Organisation œuvrant dans la promotion du basket auprès des jeunes, Basket Ball Groove Movement a pris une part active à la Supercoupe de basket de la ligue de l’Estuaire, le 3 mars à Libreville. A cette occasion le président de cette structure s’est prêté aux questions de Gabonreview.

Pascal Nguema Emane au gymnase du Prytanée militaire, le 3 mars 2018 à Libreville. © Gabonreview

 

Gabonreview : Quel est l’objet de votre mouvement ?

Pascal Nguema Emane : Je suis le président-fondateur de l’organisation Basket Ball Groove Movement, qui existe depuis 2007. Chaque année, nous œuvrons dans le développement du basket sur le plan local et au niveau des jeunes. Cela se matérialise par des tournois de jeunes. Nous avons la chance d’avoir des partenaires extérieures, à l’instar de Nike ou encore de la NBA, qui nous fournissent en matériel, sachant les efforts déployés ici au Gabon pour la promotion du basket depuis 10 ans. Aujourd’hui, nous nous sommes associés à la Ligue de l’Estuaire dans le cadre de la super coupe de basket.

A quel niveau se situe votre participation dans le cadre de la Supercoupe de basket de la Ligue de l’Estuaire ?

Notre contribution se situe au niveau de matériel au bénéfice des jeunes. Nous avons initié une formule : un tournoi 3×3. Et l’équipe gagnante (composée de quatre jeunes, ndlr) de ce mini-tournoi gagnera des chaussures de sport toutes neuves de chez Nike.

Y a-t-il des retombées pour votre organisation, en participant à cet événement ?

Nous ne pouvons pas réellement parler de retombées, notamment d’un point de vue financier. Nous œuvrons pour le développement du basket des jeunes. Il s’agit principalement d’inciter les jeunes à aimer et pratiquer cette discipline. Ce que nous faisons, nous le faisons avec beaucoup de passion.

Bénéficiez-vous de soutiens locaux dans le cadre de vos activités ?

Nous travaillons depuis 2007 avec nos moyens. Il n’y a pas vraiment de sponsors au niveau local, malheureusement, sachant la contribution du sponsoring dans le développement du sport. Ce que nous faisons, c’est vraiment par passion. Nous inculquons certaines valeurs aux jeunes. Nous voulons plus de sponsors. Nous souhaitons également une implication accrue des autorités, car il y a beaucoup de choses à faire dans le sport. Nous avons par exemple un nouveau palais des Sports, et il se doit de tourner. Cela passe par l’implication active de structures comme la nôtre. Mais sans moyens et/ou accompagnement des autorités compétentes, c’est peine perdue.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Zees dit :

    @koumbanou, Je vous rejoins je suis surpris par tant de populisme et de « défenseur » d’un système qui met le gabonais à terre. Que vous apprendra ce contrat ou ses clauses ? Que des opposants actuels ( anciens hiérarques hier ) et les « mêmes familles » ont à l’origine bénéficié de la privatisation de ce patrimoine en 1997 je pense que les journalistes que vous êtes à Gabonreview avez déjà les infos et souhaitez lancer une forme de vindicte populaire ?! La vraie question est celle ci et j’aimerai vraiment lire des commentaires acerbes et non des « agressions »: pouvez vous donner du crédit à un gouvernement qui a eut connaissance de la pollution de l’eau potable distribuée aux populations sans intervenir ? Les intérêts en jeux sont colossaux et l’action du gouvernement va porter du discrédit sur notre pays et le livrer encore plus aux prédateurs financiers!!! Le contrat ne nous apportera rien, mais l’action du gouvernement lui condamne encore plus les générations futures !!

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