Une commission d’examen des plaintes formulées par de nombreux candidats se tient ce 4 août à Libreville sous la présidence du ministre de l’Education nationale.

Manifestations relatives au Bac 2014 à Port-Gentil. © ow.ly/uploaded by Franck Jocktane
Manifestations relatives au Bac 2014 à Port-Gentil. © ow.ly/uploaded by Franck Jocktane

 

Alors que Gabonreview évoquait le mutisme et l’inertie des autorités face aux contestations des résultats du Baccalauréat 2014, ces dernières ont finalement réagi. A travers un communiqué publié le 2 août dernier, le ministre de l’Education nationale prend acte des recours intentés par les plaignants. A cet effet, «une commission d’examen desdits recours (se réunira le 4 août) au sein de la Direction générale des examens et concours (DGEC), sise à l’université Omar Bongo, à partir de 11 heures». «Tous les candidats concernés, sur l’ensemble du territoire national, par lesdits recours sont priés de se présenter au jour, heure et lieu indiqués, munis de leur cartes scolaires et de leur identifiant du baccalauréat communément appelé numéro du baccalauréat», précise le communiqué. «Enfin !», serait-on tenté de dire. Comme souvent, il aura fallu que ce mouvement de contestation prenne de l’ampleur pour que le gouvernement se saisisse du dossier. Si l’initiative est louable, elle relève cependant, bien malheureusement, un souci de timing.

En effet, le communiqué du ministère a été publié 48 heures avant la tenue de la commission d’examen des recours. Si pour les élèves de Libreville et ses environs, cela ne devrait pas poser problème, qu’en sera-t-il pour ceux de l’intérieur du pays ? Il y a évidemment fort à parier qu’une partie, sinon la majorité, ne puisse pas, en l’espace de deux jours, rallier Libreville quand on connaît les coûts d’un tel déplacement. Simple erreur de timing ou volonté manifeste de ne pas examiner l’ensemble des cas ? Wait and see

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. tres franchement je trouve ses comportement nul indigne venent des deux partie.

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