Dans un discours devant les hauts cadres de l’administration du Gabon, notamment, les secrétaires généraux, les directeurs de cabinet, les directeurs et les chefs de service de l’administration centrale, le président Ali Bongo Ondimba a fustigé le racket et la corruption qui sévit à tous les niveaux de l’administration.
Ali Bongo corruption détournement artgent
La corruption, le harcèlement sexuel et le trafic d’influence dans l’administration du Gabon sont les différents maux qui gangrènent le bon fonctionnement de l’appareil de l’État.
«Le racket et la corruption à tous les niveaux de notre administration deviennent monnaie courante. L’impunité, encouragée par la hiérarchie, gangrène les services», a fustigé Ali Bongo Ondimba.
«Il nous faut également une administration où règne et prévaut le sens de la justice et de l’égalité», a-t-il suggéré en réponse à tous ces travers.
«Cela suppose un traitement identique à niveau égal et diplôme de telle sorte qu’un agent parce qu’il ou elle travaille dans un département dit prestigieux ou fortuné, roule avec une voiture qu’un directeur général de hiérarchie supérieure d’une autre administration ne peut se permettre, si par bonheur, il a la jouissance effective d’un véhicule de fonction», a-t-il poursuivi.
«De tels écarts et dérives ne participent pas à l’instauration d’avantages liées au mérite, à la responsabilité et aux perfectionnements, ni à la production de la richesse», a-t-il justifié.
Selon le chef de l’État, il revient aux responsables de l’administration centrale de tout mettre en œuvre pour redonner à notre administration ses lettres de noblesse, de la mettre résolument au service des usagers, et de raffermir le lien de proximité.
Dans ce réquisitoire le numéro un Gabonais a aussi fustigé certains comportements rétrogrades des fonctionnaires dont « les horaires de travail (…) déterminés en fonction des humeurs de chacun. L’absentéisme devient un fléau. Quelques fonctionnaires se complaisent à multiplier des trafics d’influence ».

 
GR
 

0 Commentaires

  1. La Fille de la Veuve dit :

    Au moi de juillet 2010, a la faveur d’une conference de Presse, voila ce que declarait le President de l’Union National :
    « Le 12 novembre 2009, le Conseil a annoncé l’audit sur la Fonction Publique avec les objectifs suivants :
    • l’optimisation du fonctionnement de l’administration et de son efficacité ;
    • l’amélioration de la productivité et du rendement de l’agent public ;
    • la réalisation des économies budgétaires et l’efficience de l’administration.
    Le programme de cet audit annoncé à grand renfort de publicité était :
    • 23 novembre 2009 au 15 Janvier 2010 : Recensement des agents publics ;
    • Premier trimestre 2010 : Audit de la masse salariale ;
    • Premier trimestre 2010 : Audit des emplois et des processus ;
    • Deuxième trimestre2010 : Élaboration des cadres organiques ;
    • Troisième trimestre 2010 : Rationalisation de la gestion des emplois et des ressources humaines.
    Nous sommes en juillet, donc au troisième trimestre 2010. Où sont les résultats du recensement des agents publics qui s’est achevé depuis six (6) mois ? Où sont les résultats des audits de la masse salariale et des emplois achevés depuis la fin mars 2010 ? Sur cette question précise, l’Union Nationale veut entendre le Gouvernement et le Secrétaire Général du PDG qui en est le désormais porte parole.
    Par contre, dans la plus grande clandestinité, en violation des dispositions du chapitre 7 de la loi 1/2005 portant statut de la fonction publique, les membres des Cabinets du Président de la République, du Premier Ministre et des Ministres se sont vu octroyer un salaire forfaitaire sans commune mesure avec la rémunération des fonctionnaires. Le pouvoir montre ainsi à la nation et au monde son vrai visage. »
    Cette question reste d’actualite. Nous sommes en mai 2012. On en est le recensement, ses resultats ? Ou en est-on avec l’Audit ?
    Le Premier des incapables n’est autre que celui qui pour dissimuler son echec cherche a trouver chaque jour de nouveaux boucs emissaires. Hier c’etait la faute aux anciens du regime, aujourd’hui ce sont les fonctionnaires, demain ce sera les Agences qu’il vente lui-meme aujourd’hui.
    Le probleme actuel du gabon porte un nom : Ali Bongo Ondimba. Tout le reste en decoule.

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