Nouveau rebondissement dans l’affaire des «Biens mal acquis», avec la mise en évidence de trois comptes offshores ouverts à Monaco.

Un membre de la «cellule françafrique» contre les «biens mal acquis», à Paris en 2008. © rfi.fr

Un membre de la «cellule françafrique» contre les «biens mal acquis», à Paris en 2008. © rfi.fr


 
Maintes fois classée sans suite, l’affaire des «Biens mal acquis» a, une nouvelle fois, été déterrée, après que le parquet national financier de France eut saisi les juges chargés de l’affaire, fin 2014, pour soupçons de «blanchiment de détournement de fonds publics» liés à l’héritage d’Omar Bongo Ondimba. En cause : trois comptes offshores ouverts à Monaco, créditeurs de plus de 34 millions d’euros (environ 22 milliards). D’après les évaluations bancaires arrêtées à la date du décès d’Omar Bongo Ondimba, pas moins de 31 millions d’euros (environ 20 milliards de francs) sont en jeu sur ces comptes. L’origine de cette offensive judiciaire se trouve dans une dénonciation officielle des autorités de Monaco, adressée le 27 octobre 2014 à la procureure nationale financière, Éliane Houlette.
Un rapport «confidentiel» du Service d’information et de contrôle sur les circuits financiers (Siccfin), l’équivalent monégasque du Tracfin français, fait ainsi état de «nombreux comptes bancaires» détenus «par la famille Bongo» et ouverts au sein de trois banques domiciliées sur le Rocher : la Banque Martin Maurel (BMM), la Martin Maurel Sella (MMS) et la BNP Wealth Management, peut-on lire dans un article publié par Mediapart. «Comme c’est souvent l’usage dans l’univers de la dissimulation offshore, les comptes ont été affublés de noms de code plus ou moins ridicules. Pour le clan Bongo à Monaco, il y a par exemple le compte sphynx (à la BMM) ou le compte plexus (à la MMS)», explique le média d’investigation. Les deux comptes ont été ouverts au printemps 2000 par Omar Bongo Ondimba, ajoute Mediapart, qui souligne que sa fille Pascaline Mferri Bongo est également mandataire desdits comptes.
A en croire Mediapart, fin 2009 le compte sphynx affichait un solde positif de plus 10 millions d’euros (environ 6 milliards et demi) tandis que le compte plexus était crédité de plus de 19 millions d’euros (environ 12 milliards). «Les actifs d’un troisième compte, ouvert en 1998 à la BNP de Monaco, s’élevaient quant à eux à 1,9 million d’euros (environ, 1,2 milliard)», affirme Mediapart, évoquant un homme de l’ombre apparaissant comme mandataire, en plus des ayants droit : Henri-Claude Oyima, président de BGFI Bank, où une partie des sommes de la succession Omar Bongo Ondimba a justement été rapatriée à l’été 2013. Réagissant aux révélations de Mediapart, la présidence de la République avait affirmé, en février dernier, que «le président Ali Bongo Ondimba n’en a jamais été informé. Il ignore donc si ces comptes ont été ouverts et ce à quoi ils seraient destinés», reconnaissant cependant qu’à titre personnel, «le président dispose d’un compte à la banque Martin Maurel, compte ouvert il y a très longtemps, une quinzaine d’années environ. A ce jour, c’est un compte créditeur d’environ 200 000 euros (environ 133 millions) qui ne font pas partie de l’héritage».
Depuis 2010, les deux magistrats anticorruption, épaulés par les policiers de l’Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF), pistent, en France, les acquisitions en tout genre (immeubles, hôtels particuliers, voitures de luxe, œuvres d’art, bijoux, etc.) des dignitaires du Gabon, du Congo et de Guinée équatoriale. Les montants en jeu dépassent l’entendement : plusieurs centaines de millions d’euros, qui ne correspondent guère aux émoluments officiels de chacune des personnes concernées. D’où le soupçon récurrent d’opérations de blanchiment de détournement de fonds, voire de corruption, opérées au détriment des populations.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. La Fille de la Veuve dit :

    Au vu du contenu du PV de la réunion de famille de février 2014, les héritiers Bongo Ondimba avaient connaissance des comptes à l’étranger.
    La Présidence de la République a donc menti en disant qu’Ali Bongo n’etait pas au courant.

  2. Mone Afirikara dit :

    Sphynx, plexus, des noms de compte de voyou. Gardez-nous ça au frais. C’est pour le trésor du GABON. Quand ces faussaires ne seront plus là, à ventiler au trésor de la République Gabonaise.

  3. messowomekewo dit :

    Ils n’ont même pas honte ces cleptomanes; ils ont en main la gestion de tout un pays, ce qui les intéresse,c’est de voler au maximum ce qui au finish est pour tout le monde,y compris eux -mêmes, c’est tout simplement pitoyable.Diriger un pays et avoir une telle soif de biens matériels sont dux choses incompatibles. ailleurs ces gens ne devaient même plus le bout de leur nez dehors, tellement ils seraient hués.

  4. boussougou Jean Mari@gmail.com dit :

    Ok pour tout déballer. Mais posons nous une question fondamentale. Les Minotos , Ping et consorts vous allez être sirpris de savoir c quoi leur fortunes. Je peu vous assurer que tous ces gens qui ont travaillé avec le défunt president sont riches comme crésus. C pour Ca que tous ce déverse aujourd’hui dans l opposition car pour eux il nya plus moyen. Combien ont crée des emploie pour les gabonais ? Combien on construit des choses dans leur village ?
    Opposants ? N’importe quoi, la seule raison est que ali bouffe seul avec ces amis n importe quoi. On a besoin

    • taramek dit :

      Mon cher Boussougou, vous êtes hors sujet. Il ne s’agit pas ici de la fortune des opposants, mais celle laissée par Omar BONGO ONDIMBA. Au moment opportun, nous parlerons de celles des opposants que vous avez cités.
      Avouez tout de même que tout cela fait désordre. Comment quelqu’un peut s’enrichir autant alors que son peuple a faim?
      En toute logique, une partie de cette fortune devrait revenir au trésor public.
      C’est de ça qu’on parle mouadji BOUSSOUGOU…

    • Lekoni Lekori dit :

      @boussougou Jean Mari@gmail.com. Elang’ no’ossi….

      • imagine56 dit :

        Akiéé a Lekoni….
        Certaines interventions nous laissent sans voix, Boussougou aurait mieux fait de se focaliser sur la fortune de Bongo, c’est ce dont il est question ici, le reste c’est de la distraction
        qui est aussi riche que la famille Bongo dans ce pays Boussougou?

    • ya kiakia dit :

      Un gabonais n’aurais JAMAIS écrit Minotos à la place de Myboto ! Un nom aussi populaire ! YOoouuuuuuuu…

  5. borouz dit :

    Ils en ont tellemnt du fric . Le but est q ls gen s mettent tjr A leur pied

  6. boussougou Jean Mari@gmail.com dit :

    On a besoin des gens qui pensent et réfléchisse pour le gabon de demain. C quoi votre programme a part ali bouffe seule, la légion etrange etc etc .
    le Gabon notre beau pays a besoin des idées, pas de braqueurs devenue opposant parceque on vous a coupé les vivres ….

    • Don Corleone dit :

      Boussougou mon frère; oui le Gabon est un beau pays, oui le Gabon à besoin d’idées ok mais le Gabon ne peux pas être un beau pays si la majorité de sa population crève dans la misère, si les Gabonais se nourrissent dans la décharge de Mindoubé oui les opposants ont leurs part de responsabilité dans le misère du peuple, nous avons tous une part de responsabilité dans le malheur qui frappe notre population, parce que nous avons assistés impuissant à la destruction de notre beau Gabon sans lever le petit doigt, alors mon frère il est temps, oui il est temps que les Gabonais, tous les Gabonais comme un seul homme se lève pour libérer notre pays des mains de ceux qui sont entrain de le violer, oui mon frère Bousougou demain il faut qu’un autre jour se lève, un jour ou les enfants des MYBOTO OYE MBA MBA OBAME BONGO et ceux qui viennent des matitis s’asseyent ensemble, mangent ensemble et ce nouveau jour arrive; ne créons pas un Gabon remplit de haine envers les enfants d’un même pays frère Boussougou faite attention vous et à tous qui défendent l’indéfendable vous ne savez pas ce que vous pouvez causer à ce beau pays, oui frère Boussougou, le Gabon est notre beau pays à nous tous » Dieu ne nous pas dit de faire du Gabon ce que nous sommes entrain de faire, il nous regarde,et dit allez-y amuser vous bien, mais le jour qu’il décidera de nous sanctionner il le fera que Dieu bénisse le Gabon je vous dis merci » dixit Omar Bongo Ondimba Frère Boussougou méditer sur cette repentance

    • Le Villageois dit :

      M. boussougou Jean, le sujet ici, ce n’est ni les gens du PDG ni ceux de l’opposition. Il s’agit de défendre votre pays et son mode de gestion, protéger votre patrimoine, affirmer votre dignité. Ceux qui se mobilisent dans l’affaire des BMA à l’extérieur, à votre place, vous apportent de l’aide dans ce sens. Ayez un brin de fierté en tant que fils du Gabon. Mettez-vous debout !

    • ya kiakia dit :

      Je soupçonne ce Boussougou d’être notre « bien aimé » Jean Jacques en réalité ! Ils ont le même style, le même niveau d’expression très approximatif, les mêmes fautes !

  7. Incroyable! Et on dit aux gabonais circulez y a rien à voir, allez travailler sans salaires ou pour des miettes. Nous ne pouvons pas laisser tout se désordre se poursuivre!

  8. Mone Afirikara dit :

    Ali9 n’a qu’un seul objectif: plonger le pays dans le chaos.
    Je prie la FRANCE qui l’a placé de le démettre de cette fonction avant aout 2016. ce que pourra entreprendre le peuple finira toujours par un bain de sang. sauf la FRANCE peux extirper ce type de là pour nous éviter l’hécatombe.

  9. Mike Gabonais dit :

    Comme a dit un autre vraiment pitoyable.
    On parle de terribles sommes d’argent détournées par une famille et l’autre qui vient parler de la fortune des opposants. Vraiment pitoyable.
    Plus de 22 milliards dans des comptes offshore alors même que le Gabonais crève de faim, alors que les fonctionnaires ne sont pas payé correctement, alors que les voiries des villes principales sont dans un état minable, alors que le réseau routier est inexistant (quoi les malheureux km existants laaaaa), alors qu’on crève de soif avec le manque de distribution d’eau (il faut maintenant acheter de l’eau minérale), alors que les universités fonctionnent presque pas, alors que les hôpitaux et les écoles publiques sont à l’agonie.
    Je suis écœuré, surtout quand je pense que ce n’est que la partie visible de l’iceberg.

  10. herve Onanga dit :

    UN PAPIER ECRIT PAR UN OBSERVATEUR AVERTI DE LA VIE POLITIQUE AFRICAINE. JE VOULAIS HUMBLEMENT PARTAGER CELA AVEC VOUS.
    Tout ce qui se passe au Gabon aujourd’hui ne peut et ne doit laisser au repos aucun patriote africain amoureux de la paix et jaloux de la souveraineté et de la dignité qui devraient entourer et accompagner chaque peuple dans la résorption au quotidien des problèmes auxquels il se confronte.
    Le Gabon se trouve depuis quelque temps secoué et déchiré par une forte crise multidimensionnelle et très préoccupante ; et les passions et émotions qui en découlent constituent un torrent puissant, violent et ravageur capable de faire reculer le pays de trente ans en arrière par rapport à là où il se trouve présentement.
    Si je me permets de joindre ma voix à celles d’autres fils et filles du continent, c’est pour demander aux citoyens gabonais d’emprunter la voie de la raison et de la sagesse, de faire tomber leurs émotions et passions et de scruter calmement la crise politique actuelle, de s’interroger pourquoi ceci ou cela maintenant, pourquoi ceci aujourd’hui et non hier, et de se demander ce que gagnera le pays dans ce chaos latent qui fonce intrépide sur leur pays.
    Le président Ali Bongo n’est pas un saint. C’est un chef d’Etat qui a commis bien d’erreurs depuis son accession au pouvoir au nombre desquelles ses dépenses et générosités pharamineuses inutiles tant à l’extérieur qu’à l’intérieur, ses choix spirituels, son goût excessif pour le luxe, la négligence du social (eau, logement, santé, primes, emplois, etc.), soit.
    Mais le président gabonais change positivement pour les Gabonais, et il est encore temps pour les Gabonais de comprendre. C’est encore l’heure pour les vrais amis du peuple gabonais aussi de les inviter à comprendre.
    Au-delà des clivages sociaux et des appartenances politiques et ethniques du pays, les patriotes gabonais doivent se demander pourquoi le président Ali Bongo, hier soutenu aux armes et mis au pouvoir par la France contre le gré de certains Gabonais, est aujourd’hui la « bête » à abattre par la même France.
    Le défaut de compréhension et de sagesse dans l’abord de cette crise conduira simplement à une vassalisation et fragilisation plus accrues du Gabon par les forces prédatrices traditionnelles et nouvelles. Ali Bongo est loin d’être un saint, mais il a besoin présentement du soutien des patriotes gabonais, de toutes les forces vives du Gabon (y compris de l’opposition politique elle-même) et de celui de tous les patriotes africains.
    Ceux des Gabonais qui ont appris à connaitre la France et d’autres Etats maffieux et leurs méthodes, doivent comprendre qu’Ali Bongo s’assagit, qu’il a dorénavant choisi une rupture d’avec certaines méthodes jadis prisées de son père et certains barons de son régime.
    Les Gabonais doivent comprendre que les débats et les ébats épileptiques que multiplient certains medias français, journalistes et multinationales sont tout simplement des signes forts que le président Ali Bongo refuse désormais de sacrifier sans vergogne son peuple sur l’autel des intérêts étrangers.
    Si la France affairiste et maffieuse a juré de créer la zizanie et des soulèvements sociaux au Gabon, c’est tout simplement parce que le président Ali Bongo veut innover. Il admire ce qui se fait au Rwanda, en Guinée Equatoriale, etc. et estime qu’il devra mettre son pays sur le même chemin, que le Gabon doit entrer dans l’ère de la justice, du respect et de la dignité.
    Et je dis et insiste, les Gabonais doivent voir que tout cela ne peut aller sans entraîner délires et ires chez ceux pour qui longtemps le Gabon ne représentait qu’un entrepôt de biens personnels. Cela entraîne inéluctablement de grosses pertes chez ceux-là qui n’ont jamais perdu au Gabon comme dans l’Afrique francophone, et ont toujours été de faux gagnants gourmands.
    C’est pourquoi l’opposition politique gabonaise se trouve courtisée avec tous les mensonges du monde pour briser le président Ali Bongo ; une opposition politique qui, à mon avis, n’en est pas une parce que sans véritables opposants patriotes prêts à défendre les vrais intérêts et la souveraineté du peuple gabonais pour l’érection d’un Gabon juste, plus fort et libre.
    Il s’agit donc d’une opposition-marionnette (dont la plupart des leaders ont travaillé jadis avec le défunt Bongo) qui se cherche égoïstement une place au soleil en s’appuyant sur le peuple, la France et les mensonges de tout acabit.
    Cet avis sur l’opposition politique gabonaise actuelle n’est pas une réfutation ou un rejet d’un éventuel dialogue constructif sérieux entre le pouvoir et l’opposition pouvant ramener la paix et la stabilité au Gabon.
    Mais il ne faudra pas baigner dans les eaux de la naïveté. Il ne faudra pas attendre des miracles de ces opposants, dans la mesure où certains d’entre eux ont reçu des promesses de la France et manqueraient des mots tels que
    « dialogue, entente et réconciliation » dans leur vocabulaire actuel ; pire encore avec le retour sur la scène politique française de l’assassin Sarkozy.
    La situation au Gabon recommande assez de vigilance et de patriotisme tant du côté des populations que de son président car, les jours à venir seront jalonnés de plus d’embuches pouvant créer l’explosion sociale et le chaos.
    Ainsi, des consignes pourraient être données à des compagnies et multinationales du Gabon d’asphyxier l’économie et de paralyser l’Etat dans le financement de certains projets vitaux, de procéder à des licenciements abusifs des travailleurs, à des réductions de salaires, créant des agacements et tensions, des crimes et violences, puis une « intervention humanitaire ».
    C’est pourquoi dans sa quête de résorption des grands défis sociaux actuels au Gabon, le régime du président Ali Bongo doit mettre l’accent sur l’information et la sensibilisation des populations sur ce qui se fait ou se tisse en cachette contre elles. Les Gabonais doivent faire le meilleur choix, des sacrifices aussi.
    Le Gabon actuel n’aura de salut et d’avenir glorieux que grâce à la bonne foi et la bonne compréhension des questions gabonaises par ses enfants ; ils ne l’auront que par leur degré de maturité et à la façon dont ils vont gérer ces crises. Le Gabon est assez riche pour se faire mendiant auprès des Puissances-parasites. Seuls le courage et la justice lui rendront ses droits.
    Cette question gabonaise va au-delà. Si rien n’est fait au Gabon et autour du Gabon pour contenir ce qui agite les eaux sociopolitiques gabonaises, les prochaines années montreront clairement que les acteurs d’ombre aspirateurs des richesses africaines travaillaient à mettre au pouvoir au Gabon des dirigeants plus dociles de pacotille devant permettre la déstabilisation à partir de ce pays de certains voisins du Gabon dont la Guinée Equatoriale.
    Le pouvoir d’Ali Bongo est un arbre qui ne pourrait pas sans causer des ravages chez ses voisins. Le Gabon traverse des jours très difficiles, et en traverserait de si ténébreux si Gabonais et Africains ne se mettaient durement au travail.
    QU’EN PENSEZ VOUS? EN TT CAS CELA M A FAIT FROID DANS LE DOS ET ME FAIT REFLECHIR….

    • l'ombre qui marche dit :

      Mon cher hervé j’ai lu ces injures au peuple gabonais dans camer.be ou quelque chose comme ça ce monsieur tuam ou luam avait déjà insulté les gabonais il n’y a pas longtemps en nous conseillant d’oublier NOTRE CONSTITUTION ET D’ACCEPTER ALI LE BIAFRAIS COMME PRESIDENT et comme il avait un couvre-chef de musulman c’est la même toque qu’il a d’ailleurs vissée encore cette fois d’ailleurs, je lui ai posé la question s’il veut lui aussi poser sa candidature en 2016 à la présidentielle du gabon pour quitter son cameroun natal et venir nous présider franchement qu’a fait le gabon pour que n’importe quel hurluberlu vienne se mêler de nos affaires à ce monsieur camerounais je lui pose la question de quel parti sort MACKY SALL actuel président du sénégal? tous ces étrangers qui nous vampirisent tremblent devant l’éveil de conscience du vrai peuple gabonais

  11. Moukagni-Iwangou dit :

    Je suis agacé
    Le propos rapporté par Hervé Onanga est un raccourci, qui ramène la crise politique que traverse le Gabon, en une simple querelle qui opposerait les amis du père à ceux du fils.
    Cela m’insupporte, parce que je ne suis, ni l’ami du père, ni l’ami du fils.
    Cela m’insupporte, parce que c’est la plus belle injure que l’on puisse faire à la nouvelle élite gabonaise, que l’on croit sans repères, et à qui l’on dénie toute intelligence pour prendre son destin en main.
    Cela m’insupporte, parce que cette sortie fait abstraction du Peuple gabonais, lorsqu’il n’est pas infantilisé.
    Cela m’agace, parce que, à l’analyse, ce peuple est invité à regarder béatement le partage de la fortune nationale, pendant qu’il croupit lui-même dans la misère.
    Cela m’agace, parce que votre propos l’invite à accompagner le fils, pour la durée de règne de son choix, après avoir enduré le père pendant ses 42 ans de règne.
    Cher Hervé, le gabonais qui a tout compris, n’est pas gribouille, ce personnage qui court se jeter dans le fleuve pour se protéger de la pluie.

  12. Bassomba dit :

    J’entends dire ici que les Bongo rendent l’argent volé à l’Etat, puisque l’article parle d’eux. Je suis tout à fait d’accord, mais je trouverai l’oeuvre inachevée; je souhaiterais plutôt que cela serve d’occasion pour que tous les milliardaires et multi-millionnaires gabonais rendent aussi compte de leur fortune non héritée et qu’ils la rendent aussi à l’Etat; comme ça tout le monde sera content: car pourquoi faire pour l’un et pas pour l’autre quand on sait que tous se sont enrichis de la même manière?

  13. Ndinga Gabonais dit :

    Mon frère tu viens parler de faire preuve de bonne foi?
    Une famille va se partager 22 milliards alors que nous mourrons de faim? Faire preuve de bonne foi?
    Nos enfants sont à la maison depuis plusieurs mois alors que les leurs (les hauts dignitaires de ce pays) ont leurs enfants inscrits à l’étranger? Le peuple doit faire preuve de nonne foi?
    Nos hôpitaux sont dans un état piteux alors que les dignitaires se font soigner dans les établissement les plus huppés à l’étranger même pour une simple fièvre. Le peuple doit faire preuve de bonne foi?
    Nous n’arrivons pas à boire à notre soif alors même qu’il pleut dans notre pays 9 mois sur 12. Le peuple doit faire preuve de bonne foi?
    Non mais à la fin de qui se moque-t-on?

  14. imagine56 dit :

    Je vais être brève
    l’exhumation de ce dossier me renvoie à cette vérité
    « 99 jours pour le voleur, 1 jour pour le propriétaire »
    le propriétaire c’est le Gabon spolié par une bande de mafieux, de voleurs, pas besoin de dire qui c’est….Ah Bongo, l’armedu présent et du futur, où es tu au moment où l’on découvre comment tu as traité ton peuple?

  15. Mike Gabonais dit :

    Donc pour toi il faut de la bonne foi après tout ce que le peuple subit?
    Bonne foi alors qu’on arrive pas a boire pendant que nous sommes dans un pays ou il pleut 09 mois sur 12?
    Bonne foi alors que nos enfants sont à la maison depuis si longtemps pendant que ceux de nos dirigeants sont dans de bonnes écoles à l’étranger?
    Bonne fois alors que nos hôpitaux sont à l’agonie pendant que nos dirigeants se font soigner dans les meilleurs centres hospitalier de France Maroc Afrique du Sud?
    Bonne foi alors que nos fonctionnaires réclament un traitement salarial équitable et incitateur alors qu’une famille va se partager 22 milliards?
    Ha mon frère je suis dépité face aux agissements de nos hommes la.

  16. DUBOIS dit :

    Je pensais qu’Omar BONGO était un des hommes les plus riches du monde. Je me suis trompé en voyant les chiffres!
    Quand on pense qu’une simple milliardaire comme Mme de Betancourt a une fortune PERSONNELLE de plus de 15.000 milliards, ça donne à réfléchir sur la pauvreté relative de la famille BONGO.
    Bref, du bruit pour rien et l’argent du contribuable français gaspillé en investigations pour des problèmes qui ne concernent que les gabonais…

Poster un commentaire