Les Assises de l’entrepreneuriat se sont ouvertes le 12 novembre à Libreville, avec l’ambition de faire un état des lieux de ce secteur au Gabon et proposer des solutions appropriées au développement des entreprises.

Alain-Claude Kouakoua, le Vice-président de la Chambre de commerce, d’Agriculture, d’Industrie, des Mines et de l’Artisanat du Gabon, lors de son intervention, le 12 novembre 2018, à Libreville. © D.R.

 

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Le Vice-président de la Chambre de commerce, d’Agriculture, d’Industrie, des Mines et de l’Artisanat du Gabon, Alain-Claude Kouakoua, a pris une part active aux assises de l’entrepreneuriat et des PME/PMI, ouvertes le 12 novembre à Libreville.

La vocation de cette rencontre est de faire un état des lieux de ce secteur au Gabon, et proposer des solutions appropriées au développement des entreprises. Si Alain Kouakoua assure que «ces assises constituent non seulement une réelle opportunité de dialogue privé-privé mais offrent également une plateforme du dialogue public-privé», elles doivent «identifier tous les obstacles qui ankylosent les entreprises».

Ces obstacles sont nimbés dans chacune des 16 thématiques retenues dans le cadre de ces assises. Par exemple, comment redynamiser la Chambre de Commerce, comment reformer le cadre légal et réglementaire pour mieux encadrer les PME et start-ups ; leur donner les moyens de leur croissance ? Comment ouvrir le marché à la sous-traitance locale, tout en accompagnant les entreprises gabonaises dans la conquête des marchés régionaux et internationaux ?
Le patron du groupe ACK espère que le livre blanc qui sera rédigé à l’issue de ces assises, ouvrira des pistes attractives pour permettre à l’entrepreneuriat gabonais d’élargir la base productive de l’économie.

Organisées par le Bureau de Coordination du Plan stratégique Gabon émergent (BCPSGE), en partenariat avec la Confédération patronale gabonaise (CPG), la Chambre de Commerce et l’Incubateur national (Junior Achievement).

Réunissant au siège de l’Agence nationale de la promotion des investissements (ANPI) les pouvoirs publics, les entreprises, les syndicats d’employeurs, les incubateurs, les universités et les institutions publiques, ces travaux ont été l’opportunité.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. NGOMO Thierry dit :

    Et revoilà une énième initiative. Pour rien! Tant que notre réglementation ne sera pas adaptée à notre contexte socioéconomique, à nos réalités, parce que en général dictée par les bailleurs de fonds internationaux et des organismes d’encadrement mondialistes, nous ne sortirons pas de cette chimère. D’autre part, il ne faut pas être un bien grand génie pour comprendre que la pauvreté et la précarité sont entretenus par ce régime cinquantenaire françafricain. Ce n’est ni dans l’intérêt de la France, ni dans l’intérêt d’un pouvoir prédateur et dictatorial, de voir émerger une bourgeoisie d’hommes et de femmes d’affaires prospères émancipée de toute domination. Entretenir la Pauvreté et la précarité permet dune part aux bailleurs de fonds, de justifier l’aide au développement, un système malicieux de servitude et d’escroquerie, et d’autre part au régime politique en place de n’avoir affaire qu’à des mendiants.

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