Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba a procédé, dans l’après-midi du 8 juin 2012, en présence de Yayi Boni, président du Bénin et de l’Union africaine (UA), et du président de la Commission de l’UA, Jean Ping, et de plusieurs autres invités de marque, notamment les ministres de plusieurs pays du continent et personnalités économiques de premier plan, à l’ouverture des travaux de la première édition du New-York Forum Africa.

Ali Bongo New York Forum Africa 8 juin 2012

Pendant trois jours les dirigeants économiques et politiques des quatre coins de la planète, discuteront des voies et moyens pour favoriser l’émergence d’une Afrique gagnante, innovante, prospère, autonome, stable, qui jouerait un rôle de premier plan dans le nouvel ordre économique mondial.

«Mes concitoyens et moi-même sommes particulièrement honorés de vous retrouver ici dans l’enceinte de la Cité de la démocratie, symbole de l’engagement et de la volonté de notre pays de réaliser l’intégration économique du continent africain, vecteur essentiel de la mise en œuvre des politiques émergentes», a déclaré le président Ali Bongo dans son allocution de bienvenue aux centaines de leaders mondiaux et dirigeants africains présents à cette grande rencontre.

«Ce forum nous garantit une réelle opportunité de décliner notre vision et les moyens mis en œuvre pour la réaliser. Comme dans une équipe sportive, nous voulons donner, chaque jour davantage à chacune et à chacun une chance de trouver sa place dans l’équipe selon ses compétences, son engagement, sa persévérance, sa discipline, son esprit d’équipe», a renchéri le président Ali Bongo.

Ali Bongo Ondimba a appelé les investisseurs présents à être de vrais partenaires de la stratégie de développement économique du Gabon. «Ma volonté est évidemment que notre forum soit un lieu d’exception pour concrétiser nos échanges par de véritables partenariats sur l’ensemble des plates-formes et des projets qui seront présentés. Les projets que nous apportons sont des dossiers d’infrastructures et des dossiers d’investissements dans les secteurs productifs, avec pour objectifs de créer de la valeur ajoutée et des emplois pour les gabonais et particulièrement les jeunes», a déclaré le Chef de l’État devant l’assemblée.

«Les contacts noués au cours de ces trois journées doivent être suivis d’effets tangibles. Moi-même, les membres de mon gouvernement, mes collaborateurs et les représentants du secteur privé gabonais seront à votre disposition afin que ce séjour à Libreville soit efficace et fructueux pour vous et le Gabon», a-t-il ajouté.

Initié par Richards Attias & Associates en collaboration avec le gouvernement gabonais, les débats et taskforces sur cinq thématiques clés seront animés autour des plates-formes tout au long de ce forum panafricain, afin de dégager dix recommandations essentielles pour le changement et l’évolution de l’Afrique.

«Ce continent d’un milliard d’habitants, en plein développement économique, bénéficie d’un immense potentiel et enregistre dans certains pays une croissance insolente. Dans le même temps, l’Afrique est confrontée à de multiples défis, notamment dans les domaines de la bonne gouvernance, de la sécurité, et de la création d’emplois», a relevé Richard Attias.

Repenser le développement de l’Afrique est l’enjeu des débats des quarante-huit prochaines heures de la passerelle qu’offre le NYFA entre le secteur public et le secteur privé. Ce, d’autant plus que le partenariat public-privé est désormais vu comme l’une des plausibles grandes solutions au développement économique des pays.

 
GR
 

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