Le chef de l’État gabonais a entamé ce mercredi 14 novembre 2012, sa consultation de concertation avec les formations politiques nationales, autant de la majorité que de l’opposition, concernant la mise en circulation du passeport biométrique, la libre circulation des biens et des personnes, ainsi que le décollage d’Air Cemac dans la zone Cemac. Ali Bongo Ondimba, président de la République gabonaise, recevait en consultation les formations politiques nationales, autant de la majorité que de l’opposition - © presse présidentielle
Comme annoncé lors du rendez-vous avec la presse  par le porte-parole de la présidence de la République, Alain Claude Billie Bi Nzé, les rencontre qui ont débuté ce mercredi ont permis au chef de l’État d’échanger avec les différents partis politiques qui ont accepté l’invitation. Des observateurs de la politique nationale estiment que ces entretiens devraient déborder le cadre de la Cemac et aborder la situation politique nationale, marquée par le bras de fer engagé entre le pouvoir et certaines formations de l’opposition, en tête desquelles  l’Union nationale (UN, dissous). Ces partis réclament en effet la tenue d’une conférence nationale souveraine, afin de «sortir le Gabon de la crise politique qu’il traverse».
Pour l’heure, il s’est agi d’entretenir la classe politique gabonaise sur le mandat du Gabon à la présidence en exercice de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale. Des entretiens séparés se sont déroulées avec les leaders des partis légalement reconnus. Ce matin, ce sont quelques groupes de l’opposition qui ont été reçus pour une entrevue d’une trente minutes, avec le chef de l’État.
Consultation politiques à la présidence le 14 novembre 2012 - © Presse présidentielleOn a pu remarquer, lors de cette rencontre avec Ali Bongo Ondimba, entre autres, Augustin Moussavou King du Parti Socialiste gabonais (PSG, opposition), Jean Pierre Ndong Abessolo de Cause commune pour le développement du Gabon (CCDG, opposition). L’Union pour la Nouvelle république (UPNR opposition) de Louis Gaston Mayila a été représentée, ce dernier étant en déplacement.
On a également apperçu Mathieu Nziengui Mboumba de l’Union du peuple Gabonais (UPG, opposition), Mounga Badinga du Mouvement d’émancipation socialiste du peuple (MESP, opposition), Samuel Mendou Nguema du Mouvement pour le redressement national (Morena, opposition).
Consultation politiques à la présidence le 14 novembre 2012 - © Presse présidentielleCertains leaders des partis de l’opposition se sont fait représenter, mais une chose reste certaine c’est que le Secrétaire général du Centre pour la démocratie et la Justice (CDJ, opposition) n’a pas fait le déplacement du palais du bord de mer. Des voix autorisées indiquent que Jules Aristides Bourdès Ogoulinguendé aurait envoyé un courrier à la présidence pour décliner cette invitation.
L’opération donne l’opportunité au président Ali Bongo Ondimba de recueillir les avis de ses interlocuteurs sur ces questions importantes comme la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace Cemac et la compagnie aérienne communautaire, Air Cemac, qui peine à prendre les airs.
«Ce qu’il faut retenir c’est d’abord la démarche parce que la Cemac représente un enjeu de taille», a déclaré Samuel Mendou Nguema à la sortie de cette audience. Il souhaite par ailleurs la mise en place d’une commission qui dispose des grands dossiers avec lesquels travaillent les experts de la présidence de la République. Une donne qui leur permettrait de faire des propositions qui peuvent aider, selon lui, le président de la République à mieux défendre le dossier. Aussi, il a proposé que ce débat soit élargi à la société civile.
Quant à Jean Pierre Ndong Abessolo, président de Cause commune pour le développement du Gabon il s’agit d’une «très bonne initiative». «Seulement, a-t-il poursuivi, nous avons dit au Chef de l’État que, pour que le Gabon puisse peser au milieu de ses pairs qui lui ont confié certaines missions, il faudrait que la situation politique du Gabon soit assainie».
Les rencontres se poursuivent jusqu’au vendredi 16 novembre 2012 avec les partis politiques de la majorité.

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Mangondo dit :

    Tous ceux qui sont là, les gens comme les Mouanga Mbadinga, du MESP, Jean-Pierre Ndong Abessolo du CCDG ou encore Mathieu Mboumba Nzeingui de L’UPG, n’ont qu’une seule pensée en tête L’ARGENT à part çà qui peut prendre ces personnes aux sérieux? personnes!
    Le MESP est un parti politique d’opposition qui na ni bureau exécutif, ni bureau national, ni cellule,disons que ce parti na aucune basse sur le terrain, dans l’ensemble du pays, et n’a jamais réussi à faire élire même un simple conseil municipal.
    *le seul militant de ce parti en même temps président c’est Mouanga Mbadinga, ce parti comme d’ailleurs d’autres n’ont qu’un seul objectif se faire de l’argent pendant les périodes électorales et aussi attendre le financement annuel que l’État alloue aux partis politiques et associations politiques légalement reconnus et aussi ce genre de rencontre sans sens.
    Vous croyez que çà c’est l’opposition? Non!
    *demandez à ces messieurs de vous présenter un projet de société ils n’a n’ont pas.

  2. ni lire ni écrire dit :

    Eh bien ils l’ont leur dialogue ! Dans le cadre des insitutions de la république. Qu’ils donnent leur opinion à présent.

  3. Ayong dit :

    Ces partis sont incapables de réunir ne fut ce que 15 personnes dans un lieu public ou privé.Ali, NDONG SIMA et BILLY BI NZE ont enfin leur concertation politique !!!

  4. demain un jour nouveau dit :

    Bel exemple de dialogue republicain messieurs les emergents..le ridicule ne tue plus dans ce pays!!!

  5. manami dit :

    A mon avis ce type de problèmes qui engagent la nation doivent être soumis aux deux chambres du parlements en passant par le ces , au lieu de distraire les gens en ameutant l’opposition affamé, il fallait voir leur tête au palais, il y avait qui on prévu même des cartables pour mettre les CFA. Seulement,que vivement ceux des opposant qui sont passés devant les caméras viennent nous dire de quoi leur avis était important pour décider des problèmes de la sous région . Haaa!!! Opposition alimentaire à très bientôt à Rio

  6. Infos juste dit :

    Belle concertation politique sur fond de consultation démocratique!!

  7. La Fille de la Veuve dit :

    Pour une fois je vais tout de même demander a http://www.gabonreview.com de nous expliquer pourquoi cet article de fait a aucun moment état de ce que 10 partis réunis au sein de l’UFC (dont le PSD, le CDJ,et bien d’autres) ont rejetés l’appel d’Ali Bongo dans un courrier qui lui a été adressé le 13 novembre dernier. Je veux bien que l’on dise des sources bla bla bla, mais l’info est sur la place publique, ainsi que nous pouvons le voir à travers le liens ci-joint;
    Je sais votre titre objectif, alors éviter inutilement des procès en partialité qui ne sauraient se justifier.
    http://www.facebook.com/groups/infoskinguele/424181394301956/?ref=notif&notif_t=group_comment_reply#!/notes/marcel-djabioh/politique-lufc-refuse-de-jouer-aux-30mn-de-nitendo-avec-ali/366132320146253

  8. jogaboma dit :

    Mister President,
    La CEMAC actuelle n’est pas encore prête à relever les defis de son temps,je m’explique:
    -Tous les pays voisins ont à leur tête des didacteurs(ou plûtot ils reunissent les conditions pour appartenir au champs sémantique de ce môt:Bourrement d’urne aux élections,longevité discutable au pouvoir,detournement des fonds publiques etc etc)
    -Le Gabon et La Guinée ont des PIB par habitant superieur à 10000 dollars,ce qui n’est pas le cas des autres sans vouloir vexer nos amis de la CEMAC:C’est pourquoi il necessaire de developper seulement la circulation des marchandises,pour les hommes c’est le visa sinon ils viendront tous chez nous.On a deja assez de problemes avec les notres
    -Pas besoin de passeport CEMAC,car la CEMAC c’est un conglomerat de république bananière,c’est pas la peine.
    -La Compagnie regionale,c’est pas la peine car j’ai pas envie de passer par Brazza ou yaooundé ou bangui.Mieu on cree seul notre Compagnie aérienne car les autres ne sont pas fiable
    -Reglons d’abord nos problèmes avant de regler les pb des autres

    • albertbonga dit :

      Effectivement cher « Jogaboma » tous les pays d’Afrique centrale y compris le Gabon, sont des dictatures héréditaires. Il faut bien le rappeler. Foin de la sémantique ! Et un certain d’entre eux, aspire même depuis longtemps (son adulescence) selon le bon exemple de son copain de bringue M6 à devenir roitelet du Bongoland.

  9. mayombodieudonne dit :

    UN VRAIS CAMEROUNAIS DE YAOUNDE ET DE DOUALA N’A RIEN A CIRER AVEC LA LIBRE CIRCULATION.DEJA UN VRAIS CAMEROUNAIS PART EN EUROPE ET AU USA.

  10. mayombodieudonne dit :

    DONC FERMONS NOS FRONTIERE AU GABON ET GARDONS NOS RICHESSES POUR LE BENIN ET ACCROMBESSI

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