La Banque gabonaise et française pour l’investissement (BGFI-Bank) et la PME gabonaise E-doley comparaîtront le 22 novembre 2018, devant le tribunal de commerce de Paris.

L’affaire opposant la BGFIBank et E-doley sera traitée dans ce tribunal. © D.R

 

Après les tentatives d’accord à l’amiable, c’est désormais devant le tribunal de commerce de Paris que l’affaire opposant BGFI-Bank et l’entreprise E-doley Finance sera réglée.

Selon l’hebdomadaire panafricain, Jeune Afrique, BGFIBank Holding Corporation SA et BGFIBank Gabon SA ont été assignées à comparaître le 22 novembre 2018, devant le tribunal de commerce de Paris, à la suite de la plainte déposée par e-Doley Finance.

La PME gabonaise reproche à BGFIBank d’avoir exploité sans son accord, «sa technologie brevetée» pour mettre en place en 2015, une solution mobile calquée sur «e-DoleyCash by BGFIBank». La Start up dirigée par Ernest Akendengue Tewelyo réclame plus de 4,5 milliards de francs (7 millions d’euros) de réparation à BGFIBank, au titre du préjudice moral et financier.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Stephane SANDJO dit :

    Personnage attachant et fraternel dans ses approches, passé de la livraison de plateaux repas à Paris La Défense à la finance, il était porteur en 2013 d’une solution qui s’appuyait sur une société française. Les business plans qui ont circulé alors ne présentaient aucun brevets de sa société mais un réseau de distribution dédié qui nécessitait un apport de fonds et un BFR (Besoin en Fonds de Roulement) important pour en assurer le développement. Le porteur du projet a recherché le support de la BGFIBank pour un apport de fonds mais aussi pour une complémentarité. Si la BGFIBank a étudié le dossier comme elle en étudie d’autres, elle aurait choisit d’autres solutions sur étagères.. A suivre..

    • @ Stéphane Sandjo, vous n’est pas obligé d’aimer le promoteur et de faire son pseudo CV.-Ce n’est pas ce dont il est question ici surtout qu’en plus ce que vous dites n’est pas vrai-. Je me souviens qu’en France déjà il avait plusieurs sociétés dont une centrale d’achat et, une autre qui faisait de la restauration rapide dans les grands centres commerciaux c’est peut être de ça dont vous vouliez parler mais cela ne remet pas en cause son talent au contraire! Ce monsieur est un battant et un modèle d’inspirations pour beaucoup d’entre nous. (Même si tu n’aimes pas le lièvre reconnaît qu’il court vite disait mon grand-père).
      Je ne sais pas si derrière votre pseudonyme vous êtes un agent (ou un parent) de cette banque mais la vérité, le magazine Jeune Afrique l’a déjà révélé, c’est qu’il avait bel et bien ses brevets avant son partenariat avec cette banque que cela vous plaise ou non. Félicitez-le plutôt pour avoir oser là où la plupart aurait reculé. Voilà un Homme qui n’est pas dans le « On va encore faire comment » ou un « béni oui oui ». Il s’est honnêtement donné les moyens de réussir. Enfin un vrai entrepreneur chez nous qui refuse de se faire arnaquer par une grande entreprise sans rien dire!

  2. beka dit :

    Une affaire gabono-gabonaise jugé à Paris. Les Gabonais n’ont plus vraiment confiance en leur Justice ?

    • Jasmine dit :

      @ Beka, Qui vous dit que c’est une affaire gabono-gabonaise? Ce serait-ce la première fois que des entreprises gabonaises ou même des personnalités gabonaises soient jugées en France? Non.
      Je ne comprends pas pourquoi vous semblez vouloir assimiler cette affaire à la confusion qui règne actuellement au sein de la justice gabonaise…

  3. J’ai hâte de voir la tête des haters quand qu’il va gagner son procès!

    Pourquoi la banque a cherché plusieurs arrangements à l’amiable avec lui si elle n’avait rien à se reprocher???

    Mr e-Doley, moi je ne vous dirais qu’une seule chose; quand vous gagnerez, pensez à poser des actions sociales et citoyennes en faveur des jeunes même s’ils n’étaient au début de votre combat.
    Les gabonais ont oublié qu’il n’y a pas que la politique…
    Soutien total !

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