Le Document de stratégie pays (DSP 2016-2020) de la Banque africaine de développement (Bad) au Gabon, ainsi que la performance du portefeuille pays, font l’objet d’une revue à mi-parcours qui se tient du 19 au 25 mars à Libreville. 

Robert Masumbuko et Jean-Marie Ogandaga à l’ouverture de l’atelier, le 19 mars 2019, à Libreville. © Gabonreview

 

La Banque africaine de développement (Bad) a ouvert, le 19 mars à Libreville, l’atelier de revue à mi-parcours du Document de stratégie pays (DSP 2016-2020) et la performance de son portefeuille au Gabon. Approuvé en avril 2016 par le conseil d’Administration de la Bad, le DSP 2016-2020 pour le Gabon vise à contribuer à une exploitation optimale du potentiel de développement économique et humain par une réponse ciblée à certaines des contraintes identifiées.

Le DSP s’articule autour de deux piliers : l’appui à la diversification économique à travers le développement des infrastructures et l’amélioration du climat des affaires et l’appui à la stratégie de développement humain. La revue à mi-parcours du DSP, qui s’achève le 25 mars prochain, vise à tirer les leçons utiles au niveau de la mise en œuvre de la stratégie pour la préparation du programme de la période restante 2019-2020.

«Elle permettra de soulever les opportunités de financement de la Banque, tant pour son guichet souverain que non-souverain. Au cours de la mission de revue, des concertations seront organisées avec différents départements techniques, les partenaires au développement, le secteur privé et les représentants de la société civile», a indiqué le représentant de la Bad au Gabon. «Les discussions avec l’ensemble des parties prenantes permettront d’avoir une meilleure compréhension des défis et priorités de développement du pays pour les années à venir et d’initier le positionnement stratégique futur de la Banque, à la lumière des domaines de priorités nationales», a souligné Robert Masumbuko.

Moments de la cérémonie. © Gabonreview

La revue du portefeuille, quant à elle, permettra d’examiner l’état d’exécution des opérations en cours avec les Unités de Gestion de projets. «À l’issue des travaux, l’équipe de la Bad conviendra avec les autorités d’un plan d’amélioration de performance du portefeuille dont la mise en œuvre contribuera à l’amélioration significative de la performance des opérations de la Banque dans le pays», a affirmé Robert Masumbuko.

En plus de quatre décennies de coopération (depuis 1976) avec le Gabon, la Bad a approuvé un total de 57 opérations en faveur du pays, pour un montant de plus de 1,73 milliard Unités de comptes (UC). Soit plus de 1365 milliards de francs CFA. S’il a reconnu l’accroissement des interventions de la Bad au Gabon, le ministre de l’Économie a souhaité que les concours financiers de l’institution monétaire se poursuivent et améliorent effectivement les résultats économiques du pays.

«Nous sommes engagés dans un programme de réformes et l’apport des institutions multilatérales telles que la Bad est plus que décisif. C’est dans ce contexte qu’il nous paraît essentiel de suivre et évaluer les différentes opérations mises en œuvre, ainsi que les orientations qui les sous-tendent, afin d’assurer une allocation optimale des ressources mobilisées à cet effet», a souhaité Jean-Marie Ogandaga.

Actuellement, le total des engagements de la Bad en cours au Gabon s’élève à 670 millions d’UC, soit environ 536 milliards de francs. Ceux-ci regroupent 15 opérations réparties dans la gouvernance (57 %), l’agriculture (14 %), l’eau et assainissement (14 %), le social (10 %) et le transport (5 %).

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire