Le séminaire de formation sur « les Méthodes réglementaires de calcul et de réévaluation des provisions techniques, organisé par la Fédération gabonaise des sociétés d’assurances (Fegasa), s’est achevé 31 janvier à Libreville.

Andrew Gwodog remettant à un participant son attestation. © Gabonreview

 

Pendant quatre jours à Libreville, les assureurs du marché gabonais ont suivi une formation sur les méthodes de réévaluation des calculs des provisions techniques des compagnies d’assurance vie et non vie. Avec en ligne de mire, l’impératif de constitution du résultat technique des compagnies d’assurance vie et non vie.

Selon plusieurs participants, cette formation assurée par les experts de la Conférence interafricaine des marchés africains (Cima) est très bénéfique. «Ce rappel nous permettra d’évaluer plus juste les provisions techniques qui représentent les engagements que les compagnies d’assurance ont vis-à-vis des assurés et des détenteurs des contrats d’épargne de capitalisation», a déclaré Justin Sylvain Mbama, responsable Réassurance chez Assinco.

Selon Cynthia Ferrandon, responsable contrôle actuariat et réassurance chez Ogar vie, le plus grand atout de cette formation, était le calcul d’une nouvelle provision, la provision de gestion. Celle-ci concerne les charges de fonctionnement pour la gestion des contrats jusqu’à leur terme. «A la différente des autres séminaires, on avait ce côté pratique avec des fichiers et simulations réelles qui nous ont permis d’aborder des méthodes alternatives et des méthodes réglementaires», s’est-elle réjoui.

En clôturant le séminaire, le président de la Fégasa, Andrew Gwodog, a reprécisé l’intérêt de cette formation.

Pour que les assureurs soient capables de tenir leurs engagements dans le temps et à temps, pour le règlement des sinistres, ils doivent s’appuyer sur des collaborateurs capables de constituer des provisions justes. «Et c’est justement le noyau du problème qui est le nôtre aujourd’hui sur l’ensemble des marchés de la Fanaf, particulièrement dans la branche automobile où nous avons du mal à procéder au règlement des sinistres parce que tout simplement parfois mal évalués, parfois nous n’avons pas des éléments. Et c’est à cause de cette branche que nous sommes généralement taxés de voleurs.» «Vous savez aujourd’hui ce qu’il faut faire, vous savez surtout comment le faire», a-t-il rappelé aux participants.

Ce dernier est convaincu que le développement et l’attractivité du 4e marché de la Cima, que représente le Gabon, sont intrinsèquement liés à la qualité de la formation des assureurs et à la maitrise de prévisions.

 
GR
 

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