La date de la rencontre entre le président gabonais, Ali Bongo Ondimba et son homologue français, François Hollande à Paris vient d’être annoncé par le porte-parole du palais du Bord de mer, Alain Claude Bilie Bi Nzé, lors de son désormais point hebdomadaire de la vie politique, économique et sociale du pays.
gabonreview.com - Palais de l'Élysée, Paris - © D.R.
Selon la présidence gabonaise, «Ali Bongo Ondimba rencontrera le président français François Hollande le 5 juillet à Paris avec comme objectif de raffermir la coopération dans des relations dénuées de tout soupçon».
Il sera question au cours de cette rencontre après des rendez-vous manqués, dus notamment à l’agenda très chargé du numéro un français, de revisiter les différents axes de coopération entre les deux pays, notamment, économiques, culturels, scientifiques et militaires, mais aussi de débattre la question de la mort de la Françafrique.
Au moment où les préparatifs s’attellent pour la réussite de cette rencontre du 5 juillet, les opposants à cet évènement ont lancé une pétition pour manifester leur refus de cette visite et par la même occasion, invitent tous les démocrates du Gabon, de l’Afrique et du monde, à se masser en silence, la discipline et la dignité devant l’Élysée pour boycotter cette visite.
«Aussi, au moment où le nouveau président français François Hollande s’apprête à recevoir l’un des plus sanglants dictateurs d’Afrique, Ali Bongo, vous, démocrates du Gabon, de l’Afrique et du monde, êtes invités à vous masser dans le silence, la discipline et la dignité devant l’Élysée pour manifester votre soutien à la France de François Hollande pour qu’elle nous aide à faire bouger les lignes au Gabon et en Afrique et pour accompagner nos peuples à retrouver leur souveraineté», déclare Petit Lambert Ovono, dans sa lettre quotidienne du 28 juin dernier.
«Ne pas recevoir Ali Bongo, c’est un acte simple et sans ingérence qui envoie un signal fort pour la démocratie et un premier pas vers la fin de la Françafrique», peut-on lire sur le site de pétition Avaaz.
Dans le même élan, les membres du parti de l’opposition de l’ex-Union national, organisent depuis les 30 juin et 1er juillet dernier les ateliers de la transition pour la contribution démocratique. À l’issue des débats, une synthèse des débats sera faite par les rapporteurs des différents ateliers et les propositions seront rendues publiques à la veille de la réception d’Ali Bongo, par le Président François Hollande.
Durant son séjour parisien qui démarrera le 4 juillet prochain, Ali Bongo devrait recevoir un certain nombre de personnalités françaises dont les identités restent inconnues.
«Les investissements français représentaient au moins 1,5 milliards d’euros en 2009 soit 75% des investissements étrangers au Gabon. Dans les secteurs pétroliers, minier et du bois, les entreprises françaises implantées au Gabon réalisent environ 50% de nos exportations sur le marché mondial. Environ 150 entreprises françaises sont présentes dans les secteurs du bâtiment et des travaux publics. La France exporte (vers le Gabon) pour 566,8 millions d’euros en biens d’équipements professionnels, produits industriels et agroalimentaires», a précisé, Alain Claude Bilie Bi Nzé.

 
GR
 

0 Commentaires

  1. againn007 dit :

    pour moi si je venais à m’opposer à cette rencontre c’est du au fait que la France n’a jamais rien fait pour l’évolution des pays Africains et comme ils ont des problemes de pognon ils veulent renegocier pour moi c’est zero depuis 50 ans la france n’a fait et ne fait que penser à ses propres interets,je ne vois pas pourquoi cooperer avec eux car ce sont ces francais là qui nous manquent de respect dans notre propre pays en nous traitant de sal nègre.j’suis contre voilà.

  2. seydou dit :

    ….l’un des plus sanglants dictateurs d’Afrique…., beh dit donc !!! je veux bien connaitre le qualificatif qui irait à Bachar Al-ASSAD….

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