au CDE pour finaliser la fiche circuit. Armes toi de patience, l’attente dans l’administration est très longue. Pour une EI j’ai dépensé dans les 150000 en timbres et autres « coca ». Dans beaucoup d’autre pays africain, c’est pas aussi rapide.

          • JoeBlemz dit :

            Pour une EI j’ai dépensé dans les 150000 en timbres et autres « coca »….Tu devrais enlever cette expression de ton post; egalement de tes habitudes; ce sont avec de tels comportements que nous autres ne parvenons pas a finaliser les documents administratifs…Comment veux-tu que les choses avancent avec ce genre de comportement???

      • zobolus dit :

        Pathétique…
        Mais si votre ali était aussi performant
        Pourquoi y a t il tant de grêve , de pauvreté, de détournement, d’étudiants en prison, de journaux censurés, de chômage, etc. ? Vous affirmez que les gabonais sont des paresseux de quels gabonais tu parles ? De ceux que votre ali a renvoyé s’asseoir à la maison à cause de leur opinion ?
        Tu oses comparer le bresil et le gabon. Mais saches que les brésiliens sont plus de 100millions et nous moins de 2 millions.
        Mais tu as raison sur un point depuis 5 ans le gabon s’est développé. Sauf que c’est dans mais dans le mauvais sens. Et ne pas l’admettre serait vraiment de la pure malhonnêteté intellectuelle.

      • philippe vouette dit :

        Stestockfr,
        Franchement je me dois de vous donnez aussi mon avis à propos de vos interventions…
        Vous voulez comparer le GABON au Brésil?
        Vous voulez me faire croire qu’il est normal de trouver des Gabonais se nourrissant dans nos décharges publique car même au brésil pays pourtant indéniablement développé on trouve ce genre de situation…
        Avez vous au Brésil des parents ou des connaissances mangeant les détritus dans les décharges publique?
        Sachez que lorsqu’un GABONAIS mange dans une décharge publique c’est nos frères nos sœurs nos parents amis et connaissances et demain cela peut être à nous … car dans la vie si tu ne te lève pas pour te battre contre toute les inégalités tu ne mérite pas le Don de DIEU …
        Un système est fait pour être en permanence testé, afin de l’améliorer….
        Le retard de ce pays ne vient pas de mon père il vient de ces dirigeants…
        Nous parlons de routes et de leur constructions comme si c’était un Exploit !!!
        Exploit de qui ?
        Pour Qui?
        Par qui?
        Le retard est Abyssal et je devrai applaudir pour les gens qui m’y ont propulsé?
        Défendre aujourd’hui le bilan de ton président est plus que suicidaire…. car la réelle question doit être pour toi de savoir … pour telle « réalisation » faite , quelle est la contre partie que le GABON perd…..
        Juste pour faire court…
        Le tronçon Port-Gentil – Omboue puis le tronçon Omboue Libreville ….
        Le tronçon Port-Gentil Omboue a commence car c’est le fond chinois …. tu connais la contre partie?
        Qui a t’on consulté pour cela ?

  12. lalegende dit :

    la mauvaise fois est bien la.il est vraie que le cotidien des gabonis n’est pas aisé mais quand meme!

  13. LA NATION GABONAISE dit :

    L’observateur du corde de garde c’est bien vrai ce que vous dites. mais combien ont couté ces réalisations? celles-ci ne valent même pas 2000 milliards alors que ton émergeant en chef avait à sa disposition près de 18000 milliards de budget en 5 ans dont près de 7000 milliards de budget de l’investissement. Mr observateur ne prenez pas les gabonais pour les veau rien. merci

  14. Le patriote dit :

    J’avoue j’ai voter pour ALI 9, et jusqu’en 2012 j’étais avec lui, mais depuis 2 ans j’ai ouvert les yeux et me rend compte que le PDG prend les gabonais pour leur moutons. Depuis 2009 les gabonais s’attèlent déjà sur les petits métiers, et à titre de rappel la mentalité du gabonais change déjà, mais comment concevoir que pour embaucher quelqu’un on se base sur son ethnie, le nom de son père/sa mère etc… le Sytème est pourrie de la tête aux pieds, quand tu veux faire avancer les choses on te remet à l’ordre. Ce sytème forme des futur voleurs pilleurs, en incitant les jeunes àdhérer dans l’UJPDG (pauvres d’eux, ils ne cherchent qu’une issue pour pouvoir s’enrichir très vite sans pensé à leur frère et soeurs gabonais qui souffrent deûis des années, 5 ans c’est vrai il y a des logements, mais POUR QUI? je répètent bien POUR QUI? ALAIN BONGO va t’il venir chercher les habitants de la cuvettes de kinguélé pour les logers. 207.115 F.CFA par mois pendant 15 ans c-a-d 37.280.700 F.CFA alors qu’en Guinée Equatoriale une maison EN DURE et NON PAS AVEC DU MATERIEL PREFABRIQUER coûte 7.325.000 F.CFA. Notre éducation va mal, allez-y visiter les écoles de nos enfants Belles-vues 1 & 2, Nzeng-ayong etc…. et on fête 5 ans… pffff 5 ans de MERDE, de pillage de favoristisme, Je préférerai même voter pour un simple inconnu qui se présente que de continuer avec ce système… dit on souvent « Quand la pile est faible faut la changer » AFFAIRE A SUIVRE EN 2016!!!

  15. # Akébé vite !!!! dit :

    @LE MEDIATEUR
    « Rester neutre face à l’injustice, c’est avoir choisi son camp, soutenir le statu quo ».

  16. # Akébé vite !!!! dit :

    @Stestockfr vous pouvez soutenir qui vous voulez c’est votre droit et aucun gabonais normal ne vous en voudra pour par contre respectez les gabonais qui en rien ne ressemblent à ce que vous décrivez vous voulez mettre sur le dos des gabonais des faits qui ne les engagent en rien votre champion a échoué et brillament. Il avait tout pour réussir tout (une quirielle de benis oui-oui des milliards un pays dont il a visiblemnt hérité et meme des cédules corvéables à merci parce que affamés) avec tous ces atouts il a fait quoi à part remplir son ventre (au propre comme au figuré)?
    Il faisait comme on dit chez moi Akébé un examen avec le livre ouvert il a quand meme échoué (il faut saluer la prouesse tout de meme) vous avez raison il est fort…..

  17. le puant dit :

    Roxane , merci de l’autopsie o combien chirurgicale des 5 ans de bonheur du peuple gabonais .
    IL Y’a un ou deux ans , ali bongo après un show au marché mont bouet avait dit 🙁 je ne serais heureux que lorsque le peuple gabonais sera malheureux ).
    Hier , s’était la confirmation .

  18. Also known as ( A.K.A) dit :

    On veut petit DUBAI, mais ya longtemps il vient pas! Peut etre qu’il viendra le mandat prochain ou quand les poules auront des canines

  19. Le Gabonais de 2016 dit :

    l’exemple de la Guinée Equatoriale est bien vu. l’autre Président ONM pour n’est pas le cité fait des efforts pour la population de son pays. j’ai suivi l’autre jour le documentaire sur les réalisations d’ali bête dans sa chaine rtgpdg, très honteux pour le Gabon, les journalistes de la rtdpdg dans le comptage des kilomètres de route qu’a réalisé, comptent les deux ronds points de l’aéroport. DDDDieu ou es tu? Nous ne sommes pas contre le développement, mais attention à la réalité. passer par cocotier, derrière l’assemble national, derrière le grand stade ou habite sa mère, vous ne vous croyez pas à Libreville. dans le documentaire du début jusqu’à la fin, les journalistes n’ont parle que des routes, des hôpitaux, des logements sociaux (combien même!!!!!!! que la honte). pas une seule minutes ils ont parlé de l’école gabonaise.Nous sommes des provinces différentes, que chacun essaie d’évaluer les 5 ans d’ali bête dans sa province, ville, voir village, c’est à partir de la que les gens comprendront que ali bête est loin de faire ce qu’il à dit en 2009.

  20. le baseur dit :

    Le problème du gabonais c’est la politique. TOUT EST POLITISE. Et c’est dommage, vous partez déja défaitiste mais putain BATTEZ VOUS les gars!! Arretez de vous plaindre comme des mauviettes et des victimes!!!! Vous croyez que les étrangers font comment???? Beaucoup arrive la ils n’ont RIEN mais il developpe le mind et se rende indispensable par la force de leur volonté a réussir et a se rendre INDISPENSABLE! Faites preuve de créativité, foncez, soyez audacieux! Si vous comptez tjr sur le parents bien placé pour vous donner le marché vous serez toujours a GENOUX!! Formez vous bien, faites des stages, soyez curieux regardez comment ca se pass ailleur via le net, si vous avez pas le net allez au Cyber aulieu de depenser votre argent dans les bOITE ET BAR a vous morfondre sur votre sort!!!Pendant ce temps les autres eux ne dorment pas mes frères!!!Vous trouvez ca normal qu’un vendredi pendant la priere impossible d avoir des unités et des cigarette parce que tous ls yora sont fermé????? Mais enfin!!??? non le gabonais veut seulement aller s asseoir dans un bureau dans un ministre a rien foutre et compter sur son parents qui va le nommer ou aller lecher le cul des gens dans les meeting pour une miette ou un poste a 2 balle!!! Si vous ne faites rien ca continuera encore 40 ans!!! A vous de voir!! Peace!

  21. le baseur dit :

    Pendant que vous etes au bar entrain de congosser et à vous plaindre ,critiquer critiquer critiquerle malien lui il se couche tot!!! Il fait son argent tous les jours, il est discret, ne focalise que sur son affaire et baises vos femmes en cachette pour diminuer le cahier de ses dettes!!!! Voila la vérité!

  22. FILO dit :

    soyons sérieux. tous les gabonais savent que tout est a refaire mais, en sept ans, on ne peut pas refaire tout ce qui manque au GABON. Sauf, si on veut que tout soit mal fait pour mieux crier sur ALI.

    • Nguimba dit :

      Bien dit FILO mais encore rien ne se fait à la vitesse éclaire et selon moi je pense que c’est l’homme de la situation car n’oublions pas « la critique est aisé mais la pratique est difficile » laissons faire les choses et ce qui est sûr nous ne serons pas decu…

  23. jeremy dit :

    Ceux qui vivent ou ont vécu en occident savent que la majorité des villes portant la dénomination « Villeneuve « se sont construites en moins de 5 ans. Donc le fallacieux prétexte de dire toujours que paris ne s est pas construit en un seul jour est faux. Quand je fais un ou deux ans sans visiter la France à mon retour je suis toujours surpris de voir des transformations incessantes. Alors chez nous????

    • Orlandos dit :

      Je suis d’accord avec Toi mon frére, la ville de Brasilia (Capital politique du Brésil) fut construite en 4 ans de 1956 à 1960 par le Président Juscelino Kubitschek et ce dernier avait assuré aux Brésiliens 50 ans de progrès en 5 ans. Comme quoi tout est volonté politique.

  24. Ondjadjangori dit :

    @FILO, tout est mal fait depuis le début, à commencer par la parodie d’élection de 2009 où Sarko a imposé au peuple gabonais le fils du coudou de Léwaï. Je suis pourtant du Haut-Ogooué et je vous dis qu’Ali ne peut pas remporter une élection libre et transparente. Et en 2016 il voudra encore faire un passage en force. Oui, tout a été faussé dès le départ. Quelqu’un qui arrive au pouvoir en assassinant des gabonais (morts de Pog en 2009) ne peut rien faire de bien pour ce pays et pour ce peuple. Il est maudit à jamais mais le pire c’est qu’il traîne sa malédiction pour le pays tout entier.

  25. Le Gabonais de 2016 dit :

    LE PDG DOIT CESSE DE VIVRE LE 1er JANVIER 2015.

  26. # Akébé vite !!!! dit :

    @jeremy ce que vous dites est non seulement vrai mais valable dans toute organisation humaine digne de ce nom c’est à cela que l’on remarque qu’elle vit et évolue.Normalement meme quand on repasse chez des proches (et nous sommes Bantous nous en avons beaucoup) que l’on a pas vu un certain temps les changements sont meme proportionels à la durée écoulée entre temps.Pour dire les choses simplement regardez autour de nous (je vous épargne la Guinée surement vous etes fatigué) meme des pays qui nous suivaient essaient désormais de changer de paradigme.Il y a 2semaines j’étais dans le nouvel aéroport de Pte-Noire qui n’est meme pas la capitale de notre voisin le Congo. Quand je pense que nous avons largement les moyens de faire mieux c’est grave mon frère….

  27. Et si on arrêtait un peu de trouver des excuses à Ali et à son staff? Dans les vraies démocraties on essaie une fois si ça ne marche pas on prend le balai et hop, ça dégage! ça nous coûte quoi d’essayer autre chose, de tenter l’alternance? Donc après les Bongo le Gabon n’existera plus, vous êtes sûrs de ça? Et même vous qui êtes au PDG, un autre candidat à travers des sortes de primaires ça ne vous traverse pas l’esprit? Etes-vous otages des Bongo à ce point ou bien c’est du maboulisme?
    Abuja au Nigera est la nouvelle ville moderne que les nigérians ont imaginé pour leur pays et cette ville sortie de nulle part fut construite grâce aux moyens certes mais surtout à la volonté politique. Alors quand j’entends à chaque fois des grands termes et slogans tels Plan Stratégique Gabon Emergent ou Gabon vert,service, Industrie, ça me fait doucement sourire car ça reste des slogans creux. La réalité sur le terrain je la connais, je la côtoie tous les jours.

  28. le_kap dit :

    Pour résumer le mandat d’Ali, je dirais ceci. Beaucoup d’argent dilapidé pour peu de réalisations utiles aux Gabonais. Ceux qui sont habitués a ne rien voir de fait sont contents, et ceux qui ont voyagé et savent ce qui pouvait être fait sont mécontents.

  29. Ooooh, les bougeuses de fesses de l’UFPDG! Rien à changé depuis Omar. L’autosatisfaction à outrance, le culte de la personnalité comme au temps de Mao et de Omar…

  30. Jocelyn Ibinga dit :

    Article vraiment objectif ou pur mercenariat?? Il s’évince de cet article que rien, absolument rien n’a été fait en 5 ans de présidence… Ayons la bonne foi de reconnaitre de beaucoup a été fait et le peuple peut aisément distinguer le Gabon de 2009 au Gabon actuel. En terme d’actes concrets, la réalisation des infrastructures routières, la construction des logements sociaux, la construction de nouvelles structures hospitalières et la réhabilitation de certaines, la cnamgs et tutti quanti… Occultez ces réalisations est la preuve manifeste de la mauvaise foi de certains qui aiment la critique juste pour la critique!!

    • JoeBlemz dit :

      Nous ne disons pas qu’il n’ya eu aucune realisations, mais le comble est de constater que sur toutes les ingeniosites pondues, la plupart (pour etre un peu doux) ont des allures d’elephants blancs.
      Lorsqu’on entamme un chantier, le mieux est quand meme de le faire arriver a terme, c;est tout ce que nous voulons. Loin de la les appartenances lies a la personne d’ABO. Que ce soit lui ou quelqu’un d’autre, le jugement du gabonais restera le meme, tant que ce dernier ne donnera pas les resultats escomptes.
      Enumerons:
      – Les logements sociaux: peux-tu faire clairement la distinction entre les logements de la SNI et ceux de la SNLS Ali et consor) a ce jour? Sinon as-tu CONCRETEMENT les moyens de t’en procurer?
      – La CNAMGS: Parviens-tu a te soigner correctement et a MOINDRE COUT ou et quand tu veux avec ton « ticket moderateur »?

  31. Oxi Mavioga dit :

    Dire qu’en 5ans le bilan du Président Ali est négative c’est être ingrat ou mieux encore;ne pas aimer son pays le Gabon. D’aucuns refusent de reconnaitre que depuis 5ans il y a d’énormes avancées dans le pays,je vais m’abstenir de les citer ici. La perfection n’est pas de ce monde laissons le temps au Président Ali et surtout aidons lui à réaliser ces projets là car ce combat est l’affaire de tous les gabonais. Il est vrai que la critique peut contribuer à la progression mais usons plutôt de critiques positives et non dévalorisantes.  » Paris ne s’est pas construit en un jour ». A bon entendeur SALUT!!!

  32. Oxi Mavioga dit :

    C’est la moindre des choses…, la reconnaissance envers le Chef de l’État. Beaucoup de choses ont été réalisées au cours de cette période, il faut le reconnaitre, mais avec le peuple, la théorie est toute simple: »plus tu en donnes, plus il en réclame »

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