A quinze mois du terme du mandat en cours, le PDG aurait tort de se lancer prématurément dans une campagne présidentielle. Faire la lumière sur l’état-civil de son champion, réfléchir à des mesures politiques, économiques et sociales urgentes s’avèrent une nécessité pour légitimer toute nouvelle candidature du président de la République.

Affiche de campagne lors de la présidentielle 2009. © liberation.fr/AFP photo

Affiche de campagne lors de la présidentielle 2009. © liberation.fr/AFP photo


 
Le PDG vient-il d’ouvrir la boîte de Pandore ? Faustin Boukoubi et les siens peuvent toujours affirmer être dans leur rôle. Mais en enjoignant les fédérations d’appeler à la candidature d’Ali Bongo à la prochaine présidentielle (lire par ailleurs «PDG : Le Secrétariat exécutif demande aux fédérations d’appeler à la candidature d’Ali Bongo pour 2016»), ils prennent le risque de polluer l’atmosphère avec des considérations de politique politicienne et finalement de pourrir la dernière partie du mandat en cours. Parfaitement décalée, leur initiative relance involontairement le débat sur l’état-civil de leur champion tout en ouvrant la voie à un inventaire pas toujours à leur avantage. En conséquence, elle résonne comme une bravade à l’endroit des autres forces sociales et d’une grande partie de l’opinion. En poursuivant dans cette voie, le secrétariat exécutif du PDG commettrait une monumentale faute politique.
Respect des lois
Le chemin vers la prochaine présidentielle comporte une succession d’étapes. D’abord, les questions administratives. Contrairement à des pays comme la France, les lois nationales établissent un distinguo entre nationalité et éligibilité : on peut être citoyen gabonais et non éligible. Or, même s’il a été détourné, dévoyé, le débat sur l’éligibilité d’Ali Bongo préoccupe une bonne partie de l’opinion. Avec insistance, sur tous les tons, parfois avec passion, souvent avec fougue, de nombreux citoyens exigent une clarification sur cette question. Aujourd’hui encore, ils sont en attente du fin de mot de cette histoire rendue encore plus inextricable par les révélations de notre confrère Mediapart sur les dessous de la succession Omar Bongo Ondimba (lire par ailleurs «Filiation d’Ali Bongo : L’entrée en scène de la justice française» ; «Etat-civil Ali Bongo : La fuite en avant du parquet de Nantes» ; «Querelles autour de la succession Omar Bongo Ondimba : Chantal Myboto-Gondjout passe à la contre-offensive» et «Succession Omar Bongo : Mme Myboto-Gondjout disposée au test l’ADN pour sa fille»). Jusqu’ici, Ali Bongo a été protégé par son statut et sa fonction. Jusque-là, les implications politiques et diplomatiques de cette affaire ont refreiné les ardeurs éventuelles de la justice, nationale ou française. S’il venait à faire de nouveau acte de candidature à la présidentielle, Ali Bongo serait automatiquement invité à clarifier son état-civil. Pourrait-il enjamber cet écueil ? La justice pourrait-elle alors se réfugier derrière le statut du président de la République pour éluder cette question ? Rien n’est certain.
On peut douter de la plus-value d’un tel débat, en contester l’opportunité, interroger sa portée et son sens. Mais, on est obligé de se soumettre aux textes en vigueur, de respecter les lois. Implicitement l’article 10 de la Constitution réserve la présidence de la République aux seuls «Gabonais d’origine». Explicitement, la loi 37/98 portant Code de nationalité reconnait cette qualité à des catégories de citoyens bien précises. Y aurait-il donc plusieurs types de citoyens ? Y aurait-il des citoyens à part entière et d’autres entièrement à part ? Y aurait-il des citoyens de seconde zone dont les ambitions politiques sont fatalement limitées ? Malheureusement, les lois nationales laissent cette idée s’insinuer. La bien-pensance ambiante tient le débat sur l’état-civil et l’éligibilité d’Ali Bongo pour oiseux et superfétatoire. Faut-il rappeler que le corpus juridique national est d’inspiration PDG ? Doit-on inviter à se souvenir que cette formation politique dirige le pays depuis 48 ans maintenant ? A moins de refaire l’histoire, on est obligé d’exiger de la majorité au pouvoir un minimum de cohérence. Sauf à militer pour la navigation à vue, on est contraint de s’interroger sur sa capacité à scruter l’horizon, se projeter dans l’avenir, prévenir d’éventuelles situations et finalement gouverner. Ne dit-on pas que «gouverner c’est prévoir ?».
Droit d’inventaire
A l’évidence, les appels à une nouvelle candidature d’Ali Bongo sont prématurés et du plus mauvais effet. Surtout que, sur le front institutionnel, économique et social, les résultats se font toujours attendre. Dans «L’avenir en confiance», celui qui était alors candidat à la présidence de la République annonçait son ambition de «transformer le Gabon pour en faire un pays émergent et prospère, placé sous le signe de l’unité et de la solidarité». À l’orée de la dernière ligne droite avant la présidentielle de 2016, on est bien loin de cet objectif. Sur de nombreux engagements, on oscille entre échec et renoncement. Au-delà des discours, la question de l’Etat de droit est le meilleur symbole de cette capitulation : le statut de l’opposition a été enterré sans couronnes, le soutien à la presse et l’implication de la société civile se font toujours attendre, la loi 23/2005 du 20 décembre 2005 portant création et organisation du Fonds national pour le développement de la presse et de l’audiovisuel étant demeurée lettre morte alors que la loi 35/62 du 10 décembre 1962 relative aux associations n’a jamais été adaptée au contexte. Sur la gouvernance en général et les relations internationales, l’échec est cuisant : la réforme administrative n’a jamais été amorcée, le dialogue social n’a jamais été aussi critique et heurté, la récente redistribution des cartes au sein de la Cemac a confirmé la perte d’influence du Gabon au plan sous-régional.
Autant d’exemples révélateurs d’un bilan peu glorieux, lui-même contrecoup d’une gouvernance expérimentale, caractérisée par un goût du tape-à-l’œil et des réformes à l’emporte-pièce, pas toujours en phase avec les réalités et les exigences de la gestion d’un Etat. Pour se lancer dans une compétition, il faut en avoir les moyens, s’assurer d’en détenir les prérequis. Pour se porter candidat à la présidence de la République, il faut d’abord s’assurer de son éligibilité et se doter d’un projet. Condamné à défendre son bilan, le président de la République ne peut se soustraire de toute reddition de comptes. Dans la perspective d’une nouvelle candidature, il doit aussi reconnaître au peuple le droit de revendiquer un inventaire, de lui demander de faire la lumière sur les nombreuses zones d’ombre des dernières années.
Le PDG doit donc réfléchir à une voie médiane, une solution sophistiquée permettant à Ali Bongo de terminer son mandat dans la sérénité, de confondre ses contempteurs sur la question de son éligibilité et de préparer la défense de son bilan. Les appels à la candidature sont, à ce stade, contreproductifs. Ils ne peuvent qu’éloigner le président de la République des préoccupations quotidiennes des populations. Autrement dit, le retour aux fondamentaux est une urgence. Car, arrivant au moment où des tensions de trésorerie sont perceptibles par le citoyen lambda, où la note souveraine du pays vient encore d’être abaissée, les appels à candidature ne peuvent que détériorer davantage le climat socio-politique. Faustin Boukoubi et les siens ne peuvent convaincre en défendant leur initiative. Des organismes internationaux tels que le Bureau Afrique centrale des Nations-unies (Unoca), des pays amis comme les Etats-Unis d’Amérique, des agences de notations dont Fitch Ratings ont, depuis, tiré la sonnette d’alarme. Pour eux, la dégradation de la situation politique, économique et sociale du pays est patente et tout autant inquiétante. Pourquoi le PDG doit-il feindre de ne pas le voir ? Sur quels critères objectifs peut-il prétendre avoir raison seul contre tous ? Il est dans l’intérêt du pays, des populations et donc des militants PDG de voir la majorité au pouvoir faire moins de politique politicienne pour se consacrer aux politiques publiques.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Manz dit :

    Le Gabon est la honte de l’Afrique. Comme on dit bête comme un gabonais.
    Il sera élu en 2016 et le bilan sera encore LIVRESQUE dans 8 ans. On finira par trouver un argument pour un 3e mandat afin de finaliser le grand projet Émergeant.
    Comme dans un rêve, au lieu du BRIC, on fera partie des BRICS-G, réunissant :
    – le Brésil de Getulio Vargas avec ses 201 millions habitants,
    – la Russie de Youri Gagarine avec ses 146 millions habitants,
    – l’Inde de Ghandi avec ses 1.277 milliards d’habitants,
    – la Chine de Mao avec ses 1.350 milliards d’habitants
    – l’Afrique du Sud de Mandela avec ses 54 millions d’habitants
    – et le Gabon de Ondimba avec ses 1.5 millions d’habitants
    On aura dépassé en ce moment la Turquie, le Mexique, la Bolivie, l’Indochine, Israël… Loin devant le Cameroun, le Nigéria et la Guinée Équatoriale larguée dès 2009.
    En d’autres termes le Gabon devra se hisser parmi les 10 à 15 premières puissances ÉCONOMIQUES du monde.
    Si un tant soit peu on voudrait être émergeant, pourquoi le crier haut. Vouloir être émergeant ne signifie – t – il pas déclarer une guerre économique et culturelle aux autres pays, compromettre leurs intérêts.
    Quand on se déclare émergeant, on menace ou amuse qui ? la France ou Makokou ?
    Faisons le Ngounda-Ngounda à Libreville et portons un voile quand on est à Bata, Alger, Marrakech, Dakar, Abidjan, Yaoundé, Addis-Abeba.

    Faisons d’abord partie des « pays de plus en plus proches du développement »
    Avant de faire partie des « Pays Émergeants »

    • imagine56 dit :

      Bravo Manz, les émergents mettent la charrue avant les bœufs,
      on ne décrète pas l’émergence à coup de klaxons, on ne devient pas un pays émergent en répétant à longueur de discours « émergence ». Je ne pense pas que c’est le meilleur moyen d’y parvenir, aussi il serait souhaitable de se rapprocher des pays émergents et leur demander comment ils s’y sont pris pour devenir émergents.
      Pour ce qui est de la candidature, je pense qu’il existe d’autres intelligences au PDG, capables de briguer la magistrature suprême. Ali non seulement n’est pas à la hauteur de la fonction présidentielle, mais n’a toujours pas d’acte de naissance, gabonais d’adoption, l’article 1O lui interdit de se présenter aux présidentielles.
      Il peut tout aussi bien s’occuper de ses affaires, Manf 10 a dit à RFI qu’il avait le droit de faire des affaires, alors
      qu’il aille s’occuper de son commerce, après tout n’est ce pas ce que fait tout ouestaf venu au Gabon s’enrichir?

  2. rtg1 dit :

    En effet à plus de un an des échéance c’est un peu prématuré il serait bien que des primaires soit organisée pour que les personnes qui veulent y participer tente leur chance… OBO était le candidat Naturel ! ABO pas encore…. 😉

  3. J3ff dit :

    très bon papier ! excellent,aussi bien par la forme que par le contenu.si certains articles de la presse en ligne africaine me font honte,tant ils exposent aux yeux du monde la pauvreté des compétences langagières chez ceux qui sont sensés maîtriser la langue écrite et parlée et la faire aimer au plus grand nombre,votre article dis-je,fait honneur à votre profession;un pur plaisir! MERCI à vous

  4. Le citoyen Libre dit :

    Ces personnes qui demandent ALI Bongo à se présenter en 2016 sont tout simplement malades..

  5. matho dit :

    Tout porte à croire que le pdg prépare un passage en force de son champion car je ne comprends pas ce zèle,cette froide assurance qu’il affiche alors que le bilan du septenat et la situation civile de ya ali ne parlent pas pour eux.

  6. Jean - Jacques dit :

    Les gens qui demandent Ali de se representer en 2016 ce sont des vrais gabonais des sages qui estiment qu’il est le seul candidat qui peut bien faire la continuité et changer le pays.
    Il n’y a de faute politique.c’est l’amour que le peuple gabonais a envers Ali.
    cet appel de candidature c’est pour que ceux qui se preparent pour quitter le front peuvent déjè le faire ouvertement les portes du PDG sont ouvertes.
    quelqu’un comme Moukagni qui fait le bruit il pense que sa place n’est pas dans le front et le chômage ne cesse de toucher sa porte. il prefere le PDG.

    • Le Master dit :

      A Jean Jacques,
      Là où tu perds toujours tes lettres de Noblesse c’est le fait de toujours oublier que toute Nation dans le monde est régis par des lois que son peuple est tenu de respecter, si bien que tout ce que tu débites ici ne sont que des inepties dignes des personnes de ton genre.Ou bien tu es Gabonais au quel cas tu es sensé de maîtriser au moins un article de ta constitution, dans le cas contraire il mieux pour toi de te taire sur certains sujets. Ici notre Président est rattrapé par un article qui est l’article 10 que les gens ont pris la peine de publier le contenu sur ce site. Tu devrais le comprendre et trouver un plan B pour un autre candidat PDG, à moins que pour toi, le reste des pdegistes sont des ignares; et après ton champion, plus quelqu’un d’autre. Peine perdue pour ceux qui mettent la charrue avant les bœufs, force reste à la loi.

  7. Sm dit :

    Pourtant c clair… Le pays est déjà en état de siège. Il n’y aura pas election en 2016 pour la simple raison que le champion du PDG ne peut pas se représenter. Il va donc s’éterniser au pouvoir par toutes les ruses possibles en repoussant les élections.

  8. LA LEYOU dit :

    Ceux qui appellent à la candidature d’ali ne sont pas malades mais débiles « fous ». En faite, ils précipitent sa descente à la non validation de sa candidature pour la prochaine présidentielle.

    • Iboundji dit :

      @LA LEYOU merci voila pourquoi je parle de débiles dont les actes ont des conséquences pénibles pour nous tous (y compris eux-mêmes principalement) et ils veulent entrainer tout le monde dans leur débilité pénible juste pour se prouver qu’a part eux y a rien….logique… c est dur d etre maboule a moitie
      Getete a poke te na mosegne o ma tengame ango [l arbre tombe du cote ou il penche] Proverbe Apindji

  9. ADONF dit :

    Moi j’appelle avec tous mes amis à la mise en place d’une royauté d’ascendance divine au Gabon et que sa Majesté Ali Bongo nous présente le SE le prince héritier Nourredine.
    J’ai quelques arguments,
    1/Dieu est contre la démocratie.
    2/L’argent du Gabon appartient au Bongo (les Bongo ont enrichi Ping, Myboto,AMO et ces ingrats crachent sur eux aujourd’hui);
    3/Les Bongo sont les seuls a avoir une vision pour le pays (la preuve La marina est dans le même état que la maison inachevée d’Ali Bongo à Plaine Oréty)
    4/les Bongo sont généreux ( Ali paie la PIP après l’achat de son avion un truc pour lui un truc pour nous)
    5/ça permettra aux Bongo d’enfermer et supprimer qui ils veulent (comme ça personne ne les insultera et ils pourront maintenir des gamins de 17 ans en prison sans explication
    6/Les Bongo ont le sang bleu preuve de leur ascendance divine.
    J’invite Jean-Jacques, et Bassomba et Toki à me soutenir

    • YOVE dit :

      @ ADONF
      Oh! que c’est brillant ce que vous dites-là! Mais êtes-vous sûr(e) que cela soit compris par des gens comme Jean-Jacques, ou Bassomba? Je ne serais pas surpris que ces deux-là, parce que incapables de s’élever à l’acmé intellectuel où se déploient l’ironie et l’humour caustique, vous envoient sans tarder un imprimé d’adhésion à leur PDG, le Parti Des Gourmands!Des prédateurs invétérés, obtus,narcissiques et névrosés.
      Merci pour la finesse de votre esprit.

  10. Mbadinga dit :

    Sans invectives aucunes il serait souhaitable de traiter avec froideur le problème d inéligibilité du Président. Les faits tendent à prouver de manière flagrante auquel s ajoute son aveux sur une chaîne internationale que le document de naissance était faux. Face à cette situation doit on continuer à faire la politique de l.autruche en foulant au sol les dispositions constitutionnelles voulues par tous ou bien accepter le respect strict de la loi? La réponse serait claire comme l’eau de roche si le débat n était pas pollué par des passionnés qui feraient passer leur intérêt avant celui de la nation. Le respect des emblèmes de la nation auquel sont soumis tous les Gabonais n’en saurait faire du Président un citoyen à part si ce n est la seule Garantie constitutionnelle qui lui assurerait ce statut. Mais avant d être protégé par un statut n est il pas d abord impérieux de respecter les règles qui permettent D y accéder? Pousser ali à une autre candidature sans d abord faire son bilan et la lumière sur de nombreuses zones d ombre qui entachent son magistère serait une insulte aux institutions déjà malmenées par ces affaires qui n arrêtent pas de ternir le mandat du président. Ne risque t on pas d assister à une fronde d une grande partie de la population contre nos institutions et donc contre tout ce qui fonde notre vivre ensemble? Qui va désormais respecter la loi Si ceux là qui devraient être de bonne probité en sont les principaux pourfendeurs? Non c est une hérésie que de pousser le président à un autre mandat lorsqu on sait que l équivoque que pose sa venue au pouvoir reste encore dans les cimes de l inconnu et du crépuscule. Le problème de l acte querellé se posera davantage et risque d être malheureusement la pierre d achoppement d ali et du pdg. Le débat au pdg devrait porter sur ça avant et non sur l opportunité d un autre mandat. Le pays est déjà suffisamment ridiculisé par cette affaire et on ne doit pas faire d un pays un jeu d ambitions personnelles au mépris de ses fondements constitutionnels. Mais on est au Gabon. Donc tout est possible même l ignominie.

  11. Alexandre Ogoula dit :

    Krkrkrkrkrkrkrkrk
    Gabonitude !!!!!
    Comme la logique voudrai que nous soyons dans un pays ou en toute légalité ..
    Et liberté …le devoir d’assumer nos choix quelconque ,j’invite tout ceux comme moi
    Ayant ft le choix de soutenir cet homme dis Ali
    …engageons nous a comprendre les choses avec autant de simplicité que possible
    Aulieu de se lancer sur de vulgaires débats rocambolesque tant qu’ exécrable …
    Une vulgaire chasse à la sorcière dont l’on se lasse déjà suffisamment …
    Parlementez….tout bêtement le sujet il n.est pas gabonais, semble d’un intérêt des plus sucréé..
    Il n’est pas à son premier poste au gouvernement …SVP soyons concret
    C’est pas vos débat d’opposants extrêmistes qui ont accorder les quelques fruits dont les gabonais font actuellement usage….
    Ps : prenez garde au agitateurs de foules et aux administrateur de compte fantôme #

  12. doudouk dit :

    Ce qui prouve que les PEDEGISTES n’ont pas le soucis de la misère du peuple gabonais; ce qui les interesse c’est remplir leurs poches

  13. Carl Nguema dit :

    Il n’est jamais trop tard ni trop tôt pou manifester une opinion politique quel qu’elle soit surtout en vu des réalisations accomplies par le président

  14. TARA dit :

    Le président Ali sera candidat si on ne le dit pas c’est qu’on veut faire semblant d’ignorer la réalité et le repousser pour un temps or elle est là la réalité on peut pas la fuir le dire ou ne pas le dire n’y changera rien; pour certains on devrait pas le dire pour ne pas provoquer encore des troubles dans le pays.
    avec quel acte de naissance? mais avec un acte de naissance valable et authentique là encore beaucoup croient qu’il n’a pas d’acte de naissance et veulent toujours fuir la réalité hélas.
    Scrutin 2016 il va le gagner au la main pour la simple raison que l’opposition ne sera jamais unit la encore beaucoup croient au miracles mais dommage pour certains la vie n’est pas un jeu tout est réunit pour que le président soit réelu et ca c’est une réalité que ceux qui sont contre n’auront que leur yeux pour pleurer et leur clavier pour sortir toutes haine
    Merci

    • Jon dit :

      Vos arguments à 2sous sont déjà un supplice pour la raison, ajoutons à cela toutes vos fautes (haut la main et non au la main, unis et non unit, réuni et non réunit), nous comprenons mieux votre raisonnement.

  15. ya kiakia dit :

    Roxane! Vous êtes la perle des journalistes analystes en politique. Je me délecte de vous lire ! Puissent nos parents qui s’agitent l’autre côté, marquer une halt et réfléchir objectivement de temps à autre. Le temps du « candidat naturel » est revolu pour toute démocratie qui se respecte. On ne peut prétendre être émergent et penser qu’il existe des candidatures naturelles pour occuper cette fonction. Arrêtons de nous donner en spectacle à la face du monde. Nous avons un beau pays, préservons le en faisant profiter toute la population. Pour une fois… soyons règlement républicains et democrates ! Merci !

  16. ya kiakia dit :

    Pour une fois… soyons réellement républicains et democrates !

  17. mbembo dit :

    Légalité ou illégalité chacun choisira son camps. Tous les prétextes sont possibles pour cautionner la fausseté.Pour certains les actes aussi derisoires et alambiqués soient ils doivent justifier un énième mandat du président quand bien même serait posé la problématique constitutionnelle bafouée. Pour d autres la loi et son respect doivent s imposer. Ainsi donc doit on vivre dans un Etat sans loi comme au far West où chacun dictera it son comportement de son bon aloi?la ruée vers l or du far West avait conduit vers des comportements hybrides qui mélangeaient à la fois recherche de bonheur et chienlit. Pour ainsi dire foulons aux pieds nos lois mais cherchons à manger même sous des coups de fouet et matraques et balles perdues. Pour un vrai républicain la légalité qui fonde le socle du vivre ensemble favoriserait la même prospérité sans fouler aux pieds nos lois mais en permettant à chacun d être libre et capable de décider sous la protection de la loi qui sera digne d assurer son bonheur. Prendre le raccourci de la politique du ventre comme le font certains c est déjà compromettre l esprit républicain et la probité morale dont pourraient se réclamer nos fils. L honnêteté et la probité ne sont pas à vendre devant un bol de riz sinon on fabrique des citoyens au comportement pavlovien à qui il suffirait de jeter un os à ronger pour fermer les yeux sur les entorses à la loi. C est malheureusement le comportement de plusieurs compatriotes qui ont fait ce choix à savoir mangeons et le reste n ayant donc aucune valeur. Valeurs termes galvaudés au Gabon. La honte ne tue pas seul compte l appétit stomacal. Donc comportement animal. Le Gabonais serait dans ce sens proche de l animalité car désormais éloigné de la morale et du respect des lois. Seule la fin que dis je la faim justifierait les moyens pour ne plus s interroger sur le socle du vivre ensemble qui est le respect des lois et de sa constitution. En somme vendons notre dignité et cela est déjà bien ancré dans notre société. Dommage.

  18. Bassomba dit :

    Ce n’est pas devant vos écrans d’ordinateurs que vous changerez le monde!

  19. pity dit :

    La dignité et l honneur ont dit aurevoir depuis longtemps au Gabon. La preuve beaucoup baissent leur pantalon pour avoir un os à ronger. Ils sont prêts à sacrifier père mère enfants amis pour juste manger alors qu en bossant réellement ils peuvent manger. La prostitution n est pas que féminine au Gabon. Les crimes rituels jamais élucidés confirment la déliquescence de notre moralité. Et il y a de ceux qui disent circulez y a rien à voir. Tsouooooo des vampires et sorciers qui ont vendu leur dignité. Normal ils se promènent nus en pleine journée pour accomplir des rituels avant de remonter dans leur grosse voiture. Voilà le Gabon cher ami vous qui parlez d animalité

  20. MOULAMBA Boniface dit :

    j’aimerai comprendre ou sont partis les slogans;je fais ce que et je dis ce que je fais?secondo je nev comprend vraiment pas pourquoi l’argent du pays est bloqué;est la préparation d’une disparution comme on aurait fait marcher les gabonais en foret à la recherche d’un avion ou etait embarqué un certain Dabony Djoué?dite nous on ne comprend plus rien

  21. Gaboma power dit :

    A ce que je fâche il n’est jamais trop tôt pour exprimé son choix, le choix de son cœur . Alors je le fais mon choix est la candidature de y’a Ali le président des l’émergence

  22. Imelda Samantha dit :

    selon moi je ne vois pas pourquoi le PDG ne pourrai pas crier haut et fort son envi de voir Ali Bongo presider un second mandat ? loin des lois et autre cela peut juste valoir la mise en exergue de leur souhait chose qui est normal.

  23. moulamba boniface dit :

    Je ne comprend du slogan de campagne;est-il mort?le je dis ce que je fais et je fais ce que je dis ou est-il?les gabonais veulent comprendre ce qui se passe svp

  24. MEZUI Anthonin dit :

    Vous n’auraez que vos yeux pour pleurer.Le president sera réélu en 2016.Vous aurez de quoi médire pendant 7 ans encore.Il travaille.Et profitez bien de la qualité de la connexion pour dire qu’il ne fait rien.

  25. pity dit :

    Les pavloviens dont parlait un autre se reconnaissent . Normal là ou il y a une carcasse les vautours s assemblent. Chambrier affirme que rien ne va plus les caisses sont vides et on affirme le contraire. Bref même les yeux pour pleurer on n en a plus.

  26. Alexandre Ogoula dit :

    PDG oyéeeee
    PDG oyéeeee
    Apparemment causer poliment intelligemment ne semble pas porter c fruit
    On n’est fatiguer plus que jamais …
    De votre cinéma et de soit disant opposant ou hommes consciencieux du devenir de notre pays…
    Ou étiez vous au temps chaud?
    Que faites vous apar multiplier les débats stéterile,de causes et de buts…piuffff
    Au large svp….le gabonais n’est pas homme dupe,et se plait à réconnaitre les éfforts fournit
    Pour que certaine situation soit décanter ,alors un grand mouf a tout vos arguments abracadabrant
    Ali serra réélu vous en déplaise…!!!allez à vos clavier….
    De toute manière on mettra tt autant en lumière tout vos médire !!!

  27. YOVE dit :

    @ Roxane
    Merci pour la hauteur de vue, la densité de l’information, la justesse de l’analyse, l’attachement rigoureux aux faits qui caractérisent vos articles. Dût votre humilité en souffrir, je me sens le devoir de vous dire que vous êtes l’une des fiertés nationales en matière de presse. Et il n’y en a pas encore des masses, dans ce secteur sensible. Je vous le dis parce que j’ai l’intime conviction que même des tombereaux d’éloges et congratulations ne vous feront pas attraper la grosse tête. Recevez mes humbles encouragements, et encore merci!

  28. Samyra Jaboun dit :

    C’est tout simplement la liberté d’expression !

  29. Miss T dit :

    Très belle analyse Roxane. L’essentiel est dit, plus la peine que je m’étale. Le PDG devient un parti moribond où les esprits sont comprimés, asphyxiés, d’où tous ces comportements stériles de gens qui ne savent plus où ils vont mais qui refusent obstinément de revoir leur copie.

  30. jean-jacques dit :

    L’appel à la candidature d’Ali donne l’isomnie aux faux opposants et leur petit groupe des miliatants.
    Ali doit se presenter, il ne faut pas qu’il traine. c’est un defis pour nous qui voulons le changement et s’endebarrasser de tous ses vieilliards politiquement.
    c’est un defis on va montrer la force totale comme on va soutenir le vrai candidat  » JE VEUX UN GABON NOUVEAU, GABON DE JUSTICE SOCIALE, GABON DE CHANCES POUR TOUS, GABON DE PAIX, GABON D’UNITÉ NATIONALE » Je suis avec toi ya Ali pour un nouveau mandat  »2016.

  31. imagine56 dit :

    J-Jacques, toi quand même tu dois être payé à 5000 frs/heure
    tu te démènes trop pour ALi, dis moi c’est le trésor public qui vous paie sur bons de caisse?

  32. Le Pacifique dit :

    Quand je vois des personnages fictifs comem le fameux Jean-Jacques je suis convaincu qu’il faut que le pdg parte du pouvoir. Cet avatar est certainement payé par le bien publique pour faire la propagande de ABO. Peut etre meme que c’est Michel Ogandaga derriere ce personnage.

  33. Cassandra de Troie dit :

    Les appels prématurés à la candidature à la prochaine présidentielle est une erreur très grave du PDG. Les arguments développés ici sont pertinents. Qu’on aime ou pas l’Emergence et son Symbole (suivez mon regard), il n’est pas possible que l’affaire de l’acte de naissance ne soit pas traitée préalablement.
    Si nos institutions politiques, judiciaires et administratives, étaient crédibles, depuis que l’intéressé a reconnu que le document qui lui avait permis de se faire élire, était un faux, le parlement, la Cour constitutionnelle, le pouvoir judiciaire et l’exécutif, auraient cherché une solution pour régulariser la situation. C’est à dire pour consolider cet état de fait, pour donner force juridique aux actes posés par l’exécutif actuel. Parce que, le Gabon serait un Etat de droit, un citoyen pourrait s’opposer à l’application contre lui d’une loi signée par le pouvoir actuel, en invoquant l’inexistence de la loi, puisque celui qui l’aurait signé, n’aurait pas dû le faire.

  34. Le revolutionnaire dit :

    qu’est ce qui ne vous dit pas que ce j jacques c’est ali lui meme?
    jusqu’à preuve de contraire c’est une possiblité.

  35. Bassomba dit :

    Je persiste et signe, l’opposition ira en ordre dispersé comme d’habitude et Ali, qu’aucune institution de la République n’empêchera de se représenter, l’atomisera. C’est une réalité les compatriotes, ne nous mettons pas des œillères. Même les mouvements de foule n’auront aucun effet, car je peux déjà vous prédire que les forces de l’ordre n’auront même pas besoin d’investir la rue pour contrer les mécontents; ce sera le peuple PDGiste qui sera dans la rue en face des mécontents.

  36. bebefauxard dit :

    ali derriere j.jacques?
    peu probable.
    ali ne travaille pas pour 5000 fcfa par heure.

  37. C’est beaucoup plus qu’une simple faute politique. Et de toute façon, nous attendons tous au préalable l’acte de naissance original d’Ali Bongo et des tests ADN. Toute gesticulation avant tout ça ne sera que stérile. Et le texte en préparation à l’Assemblée Nationale pour dispenser Ali Bongo de présenter un autre dossier de candidature ne sera que la goutte d’eau qui fera déborder le vase. A bon entendeur…

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