Devant l’Assemblée nationale et le Sénat réunis en Congrès, le président Ali Bongo a affirmé qu’il ne dialoguerait pas avec l’opposition, rejetant ainsi l’idée d’une Conférence nationale. Si le discours était de bonne facture à bien des égards, il n’en a pas moins déçu l’opinion qui s’attendait à une annonce d’une autre envergure.
L'accès à la salle du Congrès étant réservée à la seule presse parlementaire, la plupart des journalistes et photographes de la presse dûrent se contenter de la diffusion, de médiocre qualité, du discours sur Gabon Télévision.
Le Congrès du Parlement, convoqué ce 12 septembre par le président de la République gabonaise, a été bien en deçà des attentes et surtout de la grosse surprise, annoncée la veille par le porte-parole de la présidence de la République. La sortie d’Alain Claude Billié Bi Nzé pour annoncer ce qui, au final, n’aura pas été une déclaration, mais juste un discours, n’a rimé avec l’intervention d’Ali Bongo que concernant le rejet de l’organisation d’une conférence  nationale souveraine dans le pays. Ce qui ne fut pas une surprise…
Pour bon nombre d’observateurs interrogés par la suite, la posture du président ressemblait à celle d’un Premier ministre, tant le discours oscillait entre une déclaration de politique générale et un discours de campagne électorale. Ainsi que déjà indiqué sur Gabonreview, de tradition au Gabon, les deux chambres du Parlement n’ont été réunies en congrès qu’à l’occasion d’une révision constitutionnelle, ainsi qu’il en a été le cas le 28 décembre 2010 pour l’adoption de l’actuelle constitution et en 1995 après la signature des Accords de Paris en 1994. On s’attendait donc à ce que le chef de l’État livre aux parlementaires une déclaration d’extrême importance. On s’attendait à un électrochoc. Il n’en aura rien été.
Face aux députés et sénateurs réunis au palais Léon Mba, siège de l’Assemblée nationale, le président de la République a, d’entrée de jeu, décliné l’objet la convocation de ce congrès : «Le sujet important qui me conduit à m’exprimer devant vous est notre pays, le Gabon. Je suis donc venu vous parler du Gabon. Je suis venu vous parler de notre pays. Je suis venu vous parler de cette belle nation que nous devons réapprendre à aimer  de toutes nos forces.» Et pour parler de ce Gabon, l’essentiel de l’allocution d’Ali Bongo a porté sur le peuplement du Gabon, l’unité nationale, les acteurs politiques qui demandent la conférence nationale, les réalisations sous son mandat et les projections pour l’avenir sur la base du «Plan stratégique Gabon émergent».
Unité nationale et nécessité de rupture
Abordant les sujets de l’unité nationale et de la politique politicienne, le président Ali Bongo a indiqué la nécessité d’une rupture : «Aujourd’hui, nous devons opérer une rupture. Rupture avec ce qui n’a pas bien fonctionné, rupture avec ces vingt dernières années de marche à reculons (…) Nous devons nous défaire des pesanteurs du passé et nous orienter résolument vers notre destin commun qui nous impose de réussir.» De ce fait, le président de la République a rappelé que «l’hyper-politisation de notre société et nos multiples incohérences ont été un frein à son développement pourtant bien engagé (…) Nous avons passé beaucoup trop de temps à ne faire que la politique au détriment du développement économique et social de notre pays et du bien-être de ses populations.»
Le président Bongo a annoncé que «le temps est venu pour nous de tourner la page. La page de la contestation honteuse, fondée sur le tribalisme. Le temps de la recherche d’une promotion non pas sur la base du mérite, mais sur la seule appartenance ethnique ou tribale. Ces temps-là sont révolus.»
Conférence nationale
Ali Bongo a déploré que les promoteurs actuels d’une conférence nationale avaient, par le passé, refusé ce type d’assises parce qu’elles devaient alors induire un renouvellement du personnel politique et parce qu’elles ne servaient pas leurs intérêts. «Ils la refusaient parce qu’elle risquait d’ouvrir la voie à de nouvelles forces politiques auxquelles ils ne voulaient ni ne pouvaient faire face», a souligné Ali Bongo avant d’ajouter : «ce sont les mêmes qui hier ont été jusqu’à introduire dans la Constitution de la République, un âge limite pour accéder à la fonction ministérielle, pensant ainsi me punir de m’être montré favorable au dialogue politique.»
Ali Bongo qui a réitéré qu’il reste incontestablement «un homme de dialogue et d’ouverture», a martelé qu’il ne redoute en aucune manière le dialogue.  Il a cependant marqué son refus de commercer avec certains de ses adversaires politiques : «Je ne dialoguerai pas avec des personnes qui ne respectent ni les institutions de leur propre pays, ni ceux qui les incarnent, encore moins les lois de la République.»
Plan stratégique Gabon émergent
Le chemin parcouru depuis son arrivée au pouvoir a figuré en bonne place dans cette allocution. Ainsi, Ali Bongo est revenu sur la politique de réforme économique et sociale qu’il a mis en œuvre et dont les premiers résultats sont salués sur la scène internationale, notamment par «les organismes les plus compétents.» Ce qui n’est certes pas suffisant mais stimule la volonté de faire mieux et de poursuivre les réformes.
A cet effet, le Plan stratégique Gabon émergent (PSGE) qui est la déclinaison dans le concret du projet de société sur la base duquel le président a été élu devrait permettre de «doter notre pays d’infrastructures structurées et plus compétitives assurant une croissance durable de notre économie. Les premiers fruits sont à présent visibles. Nous enregistrons en effet depuis 2010, une croissance économique qui oscille entre 5,6% et 6,7% dans un environnement international secoué par la pire crise économique survenue depuis des décennies», a rappelé le président. L’exécution de ce plan «donnera une impulsion décisive à la diversification de l’économie gabonaise, stimulera l’investissement local et étranger direct afin d’améliorer les conditions de vie des populations», a rassuré Ali Bongo.
Références et autres sujets
La réunion des deux chambres du Parlement en congrès a permis au président Ali Bongo d’aborder une multitude de sujets tout aussi importants les uns que les autres. Il s’est notamment  référé à l’histoire du Gabon pour indiquer que le peuple Gabonais est le fruit d’une diversité d’origines qui, se retrouvant sur un même territoire, ont entrepris de partager les mêmes valeurs et qui doivent, de ce fait, s’accepter dans la solidarité et le respect des différences.
Ali Bongo a usité d’une multitude de références, citant le cas d’Albert Schweitzer, personnalité intégrante de l’histoire du pays, pour évoquer l’édification de la nation gabonaise. Il a cité Antoine de Saint-Exupéry – «quand tu diffères de moi, loin de me léser, tu m’enrichis» – pour fustiger l’exclusion et promouvoir l’acceptation de l’autre. Il a également abordé le sujet fâcheux du repli ethnique et sollicité la préservation du vivre ensemble gabonais. Rappelant que tous les gabonais doivent se considérer comme des citoyens à part entière du pays et qu’ils doivent participer pleinement au développement du pays, il a invité les Gabonais à plus de patriotisme.
Clôturant ce congrès du parlement, Guy Nzouba Ndama, président de l’Assemblée nationale et principal hôte de l’évènement, a noté à l’adresse du président de la République que dans l’hémicycle, «Tout le monde était suspendu à vos paroles, tout le monde s’abreuvait de vos paroles, tellement elles étaient poignantes, elles étaient riches, elles étaient denses. Le Parlement  est prêt à jouer le rôle central qui est le sien au cœur de notre démocratie et c’est en ce sens, monsieur le président de la République, que je puis vous assurer de son concours  sans faille dans votre tâche. Nous souhaitons un plein succès aux initiatives que vous prenez, que vous prendrez au service du Gabon et pour lequel nous formons avec vous les vœux les plus ardents.»
On retiendra surtout de ce discours, chargé de références et de culture à la gloire du Gabon, qu’il aura désappointé nombre de partisans du président qui s’attendaient à des annonces fortes et concrètes et non à une exhortation à tenir coûte que coûte dans l’adversité. Avec une certitude tout de même : le président Ali Bongo Ondimba ne veut pas entendre parler de Conférence nationale souveraine.
L’intégralité du discours à télécharger ici

 
GR
 

0 Commentaires

  1. le citoyen libre dit :

     » Non au dialogue » comment solution ressemble clairement une declaration d’affrontement avec l’opposition.
    «ce sont les mêmes qui hier ont été jusqu’à introduire dans la Constitution de la République, un âge limite pour accéder à la fonction ministérielle, pensant ainsi me punir de m’être montré favorable au dialogue politique.»
    ALI prend t-il sa revanche face a la frustration de n’avoir pas pu être ministre plus tôt ?

  2. Martin Modou dit :

    Très bon discours, un homme qui aime son pays et veut faire travailler son peuple. Bonne analyse, ceux qui hier ne voulaient pas la conférence nationale, sont ceux today qui ne sont plus aux affaires comme Mba Obame qui faisait le jour et la nuit il fut un temps. Bravo Ali, continue, les gabonais vont te remercier quand tu auras réussis, c’est comme un enfant qui ne veut pas allé à l’école, il va te remercier demain quand il aura un boulot bien payé. Go Ali, Go.

    • M. MATSIEGUI dit :

      Très cher frère,
      Vous dites que le Président a fait un « Très bon discours »!… Mais en dépassant un peu le niveau de fanatisme qui semble vous animez, je voudrais vous faire remarquer quelques aspects de ce « Très bon discours ».
      Premièrement, ce « Très bon discours » a été fait devant un parlement acquis à sa cause donc, il n’y avait aucune possibilité pour lui de recevoir des arguments contraires à sa « litanie ».
      Deuxièmement, le Président dit que  » le régionalisme, l’ethnisme et le tribalisme » est la marque de fabrique de l’opposition or, le système PDG utilise bien l’ethnisme quand on sait qu’il y a un représentant de chaque province et qui est censé faire remonter les doléances des populations vers le sommet de la pyramide PDG.
      Alors quoi?… On va dire que le militant PDG de Mouila se lie d’amour avec celui de Bitam?… Ils partagent quoi sinon que le « Très bon discours » « Dialogue-Tolérance-Paix »?… Donc qui ne se réfère pas au régionalisme au GABON?… Pourquoi jeter l’opprobre sur les autres seulement alors même que durant son élection bancale de 2009, il a utilisé les mêmes armes que ses adversaires?…
      Pour finir, je vais m’appesantir sur sa demande, aux valets du parlement, de pénaliser le tribalisme!… Mais, j’ai ris aux éclats à m’arracher les cheveux!
      Pourquoi?… Mais parce que c’est tous les gabonais risquent d’aller au gnouf!!!!! Quel est ce gabonais qui ne sent pas d’abord appartenir à son clan, sa tribu ou sa province?…
      Aujourd’hui, je ne connais beaucoup de parents ont pu dire à leurs enfants qu’ils devaient faire l’école pour développer le Gabon…? Même à l’UOB, on trouve, au-delà des cours officiels, des profs qui parlent et motivent les enfants pour que ceux-ci fassent l’école et cherchent du boulot!
      Cela suppose que le gabonais est certes républicain mais pas nationaliste car, on n’a pas un patrimoine capable de nous faire bonder le torse en tant que NATIONALISTE. IL faut donc l’inventer!
      Au-delà des valeurs de la République gabonaise auxquelles nous sommes tous attachés, le Président ne veut pas reconnaître qu’il y a une crise de valeurs de la NATION gabonaise et c’est où il faut TOUS travailler. les USA, un pays qu’il aime tant à citer, en filigrane, se sont bâtit sous le drapeau de la différence assumée…et en recherchant des valeurs communes à cette nation quelque soit l’élément mis en surbrillance !
      Je crois donc qu’il faut créer un modèle de gabonais qui s’attache à ses valeurs propres et faire un mixe avec celles de la République. Voilà précisément ce que le Président devait nous proposer dans son « Très bon discours »…
      A bon entendeur…

      • Martin Modou dit :

        Cher Matsiengui,
        Il faut reconnaître que vos arguments sont aussi valable et votre raisonnement très juste. Cependant soyons honnête, certains passages de ce discours sont vrais ? je vous pose la question ? est-ce que ce n’est pas vrai que nous avons été élevé en critiquant le pawin, le mitsogo, oh ma fille est une mpogwé elle ne va pas épouser un punu ? si je me trompe ou si j’exagère dites le moi. Je suis pour une discussion honnête. je répète autant je suis aussi d’accord avec vos arguments, mais autant il faut aussi voir la réalité du terrain ici au Gabon. J’attends vos réflexions très intéressantes en passant.

        • M. MATSIEGUI MAGANGA Jean-François dit :

          Bonjour mon ami,
          D’abord je te porte plainte pour avoir écorché mon patronyme auquel je tiens tant! Et oui, je suis M. MATSIEGUI et non MATSIENGUI ! (Rires !!!)
          En outre, je l’ai déjà dit: nos parents n’ont eu assez de hauteur pour amener à ne plus voir l’autre comme seulement « l’autre »… Et donc je conclus en disant que nous sommes au même diapason sur cet aspect.
          Maintenant on fait comment puisqu’ils nous ont fait hérité d’une patate chaude?… J’ai, à ce jour, une forte probabilité d’épouser une fille qui ne soit de ma province.
          La hauteur que j’ai aujourd’hui d’être un intellectuel c’est de foncer vers:
          1/la reconnaissance que le problème est bien là,
          2/la volonté d’y lutter ensemble avec mes frères « les autres » que j’aime tant.
          Or le gros problème est que M. le Président, en marge de son élection, a décidé, seul, de mener ce combat … Allez comprendre !
          Croit-il en être capable?… Croit-il, qu’il est seul, en mesure de régler le mal avec efficacité?…
          A l’université, j’ai appris qu’il y a plusieurs types de culture(s) d’entreprise. Le manager qui arrive doit pouvoir fédérer autour d’élément(s) commun(s) à ses collaborateurs s’il veut que les objectifs soient atteint. Or, en voulant faire plus de « démocratie économique », M.le Président croire pouvoir balayer d’un revers de la main un mal qui est, par essence, génétique. Quel illusion !!
          Je conclus en disant que vouloir pénalisé le tribalisme m’apparaît être une chimère car, au lieu de la tuer, la pénalisation ne va que la gonfler ce qui n’est pas l’effet recherché à priori.
          A bon entendeur… Mon cher Martin Modou.

          • Martin Modou dit :

            MATSIEGUI MAGANGA Jean-François
            Intéressant,mais ne nous ne fatigue pas avec ton intellectualisme, cela n’a amené le Gabon nul part. Sauf les gens qui portent la cravate toute la journée et ne sont pas capables de produire une richesse pour leur pays. J’ai plus de respect pour le non intello qui est agriculteur et qui fait vend le fruit de ses plantations à Mon bouet que le fonctionnaire intello. Bref c’était juste un hors sujet au passage, sinon je suis d’accord avec le fond.
            En attendant, je te souhaite un bon mariage avec la fille de l’autre province !!

        • Encore eux dit :

          @ Martin Modou?
          Je comprends mieux pourquoi vous défendez si chèrement Maixent Accrombessi…c’est parce que vos liens et réseaux sont intimement liés!!!
          Courez courez!!

          • Martin Modou dit :

            j’attendais avec plaisir ce commentaire ;-))
            Je me suis dit si tu écris que Ali est bon, les vautours vont dire que tu protèges Acrrombessi, alors mon petit frère, non, je ne connais personne au palais de la république, et si tu lis ma discussion avec MATSIEGUI MAGANGA Jean-François, on peut ne pas être d’accord mais discuté sans avoir des opinions XÉNOPHOBES. Alors prière de bien comprendre cette base de la communication et de la démocratie.

          • Martin Modou dit :

            @Encore eux
            Vous ne savez pas lire, je ne défend pas Accrombessi, je réfute l’idée idiote, je répète idiote, qu’un peuple est responsable d’un individu.Cela veut dire que les gabonais sont responsables des gabonais qui sont dans les prisons en dehors du Gabon ? ! dites moi.
            Si un gabonais vol une voiture à Paris, donc les gabonais du Gabon sont responsables, celui qui va me répondre oui est un homme dangereux.Par ailleurs si je connaissais cet homme, et que je bénéficiais de son argent, pensez vous que je perdrais mon temps à écrire sur ce forum ? mais je serai à Monaco avec des petites en train de me moquer de vous, avec l’argent du gabon. Donc il faut arrêter de dire des b^tises. Les gens qui volent l’argent du Gabon n’ont pas de temps à perdre à vous lire, ils sont occupés à dépenser cet argent. Vous êtes le dernier de leur souci ! Vrai ou faux ??

    • Le citoyen libre dit :

      Ce n’est qu’avec la critique de l’opposition qu’ALI pourra reussir son projet de societe Refuser de dialoguer sera une erreur.

  3. Martin Modou dit :

    Quel beau passage.
     »L’autre!c’est!le!Punu.!L’autre!c’est!le!Fang.!L’autre!c’est!le!Kota,!le!Myéné,!le!Téké,!le!pygmée.!Mais!
    l’autre! c’est! aussi! le! Fang! de! Bitam lorsqu’on! est! Fang! d’Oyem.! L’autre! c’est! le! Punu! de! Mouila!
    lorsqu’on!est!Punu!de!Tchibanga.!L’autre!c’est!le!Téké!lorsqu’on!est!Obamba.!L’autre!c’est!l’Orungu!
    lorsqu’on!est!Nkomi.
    L’autre!c’est!le!Mpongwe!de!Glass!lorsqu’on!est!Mpongwe!de!Louis.!L’autre!c’est!le!Camerounais,!le!
    Congolais,!l’Ivoirien,!le!Béninois,!le!Sénégalais,!le!Malien. »
    Un grand homme ce Ali. Ali ossu.

    • Guy Massard dit :

      @Martin Modou. Vous m’inquiétez par cette sorte de tropisme xénophile dont vous faites montre. D’où et où Ali Bongo s’exprimait-il ? Que je sache, ça se passait devant le Congrès du parlement gabonais et non pas à la tribune de l’Union africaine… Il ne s’agit pas ici de confondre nationalité et identité…. Sans nier que l’on peut être gabonais et avoir des parents tchadiens, je ne crois pas que tchadien soit une composante de l’identité gabonaise. Si je connais des ethnies au Gabon nommées Kota, Mpongwè, Fang, Téké, Nzébi, Akélé, je n’en connais pas nommées Camerounais, Congolais, Sénégalais…. Vous confondez tout. Ce passage que vous semblez encenser aurait du sens s’il avait été tenu à la tribune de l’UA, de la CEEAC ou de l’ONU pas devant le congrès du parlement gabonais…
      En filigrane, on croit percevoir dans toutes vos interventions une sorte de plaidoyer pro domo. Si tel est le cas, alors ce serait grave puisque cela signifierait que les mécanismes d’intégration mis en place depûis 1967 par le PDG et les Bongo ont fait la preuve de leurs limites et de leur échec….

      • Martin Modou dit :

        Vous dites n’importe quoi, depuis 1967 ?? N’importe quoi.

        • Guy Massard dit :

          @Martin Modou. Je crois que vous gagnerez à lire sans être obligé de réagir… Vous devez être le seul humain sur terre à contester le fait que depuis 1967 le Gabon est dirigé par le PDG et la famille Bongo….

          • Martin Modou dit :

            Très cher ami Guy Massard, je pense que à votre tour vous ne lisez pas. 1) IL n’y a jamais eu au Gabon de mécanisme d’intégration des immigrants, vous pensez que vous êtes dans le pays des blancs bien organisé pour ce genre de chose. 2) Je vais vous apprendre que avant Bongo il y a avait Léon MBa, ( carrefour Léon Mba cela vous dit quelques chose, ce n’est pas un nom inventé) c’est le 1er président du Gabon 😉 de tous ces deux gouvernements, aucun n’ont jamais eu de politique d’intégration. Conclusion, vous dites n’importe quoi.

          • Martin Modou dit :

            Le PDG a été créé le 12 mars 1968. Ne pas confondre avec la date de l’investiture de Albert Bernard Bongo au pouvoir en 1967. Il ne faut pas dire n’importe quoi.

          • Gut Massard dit :

            @Martin Modou. Vous dites vraiement mais vraiement n’importe quoi….Quand on écoute votre cher Ali devant le Parlement, on le surprend à évoquer, de façon sybilline l’intégration de ses amis Ohayon, Accrobessi, Soleiman, White….. Donc cela signifie qu’il croit avour une politique d’intégration. Si vous dites qu’il n’ y en a pas alors comprenez donc pourquoi ce que vous appelez les xénophobes prospèrent pusqu’on ne peut leur demander d’accepter Accrobessi sans s’assurer au préalable qu’il ya des mécanismes d’intégration. Au fond, vous vous prenez les pieds dans le tapis de l’amateurise bongoïsto-PDGiste. Pour le reste, vous chipotez….

  4. Mangondo dit :

    Ali Bongo déforme l’histoire du Gabon à sa cause, c’est grave, il ignore qu’avant l’esclavage le Gabon existait et libreville était déjà habitée par des peuples Pongwé,Oroungou tout comme à l’intérieur du pays il y avait des populations!
    l’histoire nous enseigne que les premiers navigateurs qui ont découvert les côtes gabonaises étaient des Portugais, qui ont baptisé ces cotes du nom de GABAO, et se livraient au commerce, d’exclaves avec ces grands chefs traditionnels.
    Dire que libreville a été créer par des Congolais, camerounais d’où tir t’il cette information? Ali Bongo démontre une fois de plus qu’il ne connaît pas l’histoire du pays et veut amener les gens à accepter la légion étrangère.
    chaque citoyen gabonais à un village, donc le terrain d’où M Ali Bongo veut entrainer la nation gabonaise et très dangereuse.
    Mr Ali Bongo fait comme quelqu’un qui n’a jamais participé à la gestion du Gabon,et pourtant il a été ministre de la défense pendant 10 ans et on connaît l’état des casernes du pays et logement de nos soldats ce n’est pas la joie. Ali bongo a dirigé L’OPRAG nous connaissons la gestion désastreuse de cette société et l’état de nos ports.
    sans oublier les biens mal acquis dû au pillage.
    il est exagéré de faire un procès en sorcellerie aux dissidents.
    Ali Bongo sait très bien que la CNS est inévitable.
    Mangondo depuis Mouila.

    • nkoumdoum dit :

      @Mangondo,
      Vous avez tout à fait. En histoire, cela s’appelle du révisionnisme ou du négationnisme.
      En France par exemple, il y a un parti qui s’appelle le Front national (parti d’extrême droite) qui en fait aussi. Certains de ses membres pensent que le génocide des Juifs n’a jamais existé ou que c’est un « détail » de l’histoire de la 2e Guerre mondiale. C’est exactement ce que fait Ali en faisant croire que ce sont les étrangers qui ont fondé LBV. En clair, LBV n’aurait pu être créé sans ces derniers…
      Mais ces propos ne sont pas très étonnants lorsqu’ils proviennent d’un homme qui a toujours eu tendance à faire du ‘révisionnisme’ sur sa propre histoire personnelle.

  5. Nelson Mandji dit :

    Dans la raideur à laquelle le contraignait le gilet pare-balles trop visible qu’il portait, Ali n’était pas serein. On le sentait souvent nerveux et tout ceci n’a sonné que comme une déclaration de guerre â l’opposition, un raidissement, un refus d’entendre et de voir la misère des Gabonais.
     Le président était souvent comme un prof de Métaphysique, parlant de choses irréelles, sans prises avec le concret des Gabonais. Se prenant pour Barack Obama, se voulant grand orateur, il a fait un discours trop long et qui devenait ennuyeux au point que nombreux de ses orateurs somnolaient. La TV l’a bien montré malgré le baratin de Nzouba qui a prétendu le contraire. 
    Ali s’est perdu trop de fois en conjectures philosophiques, étalant un savoir qu’il n’a pas, définissant tout et rien (la nation, l’autre, le patriotisme, etc), revenant sur des chiffres ressassés, parce que les auteurs du texte le voulaient kilométrique. 
    Prétendant combattre le tribalisme entretenu par sa famille génétique et politique, il a demandé une loi. On a déploré que son argumentation à ce sujet soit reprise des petits journaux que sont La Griffe, Le Douk-douk et le Scribouillard. Pas digne d’un président, juste digne d’un militant fanatisé. 
    Voilà ce que Gabonreview ne dit pas. 
    On aurait voulu que les intellectuels gabonais démontrent que dans aucun discours de l’opposition depuis 2009 ne figure un appel au repli ethnique, qu’en 2009 des candidats ont été interdits de campagne électorale dans le Haut-Ogooué, que les ressortissants de cette province (sauf Ogoundou et Louma, connus de ce fait par tout le pays) ne militent jamais ailleurs que dans le parti des Bongo (ce qui est du tribalisme), que une ethnie du Gabon qui compte pourtant de nombreux PDGistes est diabolisée depuis l’arrivée au pouvoir d’Ali qui a laissé se constituer des cabinets ministériels 100% ethniques. 
    Où se cachent donc les promoteurs de l’ethnisme dénoncé ? Qui a passé un contrat avec Jeune Afrique et en a obtenu un article renié sur l’ethnie diabolisée? Çà ressemble au voleur qui crie voleur. 
    Ali sème de mauvaises graines.  La récolte ne pourra être que mauvaise. Les prochains mois vont être chauds.

    • Bravo Gabona dit :

      Nelson,
      J’aime ton analyse. Respect.
      J’avancerai sur le chemin que tu as si bien trace. Dans mon village, quelquepart dans le Gabon profonds, on m’a appris que l’on ne derange pas les anciens du village n’importe comment. Meme si ces anciens sont tous issus de sa propre maison (parti). Donc je sais depuis l’enfance, que ce n’est que dans le cas de gravite extreme que j’appelle tout le monde.
      Ainsi, notre frere Ali B (vu que c’est un rapeur en devenir), doit avoir de tres serieux probleme pour faire appel a ses propres parents(parlement) et a ceux de sa belle famille(senat). Mais quand on fait un tel appel au secours, ce n’est pas pour annocer la guerre aux intrus, mais pour demander conseil. En fait, il semble tres clair, que Ali B n’a pas besoin de conseils, il n’ecoute que ceux de « A con bressi » et de son tres brillant somalien affairiste de premiere de tres haut niveau de conseils.
      Il me semble que Ali B perd son temps, les gabonais, meme ceux des tes maisons ne t’ecoutent plus. Tu t’es toi meme sevre de tes parents. Maintenant regle tes probleme avec es etrangers, tes logistes, tes homosexuels…

  6. MBA dit :

    Où est la démocratie avec une seule voix qui s’exprime, la voix du pouvoir sans contrepouvoir?
    Où est la démocratie quand on fier de s’exprimer devant un parlement Monocolore avec 118 Députés/120 de votre propre camps !!!

  7. Azizet dit :

    Votre Discour et ceux des responsable du PDG manipule l’opinion avec un faux débat tribaliste pour faire croire que toute l’opposition est tribaliste et particulièrement tous les Fangs sont tribalistes parce que MBA OBAME est Fang !!!
    Pourquoi le dernier concours de la Garde républicaine a eu lieu dans toute les capitales Provinciales sauf à Oyem et POG?

  8. JOHN dit :

    Disons nous la vérité Dans quel camps se trouve la violence et les tribalisme ?
    Depuis 2009 la liberté, l’Etat de Droit et la et la démocratie ont régressé au Gabon.
    Depuis 2009, Votre pouvoir est taillé sur mesure avec la modification constitutionnelle qui accroit votre pouvoir et diminue celui du parlement.
    Depuis 2009, le pays est militarisé, le Gabon est un état policier, l’armée est partout, toute forme d’opinion contraire est réprimée et violentée ; les marches et les manifestations pacifiques sont interdites, les syndicats sont réprimées et les salaires des syndicalistes suspendus, les partis politiques dissous, les étudiants violenté une année durant, les Gabonais qui sont dans l’opposition sont persécutés dans l’administration et parfois radié de la fonction publique, les médias d’Etat la RTG et Union sont séquestrés par le PDG.

  9. Le fils du pays dit :

    CONFERENCE NATIONALE
    Il y a au moins une logique dans ce que vous dites (vous continuez à dire non à la CNS). Mais Monsieur le PR, les promoteurs dont vous faites état, c’est qui ? A bien regarder, vous en faites parti. Car hier vous aussi étiez un Ministre de la République, par conséquent comptable du mauvais bilan des ces vingt dernières années.
    Voilà pourquoi vous continuez à refuser.
    « Ils refusaient ……………… faire face » il serait mieux de dire : « nous la refusons…………. Faire face ». Donc, vous ne voulez pas qu’elle (CNS) ouvre la voie à de nouvelles forces politiques ?
    Non non non non Mr le PR, prônez un autre discours, car celui là ne passe pas bien.

  10. nababy dit :

    @MBA, AZIZET et Jhon, avez vous reellement fait une analyse profonde du discours du Président? ou vous sautez juste sur l’occasion pour dire des aneries!!! beaucoup des choses importantes se sont dites, Mayila et Davin Akouret l’on confirmé sur le plateau de Gabon Television! procurer vous tout le discours et relisez le calmement sans esprit partisant! en realité l’opposition est resté sur sa faim et le critique en mal parceque elle n’a pas entendu ce qui ferai leur affaire c-à-d la « Conférence Nationale ».ils n’ont Rien na foutre avec les problémes economiques et socials de gabonais tout ce qu’ils veulent c’est le « le dialogue » autour d’une Conférence Nationale! Mais dommage ALI BONGO a été Claire «Je ne dialoguerai pas avec des personnes qui ne respectent ni les institutions de leur propre pays, ni ceux qui les incarnent, encore moins les lois de la République.» Alors que notre opposition respect les institutions que notre defunte UN a travers MBA OBAME reconnaissent officiellement ALI comme Président! Alors s’ouvrira ainsi le dialogue.

    • Le citoyen libre dit :

      @ nababy
      «Je ne dialoguerai pas avec des personnes qui ne respectent ni les institutions de leur propre pays, ni ceux qui les incarnent, encore moins les lois de la République.»
      Mais ALI a la memoire tres courte il a oublie qu’il est le 1er a avoir viole les lois et les instutions du Gabon . en 2009 apres la mort du 2eme president il fait fermer les frontieres du pays, il fait un coup d’etat electoral, detournment des biens du pays, voila quelques violations qu’il doit se rappeler avant de comdamner l’opposition.

  11. Augustine Mazoka dit :

    Pour résumer cette affaire de CNS, je crois que tus ceux qui ont suivi le débat hier soir sur Gabon Télévision ont vite compris que l’opposition n’a rien a proposé au Gabon a part PARLER.A 99 pour cent Mayila est d’accord avec ALI BEN,alors a quoi sert une Conférence Nationale Souveraine?

  12. Le fils de la Veuve dit :

    S’il ne s’était agi de l’avenir du Gabon, ce discoiurs aurait prêté à rire. Confusions, falsification de l’histoire, déni de réalité, plaidoyer pro domo, méconnaissance du fonctionnement des institutions, imitation servile de Mba Obame, approximation scientifique… Voilà la quintessence de cette initiative, dans la forme comme dans le fond.
    Un « président » ça ne réunit pas le Congfrès pour délivrer un discours de politique générale… Quel est alors le rôle du Premier ministre ? Un président ça réunit le congrès pour évoquer des sujets qui ne prêtent nullement à intreprétation partisane et qui font l’objet d’un consensus minimal ou alors des sujets se rapportant ou à la souveraineté du pays ou aux principes qui guident le fonctionnement des institutions…
    L’histoire du peuplement du Gabon ne saurait se confondre avec celle des USA. L’histoire du peuplement du gabon est ‘abord lié aux migrations bantous, quoi qu’en dise Ali Bongo…
    Le respect des institutions veut qu’un président s’exprime devant le Parlement on évoque des sujets consensuels puisque les parlementaires ne peuvent répiondre. Vous imaginez ça ? Ce type vvient parler au pux représentants du peuple et ces derniers ne peuvent répondre ? Qu’esy-ce à dire ? Qu’il est au-dessus du peuple ? Voilà pourquoi on recommande, en ces circonstance, d’évoquer des sujets qui ne peuvent prêter à débat idéologique ou partisan. Et ces sujets ne manquement pas. Pêle-mêle, la sécurisation des frontières, la réorganisation des forces de défense, le place du Gabon sur la scène internationale, la refonte de la Constitution…..
    Au total on a eu, dans la forme, une arriogance niaise doublée d’un mépris pour le Parlement. Dans le fond, une lecture partisane des choses, un plaidoyer pour nos copains et coquins et, une déclaration de politique générale comme l’aurait fait un Premier ministre….. Pour tout dire, ALI BONGO EST DEPASSE PAR LES CIRCONSTANCES ET NE COMPREND RIEN AU FONCTIONNEMENT DES INSTITUTIONS ET A L’ESPRIT DE LA CONSTITUTION

  13. sama dit :

    Ce n’est pas étonnant, le peuple gabonais connait bien sa classe politique depuis 1990. conférence nationale, accords de Paris qui jusqu’aujourdhui restent inconnus des gabonais ( une grande dupérie faite à ce peuple qu’ils croient défendre les intérêts) résultat, partage secret du gâteau, gouverment du concensus, gouvernement d’ouverture, gouvernement façon-façon, au détriments des intérêts du peuple;conséquence:ce retard dont ils sont devenus porteurs des solutions.

  14. Edou OBIANG NGUEMA dit :

    Certains n’ont rien compris! ne vous laissez pas bernez! Il n’est pas venu faire ou refaire l’histoire du Gabon, mais il est venu prendre « quelques références de l’histoire » pour étayer son discours.Il sait évidemment qu’il y avait des peuples autochtones au Gabon. Et il n’a pas dit que le Gabon a été fondé par les congolais, camerounais ou autres mais que la plupart des ethnies du Gabon sont des peuples « nomades » qui venaient de ces zones qu’ils ont traversés pour arriver au Gabon. La preuve, c’est qu’on partage les mêmes ethnies. Les fangs, il y en a au Cameroun, en Guinée Equatorial et même en Centre Afrique! Les Nzébi, punu, téké…vous en trouver au Congo etc donc suivez bien le regard au lieu de laisser libre cours à vos passions!!
    Il s’agit d’un discours historique! Comment un PR va -t-il discuter avec des gens qui bafouent délibérément les valeurs et symboles de la République qu’il est censé défendre? êtes-vous nostalgique des dialogues interminables avec OBO qui n’ont rien fait d’autre que nous faire reculer! Pendant une quarantaine d’années les gens ont dit et protester qu’on ne faisait rien au Gabon, on ne construit pas de routes, pas d’hôpitaux, d’écoles…et au moment où vous avez quelqu’un qui en fait ses priorités, vous boudez ou vous opposez pour vous opposer pfffff pauvre Gabon! Si vous pouviez savoir la chance qu’on a et comment certains nous envies…Eveille-toi Gabon,une aurore se lève…!!

    • le judoka dit :

      C’est vrai mon frére, je te comprends bien, il faudrait bien savoir que sage est celui qui sait régler ses conflits par le dialogue donc la paix que par la force donc faire face. le meilleur moyen de déscréditer un conflit lattent,c’est amener la personne au dialogue. Regarde, meme mon frère, prend pour example ton enfant ou ton cadet, quand il commet une gaffe le réprimande tu de suite, ou tu le mets en garde car la prochaine fois s’il le refait il en courrait de graves sanctions n’est ce pas? C’est le meme principe qui doit s’appliquer et qui doit etre appliquer. Dieu le Père Tout Puissant,a fait la meme chose avec son fils Sstan,pour lui donner le temps de prouver ses croyances si je puis le dire dans ce sens. En un mot, si le pouvoir a raison et que l’opposition a tort, il n’ya qu’à travers une confrointation des idées que cela est possible pour démontrer et vérifier les dires de tout un chacun et à la population d’en juger par le truchement de son libre arbitre. Pour terminer, si le pouvoir est légitme et dans son droit qu’il ne refuse pas le dialogue, car le c’est le moyen de prouver au peuple ses engagements envers la Nation Gabonaise. enfin c’est mon point de vue personnel.

      • Bravo Gabona dit :

        Le Judoka,
        Tu as trop raison meme.
        Que Ali B saches que meme au PDG, dans sa propre maison, il n’a plus d’interlocuteurs. Son action demontre le manque de sagesse qui l’entoure. Il est comme ce fils de roi dans la Parole de Dieu qui s’est separe de tous les conseillers de son pere et s’est entoure de ses amis. Son regne n’a dure que tres peu d’annees…
        Que Ali B ecoute et apprenne

  15. Moussavou dit :

    De qui se moque t-on ?
    Qui est Ali Bongo? Quel model représente-il ?
    D’où vient-il pour donner des leçons de morale dans l’histoire du sous développement d’un Gabon dirigé depuis bientôt un demi siècle(50ans) par sa seule famille et le PDG son parti naturel & unique le plus démocratique et familial dans lequel il n’a jamais démissionné !!!
    Votre discours plein d’arrogance aggrave les choses face à une nouvelle génération de Gabonais plus exigenat et déterminé : c’est la génération du 21e Siècle qui n’a rien à voir avec les mentalités des Gabonais manipulé de année 1967 aux années 2000 à 2009!!!
    Ali et ses 118 députés sont-ils moins responsables que ceux qui ont eu le courage de quitter le PDG ? Ceux qui sont dans l’opposition sont-ils seuls responsables du sous développement sous l’ère PDG Bongo Père & fils ?
    Né au Palais, Collaborateur de son père pendant plus de 25 ans, Vice Président du PDG et Ministre de la Défense plus de 10ans, Chers Ali Bongo, la richesse que la famille Bongo détient à travers le monde fait aussi partie de vos biens mal acquis au détriment du développement du peuple Gabon.

  16. Guy Massard dit :

    Y aura-t-il quelqu’un pour dire à Ali Bongo que l’histoire du Gabon est d’abord celle des migrations bantous, que les esclaves libérés venaient du Cabinda et qu’ils ont trouvé non pas un territoire nu mais des M’pongwè. Voilà, entre autres, pourquoi une certaine complicité est née entre M’pongwè et Vili ?
    Y aura-t-il quelqu’un pour dire à Ali Bongo que si les Bongo considéraient les origines multiples comme une richesse, ils ne passeraient pas leur temps à procéder à des nominations sur des bases ethniques et provinciales comme on voit au CNC ou à la Cour constitutionnelle ?
    Y aura-t-il quelqu’un pour dire à Ali Bongo que la géopolitique est une science et que ce n’est pas la répartition des postes politiques en fonction des origines ethniques ou provinciales ?
    Y aura-t-il quelqu’un pour dire à Ali Bongo que la pénétration coloniale comme l’exploration du Gabon se sont d’abord faites par l’Ogooué, un fleuve qui ne coule pas à Libreville ?
    Y aura-t-il quelqu’un pour dire à Ali Bongo e Gabon est avant tout un pays où l’animisme dialogue avec le Christianisme ?
    Y aura-t-il quelqu’un pour dire à Ali Bongo les échanges entre des peuples qui ont en partage, de part et d’autre de nos frontières, des épopées comme le Mvett et l’Olendé décrit plus l’Afrique centrale que le Gabon ? De quoi parle-t-il du Gabon ou de l’Afrique centrale ?
    Y aura-t-il quelqu’un pour dire à Ali Bongo s’il pensait vraiment que «quand tu diffères de moi, loin de me léser, tu m’enrichis », il n’aurait pas procédé à l’épuration idéologique à laquelle on a eu droit dans l’administration ?
    Y aura-t-il quelqu’un pour dire à Ali Bongo que les fondements de notre vivre ensemble c’est Union-Travail-Justice ?
    Y aura-t-il quelqu’un pour dire à Ali Bongo que l’on connaître les noms de ceux avec qui il dit avoir contribué à la promotion de la démocratie et qu’il n’ y a aucune gêne à reconnaître à Mba Obame ses mérites ?
    Y aura-t-il quelqu’un pour dire à Ali Bongo que l’on dit « grand-messes » et pas grandes messes ?
    Y aura-t-il quelqu’un pour dire à Ali Bongo qu’un président ne se nomme pas lui-même par son prénom et qu’un président ne se tutoie pas et surtout qu’un président que le peuple tutoie accuse un déficit de reconnaissance ?
    Y aura-t-il quelqu’un pour dire à Ali Bongo que c’est Omar Bongo qui avait détourné la Conférence nationale de 90 et avait affirmé que les actes n’étaient que des recommandations et pas des injonctions ?
    Y aura-t-il quelqu’un pour dire à Ali Bongo que le PDG n’a jamais présenté aux présidentielles que des membres de la famille Bongo ?
    Y aura-t-il quelqu’un pour dire à Ali Bongo que la conception tropicale de la gestion des affires est bien celle qui veut que seul un membre de ma famille ou de ma province soit ministre de la défense ou juge des élections ?
    Y aura-t-il quelqu’un pour dire à Ali Bongo qu’un président est supposé être au-dessus de la mêlée et ne choisit pas ses compatriotes et qu’il a le devoir de parler à tout le monde ?
    Y aura-t-il quelqu’un pour dire à Ali Bongo que la lutte contre la division et la stigmatisation aurait du le conduire à désavouer les propos de Nzouba Ndama sur la jambe droite et la jambe gauche que sont le Haut-Ogooué et l’Ogooué-Lolo ?
    Y aura-t-il quelqu’un pour dire à Ali Bongo que le grand public au gabon a découvert le paster Martin Niemoeller à la faveur du discours de Mba Obame le 25 janvier 2010 et qu’il aurait du choisir une autre référence ?
    Y aura-t-il quelqu’un pour dire à Ali Bongo que c’est le PDG qui gère ce pays depuis 1967 et que les contrats léonins ont été signés par son père et que ceux qui se sont opposés à ces contrats ont été vilipendés comme on a vu avec l’affaire Belinga en 2007 et aujourd’hui avec Olam, qui évolue dans l’opacité la plus totale ?
    Y aura-t-il quelqu’un pour dire à Ali Bongo que la crise internationale est financière et pas économique ? Si elle était économique une économie de rente comme celle du Gabon serait entré en récession
    Y aura-t-il quelqu’un pour dire à Ali Bongo qu’il prétend avoir été élu pour 7 ans donc jusqu’en 2016. S’il évoque 2025 cela signifie qu’il a déjà gagné en 2016 puis en 2023. Quelle crédibilité accorder alors à nos « élections » et aux fameuses institutions qui les organisent et les valident ?
    Y aura-t-il quelqu’un pour dire à Ali Bongo la formule « Dieu bénisse le Gabon » est celle qui clôture tous les discours d’André Mba Obame ?

    • Bravo Gabona dit :

      Guy,
      Trop vrai. Mais il faut comprendre au terme de toutestesquestions, que ALI B n’a aucune raison d’etre notre leader. Tres mauvais casting qui va nous entraine vers le cahos.
      C’est bien son modo de chief Masson of Gabon: « Ordo ab caho »?
      Il veux creer le desordre pour engendrer son ordre nouveau. Qu’il sache que d’autres ont essaye et se sont affrontes au Roi des rois, au Seigneur des seigneurs, le commencement et la fin, Jesus Christ

    • Martin Modou dit :

      Guy Massard, tu nous fatigues avec tes litanies, va créer ton entreprise pour faire vivre ta famille et après tu pourras faire la politique. Tu nous fatigues avec tes semblants de vers à la molière de 100 cfa.

      • Guy Massard dit :

        @Martin Modou. Sommes-nous amis pour que vous me tutoyer ? Que savez vous de ma vie ? Que savez-vous de ma famille ? Depuis quand avez-vous appris à tutoyer des inconnus ? Est-ce ainsi que vous élévez vos enfants ? Si vous êtes incapables de répondre ou de soutenir le débat rien ne vous oblige à répondre…. Vous ne me semblez pas digne d’intérêt avec de tels propos… Basta…

  17. Le citoyen libre dit :

    Tous les PDGistes étaient suspendus à vos paroles, tous les PDGistes s’abreuvaient de vos paroles, tellement elles étaient poignantes, elles étaient riches, elles étaient denses

    • Maixent Boukoubi dit :

      @Citoyen libre. Bravo, vous avez tout compris : ce discours s’adressait aux seuls PDGistes et non aux Gabonais. Cest comme si c’était mon homonyme Faustin qui s’exprimait. Qui vous a dit qu’Ali Bongo a l’etiffe d’un chef d’Etat ?

  18. Le citoyen libre dit :

    Voila ce que j’ai compri «Le sujet important qui me conduit à m’exprimer devant vous c’est notre partie, le PDG. Je suis donc venu vous parler du PDG. Je suis venu vous parler de notre partie. Je suis venu vous parler de ce beau patie que nous devons réapprendre à aimer de toutes nos forces.»

  19. Le citoyen libre dit :

    Liban SOLEMAN comme chef de cabinet d’ALI , j’avoue qu’il est très limité, il a osé qualifier le combat de l’opposition de vouloir simplement se partager le gâteau avec le PDG.

  20. Le citoyen libre dit :

    Je ne sait pas qui ecrit les discours d’ALI mais j’avoue que ce n’est pas serieux quand le chef d’etat ne sait pas qu’est-ce qu’une crise financiere et une crise economique.
    Une crise économique désigne une période de pénurie dans la production, commercialisation et consommation de produits et services. L’économie est cyclique dans la mesure où elle combine des étapes d’expansion avec des phases de contraction.
    la crise financiere est une phénomène économique matérialisé par un dysfonctionnement des marchés de capitaux dû principalement à des prises de risques mal maîtrisées, à la dégradation de la solvabilité de certains emprunteurs publics ou privés et/ou aux comportements spéculatifs de certains opérateurs. Les crises financières peuvent être des crises de change, des crises bancaires, des crises boursières, des crises des dettes souveraines. Compte tenu de la mondialisation des marchés, une crise financière reste rarement circoncise à un pays ou à un groupe de pays. Une crise financière qui se prolonge entraîne rapidement une chute de la croissance, voire la récession.

  21. demain un jour nouveau dit :

    A lire certains sur ce forum, l’opposition gabonaise se resume a Mba Obame ou a l’ex UN, mais non tres chers amis, d’ailleurs vous en deplaise l’opposition gabonaise selon vos propres chiffres (ceux du pouvoir) represente la majorite du corps electoral gabonais lors de la presidentielle 2009 soit 58%. Priere donc de tenir compte de ces gabonais qui a mon avis ne sont pas tous des casseurs comme vous semblez le resumer. Concernant les soi disant casseurs, mais plus que vous avez la preuve que ces personnalites politiques ont incite les jeunes et des manifestants a aller casser, ben qu’attendez vous pour faire agir la force publique (on se demande d’ailleurs ou est le procureur de la republique)! Mais non arretez et soyons raisonnables, le Gabon nous appartient a tous et pas seulement a l’assemblee et au Senat PdG..

  22. demain un jour nouveau dit :

    Loin d’etre un fanatique opposant, je suis un pragmatique gabonais. A ce titre, je sais que ce pays a ete mal gere pendant 40 ans au vu de l’enorme potentiel de notre sous sol, aussi a ce jour faire le proces de X (ali) contre Y (ses opposants) ne m interesse guere,car ils font tous de la politique et chacun d’entre eux mesure sa part de responsabilite dans l’echec et le chaos auxquels nous faisons face quotidiennement (eau, electricite,hopitaux,ecoles,logement,…)Ils sont tous responsable de cet etat de fait et pour cela en bon republicain et patriote devrait demander pardon a genoux a la Nation toute entiere au lieu d’etre arrogant et suffisant! Pour memoire (sauf si j’en oublie certains) seul 2 personnalites l’ont fait : Myboto Zacharie « j’assume », et Mba Obame genoux a terre a cocotiers en 2009! Traduisez le comme vous le voulez mais ils l’ont fait. A l’endroit des partisans du pouvoir, nonobstant les quelques realisations en cours non negligeables, il est incongru de pouvoir vous rejouir du bilan a mi etape de votre champion car les gabonais sont de plus en plus pauvre et malheureux si vous ne le savez pas et le chemin est encore long jusqu en 2016. A ce moment la on jugera votre bilan. Il y a tellement de maux qui minent la société gabonaise que ne pas le reconnaitre serait anti patriotique: la vie chere, le racket et la corruption generalise,l’attribution des marches d’Etat de gre a gre, les crimes crapuleux, rituels impunis, les detournements de fonds publiques, la pauperisation des populations, la perte de valeur morale de notre jeunesse, les crises estudiantines et scolaires; quand a l’opposition felicitation pour votre unification dans le but precis d’obtenir altenance democratique pacifiquement par les urnes et non par la violence. Soyez une opposition constructive a force de proposition et de debat (comme vu hier sur gabon tv. bref, le temps urge et le peuple est impatient car tout cela a trop dure… Nous perdons espoir de voir demain un jour nouveau…

  23. ni lire ni écrire dit :

    Cher M. Mounomby, je m’étonne du titre de votre article dont le fonds me parait sinon équilibré. Mais pourquoi diable mettre des guillemets à « non au dialogue », alors qu’Ali 9 n’a évidemment pas prononcé ces paroles? Cela m’étonne de la part d’un site remarquable habituellement par sa déontologie.

  24. La Fille de la Veuve dit :

    Le Gabon selon Ali Bongo.
    Dans son allocution devant le parlement réuni en Congres, voila le Gabon selon Ali Bongo Ondimba :
    «  »
    Une observation attentive de l’histoire de notre pays nous enseigne que nous sommes le fruit d’un peuplement issu des quatre coins du Continent, par des hommes et des femmes qui fuyaient la guerre, la famine, les maladies, afin de trouver paix et sécurité en cette terre hospitalière.
    Ils ont vu leurs longues marches stoppées par diverses contingences, les obligeant à se fixer sur les bords de l’Ogooué, de la M’passa, de la Ngounié, de la Nyanga, de l’Ivindo, de la Lolo, de l’Azingo, du Woleu, de la Mondah et du Komo.
    Le caractère pluriethnique de nos provinces, de nos départements et de nos cantons résulte de ces différents mouvements.
    L’histoire du Gabon c’est aussi l’histoire de ces quarante-six esclaves originaires du Congo, du Cameroun et d’ailleurs, libérés et débarqués sur les côtes de l’Estuaire en 1849 après l’abolition de l’esclavage et qui, plus tard, contribueront à la création de Libreville, « la ville des esclaves libérés ».
    Ces origines multiples sont, avec les alliances et les migrations récentes, le fondement même de la richesse de notre nation et de l’évolution de nos coutumes.
    L’histoire du peuple gabonais c’est encore celle des contacts parfois rudes, noués entre les différents villages-royaumes de la côte gabonaise et les colons établis au Fort d’Aumale, point de relâche pour les navires de guerre de la marine française qui vont conclure des traités avec les rois locaux.
    Le métissage s’en verra accentué et plusieurs familles gabonaises adopteront des patronymes à consonance étrangère. Nul ne peut aujourd’hui contester que ces familles sont gabonaises et qu’elles sont partie intégrante de notre histoire commune.
    Libreville servira de point de départ à la colonisation française du Gabon avec l’installation au fort d’Aumale des missionnaires catholiques sous la conduite du père Jean-Rémi Bessieux.
    Le christianisme, religion la plus importante au Gabon par le nombre de ses adeptes, s’installera avec l’établissement en 1842 de la Mission protestante américaine de Baraka et donnera naissance à un syncrétisme religieux, mélange de christianisme et de croyances locales.
    Le Gabon, c’est aussi une communauté musulmane. Le Gabon, c’est la terre qui a accueilli, quoique dans des conditions particulièrement difficiles, Cheick Amidou Bamba, Samory Touré, Mohamed Allal El Fassi, et bien d’autres.
    Le Gabon d’aujourd’hui c’est aussi cela : un pays aux croyances multiples qui symbolisent magnifiquement l’esprit d’ouverture aux autres.
    «  »
    En d’autres termes, Pour Ali Bongo, le Punu, descendant de Bantu qui a échoué sur les bords de la Ngounié n’a pas plus de prétention à être Gabonais que le Congolais, le Camerounais ou le Béninois dont les ancêtres se sont établis au Gabon, fut-il en 1995 ! Et il ne s’agit pas ici de nationalité ou de citoyenneté, mais d’identité.
    Pour Ali Bongo, il n’y a pas au Gabon plus de raison de revendiquer une identité Punu, Kota, Fang ou Teke que Béninoise, Congolaise ou Camerounaise. Pas plus qu’il n’y pas plus de raison de revendiquer une identité Chrétienne que Musulmane. Le Gabon est, pour Ali Bongo,, autant musulman que Chrétien, autant Punu que Camerounais, autant Teke que Sénégalais.
    Chacun appréciera.

  25. Priscilla dit :

    @ fille de la veuve
    tu as bien resume la lithanie indigeste d’odjukwu.
    Que les pdgistes apprecient le negationisme de leur kalif.

  26. Martin Modou dit :

    Andr Mba Obame ne peut pas faire la leçon à Ali. Lire Jeune Afrique.
    Tout le monde se souvient des arrestations arbitraires contre Marc Ona et Moubamba !!
    http://www.jeuneafrique.com/ArticlePersonnalite/JA2695p022-029.xml0/Type:Interview/france-gabon-chine-oppositionali-bongo-ondimba-je-ne-regrette-rien.html

    • Guy Massard dit :

      @Martin Modou. Ce catéchisme-là n’instruit personne. Vous vous faites plus royaliste que le roi. Vous croyez défendre Marc Ona en lieu et place de ce dernier, qui a déjà répondu publiquement à ce que vous dites. Mba Obame n’agissait pas en atant que ciyoen lanbda mais en tant que ministre PDG de l’Intérieur. la responsabilité est celle du PDG, sauf si vous voulez faire croire que ce parti n’a ni linge politique ni code de conduite et que chacun y fait ce qu’il veut, comme bon lui semble. En plus, personne ne se souvient avoir entendu Ali Bongo, votre démocrate à vous, dénoncer cela en ce temps-là…. mais tout le monde se souvient avoir vu Ali Bongo faire arrêter Hervé Onpiangah et récemment Marc Ona. Tout le monde se souvient aussi de la tentative d’assassinat de Jean-paul Moubembé et de ce qu’il avait dit à l’époque. Tout le monde se souvient aussi du regretté Joseph Rendjmabé…. faites attentin à ne pas ouvrir les placards. Il y en a qui sont plus chargés que d’autres. Restez là où vous êtes et parlez de choses que vous maîtrisez…

  27. Le citoyen libre dit :

    En 2009 AL aurait pu dire ceci «Aujourd’hui, nous devons opérer une rupture. Rupture avec ce qui n’a pas bien fonctionné DEPUIS QUE LE PDG EST AU POUVOIR, rupture avec ces 44 dernières années de marche à reculons (…) Nous devons nous défaire des pesanteurs du passé et nous orienter résolument vers notre destin commun QUI EST CELUI DU GABON NOTRE PAYS qui nous impose de réussir.»

  28. Priscilla dit :

    @ Guy Massard,
    votre post es me-mo-rable ! vous devriez en faire un article pour ameliorer sa visibilite afin qu’il soit lu par le plus grand nombre.
    C’est juste une suggestion.

  29. Augustine mazoka dit :

    Cette guerre cybernetique a laquelle se livre certains compatriotes du camp de la majorite comme de l’opposition est a la limite du comique. On ne defend que des noms,il n’y a que des insultes qui fusent de partout mais aucune vision logique et pragmatique pour la bonne marche de la nation. Que defendez vous? Ali ben,Mayila, Myboto,Mba obame, Eyeghe ndong,etc. Autrement dit des esprits tres mal eclaires concus par un systeme bongoiste brutal et sauvage. Je vous assure remplacer un par un autre c’est du pareil au meme. Il va falloir aux jeunes actuels qui n’ont jamais ete dans ce systeme de creer la difference et l’alternance. Mais a vous lire,ce n’est par pour tout de suite. Vous voulez remplacer Ali par Myboto? Mais mon oeil,c’est comme remplacer satan par lucifer!

  30. kevazingo garnett dit :

    J vois dans cette intervention comme un signe de faiblesse! c’est vrai ns savons que ce n’est pas lui qui écrit,mais va simplement lire. et puis cette assemblé n’est pas crédible! Elle represente peut etre 42/° des gabonais. ce parlement n’est pas crédible!Le PR doit reconnaitre que pdt du ces rconnait la crise,ndémézo et coniquet aussi.ce n’est plus seulement l’opposition. Il est en train de commetre une grosse érreur j’en suis sùr!

    • Augustine mazoka dit :

      Jusqu’a present et c’est ce que je deplore,est que personne n’arrive a nous dire comment cette CNS va s’organiser. Je ne suis pas contre. Mais montrez nous comment elle va se passer. Une question a ete posee,dites apres la CNS les prix automatiquement baissent? Les routes goudronnees? Nous autres gabonais on veut que vous nous expliquiez clairement. Merci pour le volontaire qui m’aidera a comprendre cette histoire.

      • Maixent Boukoubi dit :

        @Augustine Mazoka. Les prix, les routes, les écoles… Bref l’efficacité des politiques sectorielles dépend pour une large part de la gouvernance ou encore du système de gestion mis en place. Or, la gouvernance c’est, comme dans la téhorie des jeux en économie, aussi l’interaction entre les différents acteurs ( administrations, secteurs privés, mouvements associatifs, syndicats….). Si ces interactions sont biaisées rien de bon ne peut se faire. la CNS vise donc à jeter les bases d’une interaction plus saine et mieux contrôlée par les uns et les autres, contrairement à ce qui se passe aujourd’huo où c’est la loi du plus fort et l’opacité qui dictent leur loi…

  31. lagabonaise dit :

    Ali aurait dû combattre le problème de tribalisme après le décès de l’ancien Président. Ils sont allés plus loin que le tribalisme car ils n’ont même pas voulu que le pouvoir revienne ne serait-ce qu’à un autre téké ou à une autre famille du HO. Ils sont plus que tribalistes (c’est la dynastie). Difficile dans ce cas de convaincre les uns et les autres car lui même n’a jamais montré l’exemple. Commençons par combattre la dynastie, ensuite le tribalisme.

  32. Le citoyen libre dit :

    Le domicile de Me Ndaot a ete attaqué par des hommes cagoulés dans la nuit de samedi a dimanche

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