Les organisations de la société civile et les femmes entrepreneurs bénéficient, depuis le 15 novembre dernier à Libreville, d’une formation autour du rapport «les femmes, l’entreprise et le droit» organisé par la Banque mondiale en partenariat avec l’Association des femmes juristes du Gabon (AFJG).

Les représentantes des organisations de la société civile et les femmes entrepreneurs à l’école de la Banque mondiale. © Gabonreview

 

Le ministre de l’Industrie, de l’Entreprenariat Estelle Ondo a ouvert le 15 novembre 2018, en présence de la représentante de la Banque mondiale au Gabon, l’atelier de formation sur la mise en œuvre des réformes législatives à l’endroit des membres des organisations de la société civile, et les chefs d’entreprise.

L’objectif de cette rencontre est de sensibiliser davantage à l’impact économique de la présence des femmes dans l’économie, faciliter l’échange des connaissances et  comprendre comment les cadres juridiques et réglementaires déterminent les perspectives économiques des femmes.

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Plusieurs thématiques seront abordées pendant les deux jours de l’atelier : emploi et incitations au travail, réforme du Code du Travail au Gabon, accès des femmes à la propriété, femme et propriété foncière, accès aux institutions et autonomisation des femmes, la violence à l’égard des femmes, l’accès au financement, l’accès aux marchés publics, etc.

«L’autonomisation de la femme demeure une question prioritaire dans l’optique de la disparition effective de toute forme de discrimination à l’égard des femmes. Pour le cas spécifique du Gabon avec le concours et la détermination des femmes, dont je salue au passage le travail accompli, nous avons amorcé le processus de changement, de paradigme,  encouragé par les plus hautes autorités de notre pays», a déclaré Estelle Ondo, tout en rappelant les cinq objectifs spécifiques recherchés par le plan décennal de la décennie de la femme.

Il s’agit notamment du renforcement du cadre juridique, l’accès équitable aux facteurs de production, la promotion d’un développement humain, social égalitaire, le renforcement des capacités, ainsi que la mise en place d’un cadre institutionnel et politique en faveur de l’autonomisation des femmes gabonaises. «L’objectif global est de parvenir à l’horizon 2025, à l’amélioration significative de la condition des femmes», a expliqué Estelle Ondo.

Pour la représentante de la Banque mondiale au Gabon, cette rencontre d’échange fournira des sources de données, des exemples des expériences régionales et mondiales pouvant être utilisé pour promouvoir les droits des femmes et les politiques favorisant l’égalité des sexes. «La Banque mondiale en cette décennie de la femme, s’engage à accompagner le Gabon dans le combat de l’autonomisation de la femme», a assuré Alice Ouédraogo.

 
GR
 

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