La Banque mondiale lance, du 30 au 31 janvier à Libreville, la conférence régionale sur le rapport «Les Femmes, l’Entrepreneuriat et le Droit 2020». Cette étude mesure 190 économies pour voir la manière dont les lois affectent les femmes aux différentes étapes de leur vie professionnelle.

La Banque mondiale lance, du 30 au 31 janvier à Libreville, la conférence régionale sur le rapport «Les Femmes, l’Entreprenariat et le Droit 2020». © Banque mondiale

 

Les dates du 30 et 31 janvier ont été retenues par la Banque mondiale pour un évènement majeur à Libreville. Il s’agit du lancement de la conférence régionale sur le rapport «Les Femmes, l’Entrepreneuriat et le Droit 2020» : Défis et opportunités pour l’autonomisation économique des femmes en Afrique de l’Ouest et Centrale.

Cette rencontre verra la participation de membres de gouvernement des pays de la sous-région. Trois premières dames sont également attendues à cet évènement, dont celle du Gabon. Sylvia Bongo interviendra notamment dans le panel «Promouvoir l’égalité du genre et l’autonomisation des femmes : Stratégies et perspectives».

L’étude «Les Femmes, l’Entreprise et le Droit 2020» mesure 190 économies pour étudier la manière dont les lois affectent les femmes aux différentes étapes de leur vie professionnelle, en se concentrant sur les lois applicables dans la principale ville économique du pays. Elle couvre les réformes entreprises de juin 2017 à septembre 2019, dans huit domaines associés à l’émancipation économique des femmes.

Ce rapport ne mesure que les lois et réglementations formelles qui régissent l’aptitude d’une femme à travailler ou à créer son entreprise, les normes et les pratiques n’étant pas prises en compte. Le score moyen mondial était de 75,2, ce qui constitue une légère amélioration par rapport au score de 73,9 enregistré deux ans plus tôt. En Afrique subsaharienne, le Gabon est classé 18e en 2020, avec un score de 57,50.

«Reconnaître les droits des femmes est à la fois la bonne chose à faire et une bonne pratique d’un point de vue économique. Lorsque les femmes peuvent se déplacer plus librement, travailler en dehors de chez elles et gérer leurs biens, elles ont plus de chances d’accéder au marché du travail et de contribuer à renforcer l’économie de leur pays», a souligné le président de la Banque mondiale.

«Nous sommes prêts à soutenir cette mission jusqu’à ce que chaque femme puisse évoluer dans la vie sans être confrontée à des entraves juridiques faisant obstacle à son succès», a ajouté David Malpass. Les huit domaines couverts par l’indice sont structurés autour des interactions des femmes avec le droit tout au long de leur carrière : mobilité, travail, rémunération, mariage, parentalité, entrepreneuriat, actifs et retraite.

 
GR
 

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