Alors qu’un non-lieu et une relaxe pure et simple ont été prononcés au bénéfice du syndic judiciaire, poursuivi pour complicité de vol, violence par voie de fait, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville a aussitôt fait appel.

© online.shorter.edu
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En garde à vue depuis plus de deux semaines, Athanase Ndoye Loury vient d’être reconnu non coupable des faits qui lui sont reprochés, aussi bien par le plaignant que par le ministère public. Loin de faire l’unanimité, ce verdict est intervenu 48 heures après la mise en délibéré du dossier. Si pour le prévenu et sa défense, le verdict rendu par le tribunal de Libreville peut être assimilé à une victoire, il en va autrement pour le ministère public, qui semble ne pas trouver satisfaction dans le traitement accordé à cette affaire que d’aucuns décrivent désormais comme un «règlement de comptes personnels».

En effet, après que sa requête d’une peine de 3 mois d’emprisonnement avec sursis et 600 000 francs CFA d’amende eut été rejetée et qu’un non-lieu ait été prononcé, le ministère public a interjeté appel, prolongeant de facto la détention du syndic judiciaire agréé Cemac. Une situation qui n’est pas pour plaire à la défense. Pour les avocats du prévenu, Jean Remy Bantsantsa et Jean-Pierre Akumbu, «les accusations portées contre leur client relèveraient de la pure machination et seraient dépourvues de toutes preuves juridiques».

Pour mémoire, il est reproché à Athanase Ndoye Loury d’avoir saisi les biens de la société Pingxin SARL sur la base d’un jugement commercial rendu par le tribunal pénal de Libreville qui condamnait Honest Timber Gabon débitrice de Leroy Gabon.

 

 
GR
 

4 Commentaires

  1. azerty dit :

    Félix Bongo ou es tu ?
    krrkrkkrkrrk !!!

  2. mile dit :

    Quel désert sur cette amicale libération de NDOYE LOURY!!!
    Oui… Chaque jour l’on nous confirme au Gabon que plus rien n’appartient aux gabonais.
    La loi…. la loi pénale ne marche qu’avec la notion de preuves… Sur NDOYE-LOURY, les preuves, il suffit de se baisser pour les ramasser. DECA et autres en savent beaucoup.

    Mais il y a des situations qui étonnent. Hier ils ont mis un Administrateur Judiciaire en détention provisoire pendant plus d’ un an sans preuves de détournements.
    Aussi discrètement, ils l’ont relâché… et la Terrible Machine Judiciaire prend peur à lui délivrer un Non-Lieu.

    Sa prison est due au fait qu’il ne s’appelait pas NDOYE-LOURY ou des noms du genre qui sonnent bien « Province de chez nous ».
    Mme OUWE a été experte dans cette affaire, dans des confusions d’un genre qui ont assimilé cet administrateur à un détenu de droit commun.

    Drôle d’équité et de justice pour tous en République Gabonaise.
    Silence!!!! on tue….la justice******

  3. MORA NZAMBE dit :

    Dieu est grand….Sa justice est proche

  4. jean bille dit :

    Quand la justice cessera t-elle d’être instrumentalisée pour régler des comptes à qui déplait? Jusqu’à quand acceptera t-on cette iniquité devant la loi? Tous peuvent faire la prison sauf le magistrat corrompu et partisan? il est temps que l’on s’intéresse aussi aux actes de ceux là qui disent appliquer la loi pour leurs seuls intérêts. Cela est aisé! faites un inventaire de leurs patrimoines et les masques tomberont d’eux-mêmes; comme les bras de leurs protecteurs! Dans cette affaire la loi a été moquée! la honte!

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