Libreville abrite la 36e session du comité de gestion des activités aéronautiques nationales du Gabon. Ouverte le 21 janvier à l’Asecna, la réunion présidée par le ministre des Transports s’achève ce 22 janvier et devrait permettre d’adopter le budget 2020.

De gauche à droite, le délégué Asecna Gabon et le ministre des Transports. © D.R.

 

Libreville abrite la 36e session du comité de gestion des activités aéronautiques nationales du Gabon. Ouverte le 21 janvier à l’Asecna, la réunion à laquelle participe une délégation venue de Dakar, Sénégal, et présidée par le ministre gabonais des Transports, devrait permettre d’adopter le budget 2020 de l’Asecna Gabon.

«Dans l’urgence d’abord, il s’agit d’adopter le budget afin que la délégation nationale puisse travailler et mettre en œuvre son programme 2020», a déclaré Léon Armel Bounda Balonzi, le ministre des Transports. Selon Sylvain Gourdin, contrôleur financier et chef de délégation Asecna Dakar, l’adoption de ce budget est «la traduction des orientations stratégiques des autorités qui ont décidé de mettre en œuvre le contrat de délégation, en  confiant à l’Asecna une activité de service public». «Donc, les recommandations qui en découlent sont prises dans le cadre de ce comité de gestion», a-t-il déclaré.

Selon Léon Armel Bounda Balonzi, d’autres questions sont également évoquées au cours de cette réunion qui s’achève ce 22 janvier. Parmi elles, les résolutions des années antérieures. «Nous avons pensé qu’il fallait d’abord faire un bilan et voir comment avec le contexte institutionnel qui a évolué, nous pourrons adapter ces résolutions pour les actualiser», a-t-il dit.

Ces résolutions concernent, entre autres, la modernisation des aéroports de l’intérieur du pays en termes de viabilité et de sécurité. «On a vu qu’il y a beaucoup de problèmes, mais il s’agit aussi d’évaluer ce qui doit être fait afin de trouver des solutions pour rendre nos aéroports à l’intérieur du pays tout à fait fiables», a expliqué le ministre des Transports. Selon lui, il a été prescrit au délégué Asecna Gabon d’évaluer tous les besoins. L’idée est de les présenter au gouvernement pour «arrêter les priorités de façon graduelle».

C’est la deuxième réunion au Gabon de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna), après la signature, le 5 février 2019 à Paris, du nouveau contrat de délégation de gestion des activités aéronautiques et la première réunion depuis la finalisation des signatures concernant la partie gabonaise.

 
GR
 

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